Cette déclaration est de l'écrivain Yasmina Khadra, lors d'une conférence de presse mardi après-midi à l'hôtel Royal d'Oran. Cette déclaration est de l'écrivain Yasmina Khadra, lors d'une conférence de presse mardi après-midi à l'hôtel Royal d'Oran. L'écrivain aux trois millions de livres vendus dans le monde a tenu à marquer sa présence au Festival international du film arabe d'Oran, en disant qu'il faut «s'intéresser aux choses qui nous portent loin; ce festival est une excellente opportunité pour l'Algérie et surtout pour la ville d'Oran que je chéris particulièrement», d'autant plus que la ville d'Oran manque cruellement d'activités culturelles. Yasmina Khadra a aussi condamné le manque d'ambition et souligné que «les films arabes demeurent toujours dans un même modèle recopiés par tous les autres», ce qui dénote le manque d'originalité et le manque de respect pour le public qui a soif de qualité; l'écrivain traduit cela en disant qu'«il n'y a pas réellement une envie de rivaliser avec les autres films qui respectent les normes internationales». «Il faut arrêter de se couvrir de ridicule, il faut que le débat repose sur quelque chose de concret et non sur l'insulte et la négation de l'autre; or le crime de l'intellectuel algérien est le manque de respect pour l'autre» a-t-il ajouté. Quand on lui demande pourquoi il ne s'est pas intéressé à la réalisation de films, il déclare : «Je suis né pour écrire, pour être réalisateur il faut une vocation très profonde, moi je ne l'ai pas cette vocation.» Il a d'ailleurs laissé le soin au réalisateur algérien Touita Okacha d'adapter son roman intitulé «Morituri », la fameuse partie de la trilogie de Yasmina Khadra qui compte aussi « Double blanc » et «L'automne des chimères ». Le film est entré en compétition officiellement mardi au cinéma le Colisée. Le réalisateur met l'accent sur ce personnage clé du roman, le commissaire Brahim Llob, et la tourmente quotidienne dans laquelle il se débat. Fonctionnaire exemplaire refusant toute promotion et souffrant autant de la menace de mort des terroristes qu'il pourchasse et de cette phobie de voir sa famille tomber entre les griffes de la horde barbare. Le commissaire Llob taquine la muse, griffonne sur le papier ses aventures vécues des heures plus tôt, un vrai travail de mémoire. Llob raconte l'horreur que subit tout un peuple innocent pris en otage d'une confrontation entre Etat et bourreau. Yasmina Khadra a annoncé qu'il préparait un nouveau roman dont l'histoire se déroulerait dans les années 30 et à Oran, il n'a rien voulu dire de plus, le mystère plane ! Son amabilité et son professionnalisme l'ont conduit à répondre à un journaliste d'El Khabar, qui lui demandait quelle était cette reconnaissance que Yasmina Khadra recherchait ? L'écrivain lui affirme : «Je suis un écrivain qui est traduit dans 32 pays, dernièrement en Inde; je ne demande rien, je veux juste que l'Etat reconnaisse ses enfants, ses intellectuels qui sont le socle de la nation; aucune nation ne survit sans culture.» Sa dextérité l'a sorti de cette discorde qui le confronte à certains médias, ces derniers se sont acharnés sur lui, alors que lui est un écrivain qui représente admirablement notre pays à l'étranger. Yasmina Khadra a également souligné qu'il était content de voir des noms d'écrivains de talent émerger aussi honorablement; il a cité le nom de l'écrivaine Malika Mokkedem. Ambitieux, chaleureux et subtil, il ne manque pas de laisser les esprits présents cogiter sur sa dernière déclaration :«Mon expérience personnelle m'a appris ceci : quand on a quelque chose au fond de soi, cette chose nous emmènera forcément où l'on veut.» L'écrivain aux trois millions de livres vendus dans le monde a tenu à marquer sa présence au Festival international du film arabe d'Oran, en disant qu'il faut «s'intéresser aux choses qui nous portent loin; ce festival est une excellente opportunité pour l'Algérie et surtout pour la ville d'Oran que je chéris particulièrement», d'autant plus que la ville d'Oran manque cruellement d'activités culturelles. Yasmina Khadra a aussi condamné le manque d'ambition et souligné que «les films arabes demeurent toujours dans un même modèle recopiés par tous les autres», ce qui dénote le manque d'originalité et le manque de respect pour le public qui a soif de qualité; l'écrivain traduit cela en disant qu'«il n'y a pas réellement une envie de rivaliser avec les autres films qui respectent les normes internationales». «Il faut arrêter de se couvrir de ridicule, il faut que le débat repose sur quelque chose de concret et non sur l'insulte et la négation de l'autre; or le crime de l'intellectuel algérien est le manque de respect pour l'autre» a-t-il ajouté. Quand on lui demande pourquoi il ne s'est pas intéressé à la réalisation de films, il déclare : «Je suis né pour écrire, pour être réalisateur il faut une vocation très profonde, moi je ne l'ai pas cette vocation.» Il a d'ailleurs laissé le soin au réalisateur algérien Touita Okacha d'adapter son roman intitulé «Morituri », la fameuse partie de la trilogie de Yasmina Khadra qui compte aussi « Double blanc » et «L'automne des chimères ». Le film est entré en compétition officiellement mardi au cinéma le Colisée. Le réalisateur met l'accent sur ce personnage clé du roman, le commissaire Brahim Llob, et la tourmente quotidienne dans laquelle il se débat. Fonctionnaire exemplaire refusant toute promotion et souffrant autant de la menace de mort des terroristes qu'il pourchasse et de cette phobie de voir sa famille tomber entre les griffes de la horde barbare. Le commissaire Llob taquine la muse, griffonne sur le papier ses aventures vécues des heures plus tôt, un vrai travail de mémoire. Llob raconte l'horreur que subit tout un peuple innocent pris en otage d'une confrontation entre Etat et bourreau. Yasmina Khadra a annoncé qu'il préparait un nouveau roman dont l'histoire se déroulerait dans les années 30 et à Oran, il n'a rien voulu dire de plus, le mystère plane ! Son amabilité et son professionnalisme l'ont conduit à répondre à un journaliste d'El Khabar, qui lui demandait quelle était cette reconnaissance que Yasmina Khadra recherchait ? L'écrivain lui affirme : «Je suis un écrivain qui est traduit dans 32 pays, dernièrement en Inde; je ne demande rien, je veux juste que l'Etat reconnaisse ses enfants, ses intellectuels qui sont le socle de la nation; aucune nation ne survit sans culture.» Sa dextérité l'a sorti de cette discorde qui le confronte à certains médias, ces derniers se sont acharnés sur lui, alors que lui est un écrivain qui représente admirablement notre pays à l'étranger. Yasmina Khadra a également souligné qu'il était content de voir des noms d'écrivains de talent émerger aussi honorablement; il a cité le nom de l'écrivaine Malika Mokkedem. Ambitieux, chaleureux et subtil, il ne manque pas de laisser les esprits présents cogiter sur sa dernière déclaration :«Mon expérience personnelle m'a appris ceci : quand on a quelque chose au fond de soi, cette chose nous emmènera forcément où l'on veut.»