Les pays du Moyen-Orient redéfinissent leur vision géostratégique vis-à-vis du Maghreb et de l'Algérie en particulier. L'intérêt géoéconomique est certes prépondérant dans la stratégie des monarchies du Golfe vis-à-vis de l'Algérie. Cependant, on assiste à un regain d'intérêt géopolitique envers l'Algérie. Depuis les tentatives de normalisation sécuritaire et politique du président Bouteflika, les royautés et les pays de cette région ont affiché leur volonté de renforcer la coopération privilégiée avec Alger. L'Algérie, qui était isolée pendant la décennie noire, redevient un enjeu de la politique régionale maghrébine. Les découvertes pétrolières et les réserves de change renforcent la crédibilité d'une Algérie «Etat-pivot». Loin de se contenter d'apporter son soutien conditionnel (participation politique élargie, élections libres, libéralisation économique et lutte anti-corruption) à la politique du Président algérien, ces pays ouvrent la coopération avec l'Algérie dans tous les secteurs d'activité. Autrement dit, l'Algérie attire de plus en plus les investisseurs arabes. Malgré les contraintes administratives, les pays arabes ont une vision positive de l'avenir de l'investissement en Algérie. Selon l'agence nationale de développement des investissements (ANDI), les capitaux provenant des pays arabes sont en passe de booster l'économie en Algérie et déclasser, de fait, les Occidentaux, en général, et l'Union européenne, en particulier, en matière d'investissements étrangers directs. La part des capitaux arabes sur ce total est de près de 80% selon le classement de l'organe veillant sur la promotion et le soutien des investisseurs en Algérie (Andi). L'Iran, considéré comme une puissance dans cette région, emboîte le pas à ses voisins et compte aussi investir le marché algérien. La dernière visite du président iranien en dit long sur les intentions de cet Etat afin de «mettre un pied» dans la région. Certains estiment que ces visites vont aboutir à un partenariat stratégique qui remettra en cause «certains axes» qui étaient hostiles à l'Algérie. Les Egyptiens étaient les premiers à investir dans notre pays. Les succès remportés par ces derniers, surtout dans le domaine des télécommunications, a incité les autres pays arabes à s'intéresser à l'Algérie. Ce sont les groupes financiers des Emirats arabes unis (EAU) qui ont emboîté le pas au pays des pharaons. A cet égard, une enveloppe de 10 milliards de dollars a été investie en Algérie. D'autres Projets des Emiratis sont lancés dans l'hôtellerie, la promotion immobilière et la production de matériaux de construction. Les Emiratis reprennent, également, une partie du chantier naval, une autre partie du production de plate-forme pétrolière, des équipements destinés aux stations de dessalement de l'eau de mer, de production d'électricité et un projet de production industrielle intégré. En tout, ce sont pas moins de 28 milliards de dollars que les Emiratis comptent investir dans notre pays. Le Koweït a, en outre, dans son portefeuille la bagatelle de 120 milliards de dollars, une somme prête à être investie et ne cherche que des projets réels d'investissement. Des entreprises du Qatar et de l'Arabie saoudite commencent, elles aussi, à s'intéresser à l'Algérie. Ce regain d'intérêt pour le marché algérien est tel que les investisseurs désireux réellement investir en Algérie ne s'attardent pas trop sur ces aspects. Ils savent que le marché continue à s'ouvrir, que l'administration poursuit ses réformes et que la législation a considérablement évolué. A ce juste titre, la réalité a démontré que les investissements hors hydrocarbures réussis en Algérie sont, pour la plupart, à mettre à l'actif des investisseurs arabes, tant au plan de la quantité que celui de la qualité. Les pays du Moyen-Orient redéfinissent leur vision géostratégique vis-à-vis du Maghreb et de l'Algérie en particulier. L'intérêt géoéconomique est certes prépondérant dans la stratégie des monarchies du Golfe vis-à-vis de l'Algérie. Cependant, on assiste à un regain d'intérêt géopolitique envers l'Algérie. Depuis les tentatives de normalisation sécuritaire et politique du président Bouteflika, les royautés et les pays de cette région ont affiché leur volonté de renforcer la coopération privilégiée avec Alger. L'Algérie, qui était isolée pendant la décennie noire, redevient un enjeu de la politique régionale maghrébine. Les découvertes pétrolières et les réserves de change renforcent la crédibilité d'une Algérie «Etat-pivot». Loin de se contenter d'apporter son soutien conditionnel (participation politique élargie, élections libres, libéralisation économique et lutte anti-corruption) à la politique du Président algérien, ces pays ouvrent la coopération avec l'Algérie dans tous les secteurs d'activité. Autrement dit, l'Algérie attire de plus en plus les investisseurs arabes. Malgré les contraintes administratives, les pays arabes ont une vision positive de l'avenir de l'investissement en Algérie. Selon l'agence nationale de développement des investissements (ANDI), les capitaux provenant des pays arabes sont en passe de booster l'économie en Algérie et déclasser, de fait, les Occidentaux, en général, et l'Union européenne, en particulier, en matière d'investissements étrangers directs. La part des capitaux arabes sur ce total est de près de 80% selon le classement de l'organe veillant sur la promotion et le soutien des investisseurs en Algérie (Andi). L'Iran, considéré comme une puissance dans cette région, emboîte le pas à ses voisins et compte aussi investir le marché algérien. La dernière visite du président iranien en dit long sur les intentions de cet Etat afin de «mettre un pied» dans la région. Certains estiment que ces visites vont aboutir à un partenariat stratégique qui remettra en cause «certains axes» qui étaient hostiles à l'Algérie. Les Egyptiens étaient les premiers à investir dans notre pays. Les succès remportés par ces derniers, surtout dans le domaine des télécommunications, a incité les autres pays arabes à s'intéresser à l'Algérie. Ce sont les groupes financiers des Emirats arabes unis (EAU) qui ont emboîté le pas au pays des pharaons. A cet égard, une enveloppe de 10 milliards de dollars a été investie en Algérie. D'autres Projets des Emiratis sont lancés dans l'hôtellerie, la promotion immobilière et la production de matériaux de construction. Les Emiratis reprennent, également, une partie du chantier naval, une autre partie du production de plate-forme pétrolière, des équipements destinés aux stations de dessalement de l'eau de mer, de production d'électricité et un projet de production industrielle intégré. En tout, ce sont pas moins de 28 milliards de dollars que les Emiratis comptent investir dans notre pays. Le Koweït a, en outre, dans son portefeuille la bagatelle de 120 milliards de dollars, une somme prête à être investie et ne cherche que des projets réels d'investissement. Des entreprises du Qatar et de l'Arabie saoudite commencent, elles aussi, à s'intéresser à l'Algérie. Ce regain d'intérêt pour le marché algérien est tel que les investisseurs désireux réellement investir en Algérie ne s'attardent pas trop sur ces aspects. Ils savent que le marché continue à s'ouvrir, que l'administration poursuit ses réformes et que la législation a considérablement évolué. A ce juste titre, la réalité a démontré que les investissements hors hydrocarbures réussis en Algérie sont, pour la plupart, à mettre à l'actif des investisseurs arabes, tant au plan de la quantité que celui de la qualité.