Le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de la RPDC, Kim Yong Nam, le numéro deux du régime nord-coréen, a achevé, jeudi dernier, sa visite officielle de trois jours en Algérie. A-t-elle un caractère stratégique ou est-ce une simple visite de courtoisie entre deux pays qui ont longtemps joué le rôle de leadership dans le Tiers-Monde ? Le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de la RPDC, Kim Yong Nam, le numéro deux du régime nord-coréen, a achevé, jeudi dernier, sa visite officielle de trois jours en Algérie. A-t-elle un caractère stratégique ou est-ce une simple visite de courtoisie entre deux pays qui ont longtemps joué le rôle de leadership dans le Tiers-Monde ? La réponse est difficile à situer en l'absence d'un communiqué officiel sanctionnant les rencontres tenues à un haut niveau politique. Seul un accord a été signé par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, et le vice-ministre de la Santé de la RPDC, Choe Chang Sik, malgré la présence d'une délégation comprenant de nombreux ministres. Le président du Parlement nordcoréen, Kim Yong Nam, a eu au cours de sa visite des entretiens avec les officiels algériens notamment avec le président Bouteflika, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari et le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Cette en visite en Algérie du numéro deux du régime nord-coréen qui fait, depuis quelques années, l'objet d'un embargo sans précédent de la part de la communauté internationale depuis le lancement de son programme nucléaire à la fin des années 90 est la première du genre depuis la fin de la guerre froide en 1990. Les deux pays entretenaient à l'époque des relations historiques dans tous les domaines de la coopération bilatérale. Le régime nord-coréen qui tente de sortir de son isolement international a choisi l'Algérie comme la première étape de sa stratégie pour renouer avec la communauté internationale. Le partenaire algérien présente aussi l'avantage d'avoir été un pays qui a réussi à briser le même embargo à la fin des années 90. Pour autant, cette visite officielle d'un haut responsable du régime nord-coréen marque le début d'une nouvelle coopération bilatérale avec un pays qui souffre depuis des années des affres de la pauvreté et de la misère consécutives à l'embargo qui a totalement paralysé ce pays. Même si les entretiens officiels sanctionnant cette visite se sont soldés par la signature d'un seul accord dans le domaine de la santé, l'objet de la visite du numéro 2 nord-coréen est avant tout de renouer le contact avec un partenaire fiable et qui possède en même temps cet avantage d'avoir des relations plus que normales avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la communauté européenne. L'Algérie peut aussi jouer le rôle d'intermédiaire efficace dans le règlement de la crise nord-coréenne même si des sources internes avancent le contraire : l'Algérie a toujours refusé de servir d'intermédiaire dans le règlement du conflit iranien et ne le fera pas avec la Corée du Nord. Cette dernière, qui a annoncé, le 18 juillet dernier, la fermeture de son principal site nucléaire situé à Yong Byon, et jugée par la communauté internationale comme une première étape concrète dans le processus de dénucléarisation, s'est engagée à «désactiver complètement» ses programmes nucléaires. Un groupe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé la fermeture du réacteur nucléaire et des quatre autres installations nucléaires de ce site. La Corée du Nord a fait exploser sa première bombe atomique en octobre 2006. On estime qu'elle possède plusieurs bombes au plutonium. En septembre, les négociateurs espèrent adopter un accord global avec une possible date limite fixée à la fin 2007 pour que la Corée du Nord déclare et désactive l'ensemble de son arsenal nucléaire. En contrepartie, la Corée du Nord a une nouvelle fois exigé la construction d'un réacteur à eau légère à usage civil en contrepartie du démantèlement de ses programmes d'armement atomique. De tels réacteurs ne produisent pas d'uranium suffisamment enrichi pour fabriquer des armements, contrairement à une centrale à eau lourde. L'accord du 13 février prévoit la «désactivation complète» non seulement de Yongbyon mais également de l'ensemble des installations nucléaires nord-coréennes. Cet accord prévoit que la Corée du Nord commence à démanteler ses programmes nucléaires