Le scrutin sur les élections législatives du 17 mai dernier aura marqué de son empreinte les autorités du pays et l'ensemble des acteurs qui animent la scène politique nationale. Le très faible taux de participation enregistré alors, somme toute une abstention record de la population, a carrément bouleversé la donne, donnant naissance à une série de mesures, à travers lesquelles les autorités tentent d'expliquer cette attitude abstentionniste des électeurs potentiels et partant, préconiser des mécanismes susceptibles de remédier à cette situation à l'approche d'un autre rendez-vous électoral. Ainsi, après avoir fait endosser la responsabilité de l'abstention aux «petits partis», à travers l'amendement des articles 82 et 109 de la loi électorale approuvée par les parlementaires, voilà que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales met de nouveau le doigt sur la plaie, cette fois-ci après mûre réflexion, puisque près de trois mois se sont écoulés depuis les législatives du 17 mai. Yazid Zerhouni a, en effet, précisé que 4 millions d'électeurs ayant boudé les urnes lors du scrutin sur les législatives ont été destinataires de courriers les sommant de s'exprimer sur les raisons de leur abstention. C'est dire l'énorme casse-tête, induit par l'attitude populaire lors des législatives, et les craintes que nourrissent les autorités et les formations politiques de voir le même scénario se reproduire lors des prochaines élections communales et de wilaya prévues avant la fin de l'année en cours. Cependant, si l'Etat a exprimé sa déception face à cet état de fait, les partis politiques cachent mal la leur, à telle enseigne que rares sont ceux qui se sont attelés à examiner le désintérêt populaire et le divorce consommé entre la classe politique et son audimat. Hormis le Mouvement Islah qui a organisé un séminaire sur la question à Alger et débattu des raisons de cette dépréciation populaire, les autres formations, toutes aussi concernées, se sont murées dans un silence assourdissant, se contentant de déplorer cette abstention dans leurs discours occasionnels. Autrement dit, le spectre de l'abstention hante toujours les esprits, et la mesure adoptée par le ministère de l'Intérieur, même si elle répond au souci d'analyser le fond de la question et d'aller à la source du mal, risque du coup d'enfoncer encore plus le bouchon, d'autant que Zerhouni menace de rayer des listes électorales toute personne ne daignant pas répondre au courrier qui lui est adressé. Aussi, le département de l'Intérieur lui reste-il suffisamment de temps pour étudier les doléances des électeurs potentiels avant la tenue des élections locales qui s'approchent à grandes enjambées ? L'équation est difficile. Il convient ainsi de dire que le fort taux d'abstention enregistré lors des dernières législatives a chamboulé le paysage politique national, à commencer par les «petits partis» qui ont été les premiers à subir les répliques du «séisme» du 17 mai. Ensuite, les partis de l'alliance présidentielle dont la rencontre périodique est à chaque fois reportée. Le scrutin sur les élections législatives du 17 mai dernier aura marqué de son empreinte les autorités du pays et l'ensemble des acteurs qui animent la scène politique nationale. Le très faible taux de participation enregistré alors, somme toute une abstention record de la population, a carrément bouleversé la donne, donnant naissance à une série de mesures, à travers lesquelles les autorités tentent d'expliquer cette attitude abstentionniste des électeurs potentiels et partant, préconiser des mécanismes susceptibles de remédier à cette situation à l'approche d'un autre rendez-vous électoral. Ainsi, après avoir fait endosser la responsabilité de l'abstention aux «petits partis», à travers l'amendement des articles 82 et 109 de la loi électorale approuvée par les parlementaires, voilà que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales met de nouveau le doigt sur la plaie, cette fois-ci après mûre réflexion, puisque près de trois mois se sont écoulés depuis les législatives du 17 mai. Yazid Zerhouni a, en effet, précisé que 4 millions d'électeurs ayant boudé les urnes lors du scrutin sur les législatives ont été destinataires de courriers les sommant de s'exprimer sur les raisons de leur abstention. C'est dire l'énorme casse-tête, induit par l'attitude populaire lors des législatives, et les craintes que nourrissent les autorités et les formations politiques de voir le même scénario se reproduire lors des prochaines élections communales et de wilaya prévues avant la fin de l'année en cours. Cependant, si l'Etat a exprimé sa déception face à cet état de fait, les partis politiques cachent mal la leur, à telle enseigne que rares sont ceux qui se sont attelés à examiner le désintérêt populaire et le divorce consommé entre la classe politique et son audimat. Hormis le Mouvement Islah qui a organisé un séminaire sur la question à Alger et débattu des raisons de cette dépréciation populaire, les autres formations, toutes aussi concernées, se sont murées dans un silence assourdissant, se contentant de déplorer cette abstention dans leurs discours occasionnels. Autrement dit, le spectre de l'abstention hante toujours les esprits, et la mesure adoptée par le ministère de l'Intérieur, même si elle répond au souci d'analyser le fond de la question et d'aller à la source du mal, risque du coup d'enfoncer encore plus le bouchon, d'autant que Zerhouni menace de rayer des listes électorales toute personne ne daignant pas répondre au courrier qui lui est adressé. Aussi, le département de l'Intérieur lui reste-il suffisamment de temps pour étudier les doléances des électeurs potentiels avant la tenue des élections locales qui s'approchent à grandes enjambées ? L'équation est difficile. Il convient ainsi de dire que le fort taux d'abstention enregistré lors des dernières législatives a chamboulé le paysage politique national, à commencer par les «petits partis» qui ont été les premiers à subir les répliques du «séisme» du 17 mai. Ensuite, les partis de l'alliance présidentielle dont la rencontre périodique est à chaque fois reportée.