Les coups de gueule répétés du Président Bouteflika à l'encontre de certains ministres du gouvernement actuel ont aujourd'hui un coût financier de plus de 5,17 milliards de dollars, ajoutés au budget d'équipements qui s'élève aujourd'hui à 3.946,7 milliards de dinars. En effet, la loi de finances complémentaire pour 2007 a enregistré un surcoût de près de 328,89 milliards de DA, l'équivalent de 5,17 milliards de dollars, dus aux différentes réévaluations de certains projets en cours de réalisation, selon une note de synthèse du ministère des Finances rendue publique avant-hier par l'APS. Les rédacteurs de la note de synthèse imputent en effet cette augmentation à «l'effet conjugué d'une augmentation de 4,9% du budget de fonctionnement et de 12% du budget d'équipements». Le ministère signale, au chapitre de l'augmentation des dépenses, que «les réévaluations de certains projets en cours de réalisation ont concerné aussi bien le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC, 2005-2009) que le programme Sud et Hauts-Plateaux». Le coût global des deux programmes (Sud et Hauts-Plateaux) avoisine le montant total de près de 1.150 milliards DA tandis que le coût du programme complémentaire de soutien à la croissance s'élève à 4.200 milliards de DA. Dans la note de synthèse, il n'est nullement précisé si ces réévaluations sont dues aux rallonges budgétaires ou si elles sont la conséquence directe d'évaluations budgétaires erronées. Comme il n'est fait nullement mention des projets qui sont à l'origine de ces réévaluations. Mais tout indique que les grands chantiers lancés au titre du plan de relance économique, comme le secteur du chemin de fer, le métro d'Alger, le barrage de Taksebt ou l'autoroute Est-Ouest, figurent dans le lot des projets qui ont causé au budget de l'Etat une rallonge financière supplémentaire. La note de synthèse du ministère des Finances inclut également les surcoûts financiers enregistrés dans l'exécution des projets inscrits au titre des programmes du Sud et celui des Hauts Plateaux. Est-ce à dire que là aussi, les responsables en charge de l'exécution de ces deux programmes spéciaux ont commis des erreurs de calcul ou se sont simplement trompés dans leurs prévisions budgétaires ? Mais, n'empêche, ce chiffre (328, 89 milliards de DA) est important au vu du budget consacré au chapitre des dépenses d'équipements. Et ce sera la première fois que les plus hautes autorités annoncent d'une manière certes indirecte le relèvement du budget de certains projets en cours de réalisation. Cette transparence dans la gestion des ressources financières est-elle la résultante des directives imposées désormais par l'OMC même si l'Algérie n'a pas encore adhéré officiellement à cette organisation ? Les coups de gueule répétés du Président Bouteflika à l'encontre de certains ministres du gouvernement actuel ont aujourd'hui un coût financier de plus de 5,17 milliards de dollars, ajoutés au budget d'équipements qui s'élève aujourd'hui à 3.946,7 milliards de dinars. En effet, la loi de finances complémentaire pour 2007 a enregistré un surcoût de près de 328,89 milliards de DA, l'équivalent de 5,17 milliards de dollars, dus aux différentes réévaluations de certains projets en cours de réalisation, selon une note de synthèse du ministère des Finances rendue publique avant-hier par l'APS. Les rédacteurs de la note de synthèse imputent en effet cette augmentation à «l'effet conjugué d'une augmentation de 4,9% du budget de fonctionnement et de 12% du budget d'équipements». Le ministère signale, au chapitre de l'augmentation des dépenses, que «les réévaluations de certains projets en cours de réalisation ont concerné aussi bien le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC, 2005-2009) que le programme Sud et Hauts-Plateaux». Le coût global des deux programmes (Sud et Hauts-Plateaux) avoisine le montant total de près de 1.150 milliards DA tandis que le coût du programme complémentaire de soutien à la croissance s'élève à 4.200 milliards de DA. Dans la note de synthèse, il n'est nullement précisé si ces réévaluations sont dues aux rallonges budgétaires ou si elles sont la conséquence directe d'évaluations budgétaires erronées. Comme il n'est fait nullement mention des projets qui sont à l'origine de ces réévaluations. Mais tout indique que les grands chantiers lancés au titre du plan de relance économique, comme le secteur du chemin de fer, le métro d'Alger, le barrage de Taksebt ou l'autoroute Est-Ouest, figurent dans le lot des projets qui ont causé au budget de l'Etat une rallonge financière supplémentaire. La note de synthèse du ministère des Finances inclut également les surcoûts financiers enregistrés dans l'exécution des projets inscrits au titre des programmes du Sud et celui des Hauts Plateaux. Est-ce à dire que là aussi, les responsables en charge de l'exécution de ces deux programmes spéciaux ont commis des erreurs de calcul ou se sont simplement trompés dans leurs prévisions budgétaires ? Mais, n'empêche, ce chiffre (328, 89 milliards de DA) est important au vu du budget consacré au chapitre des dépenses d'équipements. Et ce sera la première fois que les plus hautes autorités annoncent d'une manière certes indirecte le relèvement du budget de certains projets en cours de réalisation. Cette transparence dans la gestion des ressources financières est-elle la résultante des directives imposées désormais par l'OMC même si l'Algérie n'a pas encore adhéré officiellement à cette organisation ?