Condoleezza Rice sera pour une tournée au Proche-Orient du 30 juillet courant jusqu'au 2 août. Le but de cette visite qui lui permettra de rencontrer la quasi-totalité des dirigeants de la région est la préparation de la réunion internationale pour la paix au Proche-Orient, idée lancée par le président américain G. Bush au début de ce mois. Condoleezza Rice sera pour une tournée au Proche-Orient du 30 juillet courant jusqu'au 2 août. Le but de cette visite qui lui permettra de rencontrer la quasi-totalité des dirigeants de la région est la préparation de la réunion internationale pour la paix au Proche-Orient, idée lancée par le président américain G. Bush au début de ce mois. C'est le branle-bas de combat diplomatique dans toute la région du Proche-Orient. La sédition armée du mouvement Hamas, en juin passé contre les forces du Fatah et par voie de conséquence, l'Autorité palestinienne elle-même, a abouti à un bras de fer qui se poursuit entre les deux principales forces politiques palestiniennes et ce, en dépit des décisions prises par le président Mahmoud Abbas, tels le limogeage du gouvernement dirigé par l'islamiste Haniyeh et l'installation de Salim Fayyad. Tous ces événements paraissent plus que jamais avoir contribué à une prise de conscience, du moins dans le camp d'en face - israélien et américain, et avec quelques nuances, européen. Le président palestinien a déjà rencontré à deux reprises, à Charm el Cheikh puis El Qods, le chef du gouvernement israélien Ehud Olmert, et des mesures, même timides ont été prises par Israel en présence des Jordaniens et des Egyptiens. Il y a deux semaines, après moult tractations et bien des pressions américaines, l'ex-premier ministre britannique, Tony Blair était désigné émissaire spécial pour le Proche-Orient au titre du quartette qui regroupe outre l'ONU, l'UE, la Russie et les USA. Il y a tout juste huit jours, le président américain lançait, depuis la Maison blanche, son projet d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. Projet qui a immédiatement eu l'aval et le soutien et de l'ONU, par la voix de son secrétaire général, Ban Ki-Moon, et de l'Union européenne. Dernière décision en date : la secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères, Condoleezza Rice, entame à partir de 30 juillet prochain une tournée au Proche-Orient. Le but essentiel est la préparation de la réunion internationale sur la paix au Proche-Orient proposée par George Bush. Mme Rice aura des entretiens centrés sur la situation en Irak et disctera des voies et moyens à même d'aider à une reprise du processus de paix israélo-palestinien. Elle aura notamment des entretiens avec ses homologues respectifs, autant jordaniens qu'égyptiens ou encore du Conseil de coordination du Golfe qui regroupe l'Arabie saoudite, le Koweit, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Bahrein et Oman. Calendrier particulièrement chargé pour la chef de la diplomatie américaine, d'autant que ces consultations sur les grandes questions régionales doivent être suivies d'effet puisque Bush avait souhaité la tenue de ladite réunion internationale avant la fin de l'année en cours. Elle rencontrera, mais séparément, à El Qods puis à Ramallah, le chef du gouvernement israélien et le président de l'Autorité palestinienne. L'idée avancée est d'étudier les moyens de rapprocher les uns et les autres d'«une option politique que les USA veulent présenter aux Palestiniens». Le porte-parole de Mme Rice a, par ailleurs, précisé que «les discussions avec tous ces dirigeants seront focalisés sur les mesures concrètes qu'ils peuvent prendre pour aider à faire avancer le processus de paix». Pour sa part, Tony Blair revient à peine de sa première tournée au Proche-Orient en tant qu'émissaire spécial du quartette où il a pu rencontrer autant Ehud Olmert que Mahmoud Abbas ou encore le chef du gouvernement palestinien Salim Fayyad. Tout en se disant satisfait de ses premiers contacts, Blair s'est plutôt montré pragmatique. Il expliquera qu'il était d'abord venu pour «écouter et comprendre les positions des uns et des autres». Tout comme Mme Rice, Tony Blair parait considère qu'il appartient «aux Israéliens, Palestiniens et dirigeants arabes de prendre les décisions difficiles pour parvenir à un Proche-Orient plus paisible». Si l'on ajoute à ce véritable chassé-croisé, les toutes récentes discussions irano-américaines de Baghdad autour de la situation en Irak, alors l'on ne peut qu'abonder dans le sens des observateurs : jamais depuis le lancement de la seconde intifadha, une telle activité diplomatique n'a pu être relevée autour de la question du Proche-Orient. Tout compte fait, cela reste relatif, selon le principal négociateurs palestinien, Saeb Erakat qui déclarait hier : «La création d'institutions palestiniennes ne pourrait se faire sans progrès