«Nous alimentons et approvisionnant normalement en liquiditès, tous nos clients» a indiqué au Midi Libre une source responsable au niveau de la Banque d'Algérie. «Nous alimentons et approvisionnant normalement en liquiditès, tous nos clients» a indiqué au Midi Libre une source responsable au niveau de la Banque d'Algérie. Le manque de liquidités auquel fait face Algérie-Poste depuis de longs mois continue à causer de grands désagréments aux citoyens. Presque dans la plupart des bureaux de cette entreprise et ce, sur l'ensemble du territoire national, l'opération de retrait d'argent est en train de devenir un véritable calvaire et est, par conséquent,loin d'être une simple sinécure. Souvent, les préposés aux guichets invoquent le manque de liquidités pour expliquer l'impossibilité pour les citoyens d'avoir accès à n'importe quelle somme qu'ils souhaiteraient retirer. Face à ce problème, la direction d'Algérie-Poste a «rationalisé» les retraits dans le but d'éviter une pénurie de liquidités dans ses bureaux et, partant, satisfaire un tant soit le plus grand nombre de clients. Cette situation qui perdure a, cependant, altéré sérieusement l'image de l'institution auprès de ses clients, ce qui a amené le premier responsable du secteur, le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la communication, à monter au créneau. Boudjemaa Haichour, rompant avec sa réserve habituelle, a, en effet, accusé la Banque d'Algérie, lui imputant la responsabilité de cette situation. Dans de récentes déclarations de presse, le ministre s'est élevé contre les retards d'approvisionnement en argent liquide des bureaux de poste qui, a-t-il soutenu, « se fait au compte-goutte». Cette situation, selon lui, «est à l'origine de l'énorme pression que subit le personnel et notamment les guichetiers. Haichour a révélé aussi avoir saisi à maintes reprises la Banque d'Algérie pour mettre fin à cette situation, mais en vain puisque rien n'a changé et les citoyens continuent de faire les frais de cette « anomalie». Face à ces explications du ministre, il était évident que la Banque des banques n'allait pas rester murée dans le silence. «Nous alimentons et approvisionnant normalement en liquide, tous nos clients» a indiqué au Midi Libre une source responsable au niveau de la Banque d'Algérie. Contacté pour en savoir plus sur cette affaire, cette même source, qui a souhaité garder l'anonymat, dira encore qu'«il n'y a aucun problème à notre niveau et que la Banque d'Algérie n'est pas responsable au-delà de ses prérogatives». Notre interlocuteur, qui soit dit en passant a souligné que «la Banque d'Algérie ne veut pas polémiquer sur ce sujet»,a ajouté, toutefois, que «ce n'est pas à notre institution financière de gérer les pics de trésorerie d'Algérie Poste car cela se situe à leur niveau». Il laisse ainsi clairement entendre que ce problème relève d'une mauvaise gestion de cette entreprise de ses besoins en liquide qui connaissent des fluctuations. Allant dans le même sens que la version de la Banque d'Algérie certains spécialistes considèrent que la responsabilité incombe entièrement à Algérie Poste. Cette dernière, selon des milieux financiers, a émis une instruction en 2005 qui plafonne le montant financier pour les bureaux de poste. Ainsi, ce montant a été fixé à 3 millions de dinars pour les bureaux de niveau 3 et 1.5 million de dinars pour ceux de niveau 4. Ces bureaux se situent dans des circonscriptions administratives soumises à une grande pression. Mais cette thèse est réfutée par Algérie-Poste qui soutient mordicus que la Banque d'Algérie assume l'entière responsabilité du manque de liquidités et, pour preuve, selon un communiqué de presse de la direction générale de l'entreprise publié sur les colonnes d'un confrère, la demande du mois de juillet dernier n'a été satisfaite qu'à hauteur de 40% seulement au niveau de 10 wilayas du pays. Qui croire ? Pendant ce temps, le calvaire des clients perdure. Le manque de liquidités auquel fait face Algérie-Poste depuis de longs mois continue à causer de grands désagréments aux citoyens. Presque dans la plupart des bureaux de cette entreprise et ce, sur l'ensemble du territoire national, l'opération de retrait d'argent est en train de devenir un véritable calvaire et est, par conséquent,loin d'être une simple sinécure. Souvent, les préposés aux guichets invoquent le manque de liquidités pour expliquer l'impossibilité pour les citoyens d'avoir accès à n'importe quelle somme qu'ils souhaiteraient retirer. Face à ce problème, la direction d'Algérie-Poste a «rationalisé» les retraits dans le but d'éviter une pénurie de liquidités dans ses bureaux et, partant, satisfaire un tant soit le plus grand nombre de clients. Cette situation qui perdure a, cependant, altéré sérieusement l'image de l'institution auprès de ses clients, ce qui a amené le premier responsable du secteur, le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la communication, à monter au créneau. Boudjemaa Haichour, rompant avec sa réserve habituelle, a, en effet, accusé la Banque d'Algérie, lui imputant la responsabilité de cette situation. Dans de récentes déclarations de presse, le ministre s'est élevé contre les retards d'approvisionnement en argent liquide des bureaux de poste qui, a-t-il soutenu, « se fait au compte-goutte». Cette situation, selon lui, «est à l'origine de l'énorme pression que subit le personnel et notamment les guichetiers. Haichour a révélé aussi avoir saisi à maintes reprises la Banque d'Algérie pour mettre fin à cette situation, mais en vain puisque rien n'a changé et les citoyens continuent de faire les frais de cette « anomalie». Face à ces explications du ministre, il était évident que la Banque des banques n'allait pas rester murée dans le silence. «Nous alimentons et approvisionnant normalement en liquide, tous nos clients» a indiqué au Midi Libre une source responsable au niveau de la Banque d'Algérie. Contacté pour en savoir plus sur cette affaire, cette même source, qui a souhaité garder l'anonymat, dira encore qu'«il n'y a aucun problème à notre niveau et que la Banque d'Algérie n'est pas responsable au-delà de ses prérogatives». Notre interlocuteur, qui soit dit en passant a souligné que «la Banque d'Algérie ne veut pas polémiquer sur ce sujet»,a ajouté, toutefois, que «ce n'est pas à notre institution financière de gérer les pics de trésorerie d'Algérie Poste car cela se situe à leur niveau». Il laisse ainsi clairement entendre que ce problème relève d'une mauvaise gestion de cette entreprise de ses besoins en liquide qui connaissent des fluctuations. Allant dans le même sens que la version de la Banque d'Algérie certains spécialistes considèrent que la responsabilité incombe entièrement à Algérie Poste. Cette dernière, selon des milieux financiers, a émis une instruction en 2005 qui plafonne le montant financier pour les bureaux de poste. Ainsi, ce montant a été fixé à 3 millions de dinars pour les bureaux de niveau 3 et 1.5 million de dinars pour ceux de niveau 4. Ces bureaux se situent dans des circonscriptions administratives soumises à une grande pression. Mais cette thèse est réfutée par Algérie-Poste qui soutient mordicus que la Banque d'Algérie assume l'entière responsabilité du manque de liquidités et, pour preuve, selon un communiqué de presse de la direction générale de l'entreprise publié sur les colonnes d'un confrère, la demande du mois de juillet dernier n'a été satisfaite qu'à hauteur de 40% seulement au niveau de 10 wilayas du pays. Qui croire ? Pendant ce temps, le calvaire des clients perdure.