militaires en échange d'une aide économique et de la reprise de relations diplomatiques avec les Etats-Unis et ses alliés. Selon l'Institut pour les sciences et la sécurité internationale, basé à Washington, Pyongyang dispose de 46 à 64 kg de plutonium, dont 28 à 50 kg ont été séparés, soit suffisamment pour fabriquer cinq à douze bombes atomiques. La réponse est difficile à situer en l'absence d'un communiqué officiel sanctionnant les rencontres tenues à un haut niveau politique. Seul un accord a été signé par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, et le vice-ministre de la Santé de la RPDC, Choe Chang Sik, malgré la présence d'une délégation comprenant de nombreux ministres. Le président du Parlement nordcoréen, Kim Yong Nam, a eu au cours de sa visite des entretiens avec les officiels algériens notamment avec le président Bouteflika, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari et le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Cette en visite en Algérie du numéro deux du régime nord-coréen qui fait, depuis quelques années, l'objet d'un embargo sans précédent de la part de la communauté internationale depuis le lancement de son programme nucléaire à la fin des années 90 est la première du genre depuis la fin de la guerre froide en 1990. Les deux pays entretenaient à l'époque des relations historiques dans tous les domaines de la coopération bilatérale. Le régime nord-coréen qui tente de sortir de son isolement international a choisi l'Algérie comme la première étape de sa stratégie pour renouer avec la communauté internationale. Le partenaire algérien présente aussi l'avantage d'avoir été un pays qui a réussi à briser le même embargo à la fin des années 90. Pour autant, cette visite officielle d'un haut responsable du régime nord-coréen marque le début d'une nouvelle coopération bilatérale avec un pays qui souffre depuis des années des affres de la pauvreté et de la misère consécutives à l'embargo qui a totalement paralysé ce pays. Même si les entretiens officiels sanctionnant cette visite se sont soldés par la signature d'un seul accord dans le domaine de la santé, l'objet de la visite du numéro 2 nord-coréen est avant tout de renouer le contact avec un partenaire fiable et qui possède en même temps cet avantage d'avoir des relations plus que normales avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la communauté européenne. L'Algérie peut aussi jouer le rôle d'intermédiaire efficace dans le règlement de la crise nord-coréenne même si des sources internes avancent le contraire : l'Algérie a toujours refusé de servir d'intermédiaire dans le règlement du conflit iranien et ne le fera pas avec la Corée du Nord. Cette dernière, qui a annoncé, le 18 juillet dernier, la fermeture de son principal site nucléaire situé à Yong Byon, et jugée par la communauté internationale comme une première étape concrète dans le processus de dénucléarisation, s'est engagée à «désactiver complètement» ses programmes nucléaires. Un groupe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé la fermeture du réacteur nucléaire et des quatre autres installations nucléaires de ce site. La Corée du Nord a fait exploser sa première bombe atomique en octobre 2006. On estime qu'elle possède plusieurs bombes au plutonium. En septembre, les négociateurs espèrent adopter un accord global avec une possible date limite fixée à la fin 2007 pour que la Corée du Nord déclare et désactive l'ensemble de son arsenal nucléaire. En contrepartie, la Corée du Nord a une nouvelle fois exigé la construction d'un réacteur à eau légère à usage civil en contrepartie du démantèlement de ses programmes d'armement atomique. De tels réacteurs ne produisent pas d'uranium suffisamment enrichi pour fabriquer des armements, contrairement à une centrale à eau lourde. L'accord du 13 février prévoit la «désactivation complète» non seulement de Yongbyon mais également de l'ensemble des installations nucléaires nord-coréennes. Cet accord prévoit que la Corée du Nord commence à démanteler ses programmes nucléaires militaires en échange d'une aide économique et de la reprise de relations diplomatiques avec les Etats-Unis et ses alliés. Selon l'Institut pour les sciences et la sécurité internationale, basé à Washington, Pyongyang dispose de 46 à 64 kg de plutonium, dont 28 à 50 kg ont été séparés, soit suffisamment pour fabriquer cinq à douze bombes atomiques.