politiques sur le terrain, susceptibles de mettre fin aux mesures israéliennes dans les territoires occupés. Comment peut-on parler sérieusement de développement économique et de gouvernance alors que les colonies, le mur, les restrictions sur le mouvement des personnes et les barrages militaires sapent l'idée même d'un Etat palestinien ?» C'est le branle-bas de combat diplomatique dans toute la région du Proche-Orient. La sédition armée du mouvement Hamas, en juin passé contre les forces du Fatah et par voie de conséquence, l'Autorité palestinienne elle-même, a abouti à un bras de fer qui se poursuit entre les deux principales forces politiques palestiniennes et ce, en dépit des décisions prises par le président Mahmoud Abbas, tels le limogeage du gouvernement dirigé par l'islamiste Haniyeh et l'installation de Salim Fayyad. Tous ces événements paraissent plus que jamais avoir contribué à une prise de conscience, du moins dans le camp d'en face - israélien et américain, et avec quelques nuances, européen. Le président palestinien a déjà rencontré à deux reprises, à Charm el Cheikh puis El Qods, le chef du gouvernement israélien Ehud Olmert, et des mesures, même timides ont été prises par Israel en présence des Jordaniens et des Egyptiens. Il y a deux semaines, après moult tractations et bien des pressions américaines, l'ex-premier ministre britannique, Tony Blair était désigné émissaire spécial pour le Proche-Orient au titre du quartette qui regroupe outre l'ONU, l'UE, la Russie et les USA. Il y a tout juste huit jours, le président américain lançait, depuis la Maison blanche, son projet d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. Projet qui a immédiatement eu l'aval et le soutien et de l'ONU, par la voix de son secrétaire général, Ban Ki-Moon, et de l'Union européenne. Dernière décision en date : la secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères, Condoleezza Rice, entame à partir de 30 juillet prochain une tournée au Proche-Orient. Le but essentiel est la préparation de la réunion internationale sur la paix au Proche-Orient proposée par George Bush. Mme Rice aura des entretiens centrés sur la situation en Irak et disctera des voies et moyens à même d'aider à une reprise du processus de paix israélo-palestinien. Elle aura notamment des entretiens avec ses homologues respectifs, autant jordaniens qu'égyptiens ou encore du Conseil de coordination du Golfe qui regroupe l'Arabie saoudite, le Koweit, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Bahrein et Oman. Calendrier particulièrement chargé pour la chef de la diplomatie américaine, d'autant que ces consultations sur les grandes questions régionales doivent être suivies d'effet puisque Bush avait souhaité la tenue de ladite réunion internationale avant la fin de l'année en cours. Elle rencontrera, mais séparément, à El Qods puis à Ramallah, le chef du gouvernement israélien et le président de l'Autorité palestinienne. L'idée avancée est d'étudier les moyens de rapprocher les uns et les autres d'«une option politique que les USA veulent présenter aux Palestiniens». Le porte-parole de Mme Rice a, par ailleurs, précisé que «les discussions avec tous ces dirigeants seront focalisés sur les mesures concrètes qu'ils peuvent prendre pour aider à faire avancer le processus de paix». Pour sa part, Tony Blair revient à peine de sa première tournée au Proche-Orient en tant qu'émissaire spécial du quartette où il a pu rencontrer autant Ehud Olmert que Mahmoud Abbas ou encore le chef du gouvernement palestinien Salim Fayyad. Tout en se disant satisfait de ses premiers contacts, Blair s'est plutôt montré pragmatique. Il expliquera qu'il était d'abord venu pour «écouter et comprendre les positions des uns et des autres». Tout comme Mme Rice, Tony Blair parait considère qu'il appartient «aux Israéliens, Palestiniens et dirigeants arabes de prendre les décisions difficiles pour parvenir à un Proche-Orient plus paisible». Si l'on ajoute à ce véritable chassé-croisé, les toutes récentes discussions irano-américaines de Baghdad autour de la situation en Irak, alors l'on ne peut qu'abonder dans le sens des observateurs : jamais depuis le lancement de la seconde intifadha, une telle activité diplomatique n'a pu être relevée autour de la question du Proche-Orient. Tout compte fait, cela reste relatif, selon le principal négociateurs palestinien, Saeb Erakat qui déclarait hier : «La création d'institutions palestiniennes ne pourrait se faire sans progrès politiques sur le terrain, susceptibles de mettre fin aux mesures israéliennes dans les territoires occupés. Comment peut-on parler sérieusement de développement économique et de gouvernance alors que les colonies, le mur, les restrictions sur le mouvement des personnes et les barrages militaires sapent l'idée même d'un Etat palestinien ?»