Les récentes déclarations du roi Mohammed VI sur le Sahara Occidental ont été jugées par le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, de «figées et intransigeantes». Les récentes déclarations du roi Mohammed VI sur le Sahara Occidental ont été jugées par le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, de «figées et intransigeantes». «Le roi du Maroc vient de confirmer, à la veille du deuxième round des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, une position on ne peut plus figée et intransigeante concernant le conflit du Sahara Occidental», estime M. Abdelaziz, ajoutant que «le roi (...) veut s'arroger le droit de fixer unilatéralement les règles du jeu en imposant le cadre et la finalité des négociations» alors que «l'Onu avait appelé à des négociations sans préalables». Selon lui, ce que propose le roi du Maroc «est un diktat que le peuple sahraoui ne saurait accepter ni aujourd'hui, ni demain ». «C'est un diktat visant à pervertir un processus de décolonisation, à imposer une parodie de solution négociée et à transformer les Nations unies en une simple chambre d'enregistrement», estime-t-il. «L'Autonomie ne peut être au plus qu'une option, comme celle de l'indépendance, lesquelles doivent être soumises au choix démocratique et souverain du peuple sahraoui à travers un référendum d'autodétermination libre et transparent, organisé et supervisé par l'Onu », souligne M. Abdelaziz. Il a en outre affirmé que cette « tentative de travestir la réalité, de dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental en recourant à la manipulation et à l'interprétation fallacieuse du droit, révèle au grand jour une volonté de perpétrer le fait accompli colonial et saper les efforts de paix de la communauté internationale». Face à cette nouvelle donne, «le Polisario prend à témoin la communauté internationale quant à la position intransigeante exprimée par le roi du Maroc qui menace d'anéantir les efforts méritoires déployés par le secrétaire général de l'Onu, son envoyé personnel, et par de nombreuses bonnes volontés à travers le monde», conclut M. Abdelaziz, sans omettre d'indiquer que le Front Polisario, «toujours animé de la volonté sincère de faire avancer et aboutir le processus de paix sera au rendez-vous de Manhasset en vue de l'application, à la lettre et à l'esprit, de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité». Pour rappel, le roi du Maroc avait affirmé, lundi, qu'il est disposé à négocier «mais uniquement à propos de l'autonomie, toute l'autonomie et rien que l'autonomie». Pour sa part, M'hamed Khedad, membre de la délégation des négociateurs sahraouis, estime qu'il s'agit là d'une position rédhibitoire, négative et de mauvais augure pour le prochain round de négociations. Une façon de dire que le royaume chélifien ne respectera aucun engagement qui pourrait découler des prochaines négociations. Rejoignant ainsi les propos de Mahfoudh Ali Beiba, chef des négociateurs sahraouis, qui tout en indiquant que le Front Polisario avait participé de bonne foi et avec un sens élevé des responsabilités au premier round des négociations, menace de se retirer si jamais «les Marocains campent sur leurs positions initiales». «Le roi du Maroc vient de confirmer, à la veille du deuxième round des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, une position on ne peut plus figée et intransigeante concernant le conflit du Sahara Occidental», estime M. Abdelaziz, ajoutant que «le roi (...) veut s'arroger le droit de fixer unilatéralement les règles du jeu en imposant le cadre et la finalité des négociations» alors que «l'Onu avait appelé à des négociations sans préalables». Selon lui, ce que propose le roi du Maroc «est un diktat que le peuple sahraoui ne saurait accepter ni aujourd'hui, ni demain ». «C'est un diktat visant à pervertir un processus de décolonisation, à imposer une parodie de solution négociée et à transformer les Nations unies en une simple chambre d'enregistrement», estime-t-il. «L'Autonomie ne peut être au plus qu'une option, comme celle de l'indépendance, lesquelles doivent être soumises au choix démocratique et souverain du peuple sahraoui à travers un référendum d'autodétermination libre et transparent, organisé et supervisé par l'Onu », souligne M. Abdelaziz. Il a en outre affirmé que cette « tentative de travestir la réalité, de dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental en recourant à la manipulation et à l'interprétation fallacieuse du droit, révèle au grand jour une volonté de perpétrer le fait accompli colonial et saper les efforts de paix de la communauté internationale». Face à cette nouvelle donne, «le Polisario prend à témoin la communauté internationale quant à la position intransigeante exprimée par le roi du Maroc qui menace d'anéantir les efforts méritoires déployés par le secrétaire général de l'Onu, son envoyé personnel, et par de nombreuses bonnes volontés à travers le monde», conclut M. Abdelaziz, sans omettre d'indiquer que le Front Polisario, «toujours animé de la volonté sincère de faire avancer et aboutir le processus de paix sera au rendez-vous de Manhasset en vue de l'application, à la lettre et à l'esprit, de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité». Pour rappel, le roi du Maroc avait affirmé, lundi, qu'il est disposé à négocier «mais uniquement à propos de l'autonomie, toute l'autonomie et rien que l'autonomie». Pour sa part, M'hamed Khedad, membre de la délégation des négociateurs sahraouis, estime qu'il s'agit là d'une position rédhibitoire, négative et de mauvais augure pour le prochain round de négociations. Une façon de dire que le royaume chélifien ne respectera aucun engagement qui pourrait découler des prochaines négociations. Rejoignant ainsi les propos de Mahfoudh Ali Beiba, chef des négociateurs sahraouis, qui tout en indiquant que le Front Polisario avait participé de bonne foi et avec un sens élevé des responsabilités au premier round des négociations, menace de se retirer si jamais «les Marocains campent sur leurs positions initiales».