Le Conseil de sécurité des Nations unies a cherché jeudi dernier dans la soirée à aplanir les difficultés qui persistent pour aboutir à un consensus sur un projet de résolution sur le Darfour (ouest du Soudan). L'ambassadeur de Chine Wang Guangya, président en exercice du Conseil en juillet, a indiqué que l'Afrique du Sud, le Ghana et le Congo avaient cherché à améliorer le projet de résolution présenté par la France et la Grande-Bretagne sur le déploiement rapide au Darfour d'une force mixte ONU-Union africaine de maintien de la paix. A la demande des trois pays africains et pour rendre le texte plus acceptable par Khartoum, le projet amendé ne fait plus référence à d'éventuelles sanctions contre le Soudan au cas où les autorités soudanaises ne parviendraient pas à remplir leurs obligations ou à coopérer sans réserve avec la résolution. Toutefois, a dit M. Wang, quelques Etats membres du Conseil de sécurité souhaiteraient que le projet soit encore modifié et voir assouplie la référence au Chapitre VII de la Charte des Nations unies qui donne une force contraignante aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, obligeant les Etats membres à les accepter et les appliquer. Selon des diplomates, la Chine, le Qatar et l'Indonésie souhaitent un assouplissement de la référence au Chapitre VII. Le Soudan a accepté le 12 juin une force hybride UA-ONU de 26.000 soldats et policiers destinée à prendre le relais des 7.000 soldats de l'UA, mal équipés et sous-financés, qui n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre civile meurtrière faisant rage au Darfour depuis 2003. Le déploiement de cette force baptisée Unamid n'est pas attendu avant le début 2008. Une fois déployée dans cette province de la taille de la France, cette force sera la plus importante mission de paix au monde. Le projet de résolution insiste sur le fait qu'il ne peut y avoir de solution militaire au conflit au Darfour et exhorte Khartoum et les groupes rebelles à rejoindre les négociations sous la médiation de l'UA-ONU. Le texte «appelle toutes les parties, en particulier les mouvements non signataires, à mener à bien la phase de pré-négociations» pour une solution à ce conflit qui a fait, depuis 2003, quelque 200.000 morts et plus de deux millions de déplacés, selon des estimations de l'ONU, contestées par Khartoum. Le Conseil de sécurité des Nations unies a cherché jeudi dernier dans la soirée à aplanir les difficultés qui persistent pour aboutir à un consensus sur un projet de résolution sur le Darfour (ouest du Soudan). L'ambassadeur de Chine Wang Guangya, président en exercice du Conseil en juillet, a indiqué que l'Afrique du Sud, le Ghana et le Congo avaient cherché à améliorer le projet de résolution présenté par la France et la Grande-Bretagne sur le déploiement rapide au Darfour d'une force mixte ONU-Union africaine de maintien de la paix. A la demande des trois pays africains et pour rendre le texte plus acceptable par Khartoum, le projet amendé ne fait plus référence à d'éventuelles sanctions contre le Soudan au cas où les autorités soudanaises ne parviendraient pas à remplir leurs obligations ou à coopérer sans réserve avec la résolution. Toutefois, a dit M. Wang, quelques Etats membres du Conseil de sécurité souhaiteraient que le projet soit encore modifié et voir assouplie la référence au Chapitre VII de la Charte des Nations unies qui donne une force contraignante aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, obligeant les Etats membres à les accepter et les appliquer. Selon des diplomates, la Chine, le Qatar et l'Indonésie souhaitent un assouplissement de la référence au Chapitre VII. Le Soudan a accepté le 12 juin une force hybride UA-ONU de 26.000 soldats et policiers destinée à prendre le relais des 7.000 soldats de l'UA, mal équipés et sous-financés, qui n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre civile meurtrière faisant rage au Darfour depuis 2003. Le déploiement de cette force baptisée Unamid n'est pas attendu avant le début 2008. Une fois déployée dans cette province de la taille de la France, cette force sera la plus importante mission de paix au monde. Le projet de résolution insiste sur le fait qu'il ne peut y avoir de solution militaire au conflit au Darfour et exhorte Khartoum et les groupes rebelles à rejoindre les négociations sous la médiation de l'UA-ONU. Le texte «appelle toutes les parties, en particulier les mouvements non signataires, à mener à bien la phase de pré-négociations» pour une solution à ce conflit qui a fait, depuis 2003, quelque 200.000 morts et plus de deux millions de déplacés, selon des estimations de l'ONU, contestées par Khartoum.