Jamais la pomme de terre, une denrée jadis réservée aux pauvres n'a autant fait parler d'elle pour son prix hors de portée. Jamais la pomme de terre, une denrée jadis réservée aux pauvres n'a autant fait parler d'elle pour son prix hors de portée. Alors que les pouvoirs publics ont importé des quantités considérables de pommes de terre à des prix moins-disants pour parer à la flambée des prix de ce turbulance, on ne peut plus inquiétante surtout à l'approche du mois de Ramadhan, celle-ci est tombée entre les mains d'intermédiaires sans vergogne qui fixent les prix à leur guise profitant de l'absence de régulation des circuits parallèles. Jamais la pomme de terre, une denrée jadis réservée aux pauvres n'a autant fait parler d'elle pour son prix hors de portée. Pour parer à cette hausse vertigineuse, les pouvoirs publics ont élaboré une stratégie visant à abaisser le prix de la pomme de terre en assurant une autre source d'approvisionnement, à savoir le Canada ou encore le Danemark pour un prix avoisinant les 35 DA le kilo annoncé au départ par les pouvoirs publics. Mais une fois sur les étals, la pomme de terre importée ne connaît pas l'engouement escompté en raison de son prix, lui aussi élevé frôlant les 50 DA. La raison essentielle, nous dit un marchand de pommes de terre rencontré au marché Ali Mellah d'Alger, et bien au fait des fluctuations que connaît le marché de ce légume, revient selon lui aux «pratiques spéculatives des maquignons qui n'ont pas apprécié la décision des autorités de vouloir baisser le prix de la pomme de terre, remettant en cause par là tous les bénéfices de la spéculation sur la pomme de terre cultivée localement, lesquels ont fait main basse en achetant des quantités considérables de ladite pomme de terre importée pour ainsi instaurer un diktat sur les prix faisant la pluie et le beau temps sur le marché de la pomme de terre», explique-t-il. En réalité, la pratique est connue et usitée depuis fort longtemps, l'on se demanderait alors pourquoi les pouvoirs publics n'ont pas réussi à contrecarrer ces pratiques. Comment la pomme de terre importée arrive à échapper aux circuits conventionnels et tombe finalement entre les mains des intermédiaires, n'était l'absence de mécanismes de contrôle et de régulation qui font cruellement défaut vu l'ampleur incommensurable du pouvoir de nuisance de ces maquignons ? S'agit-il pour autant de pratiques imparables traduisant sur le terrain un aveu de faiblesse de la part des autorités? En effet, le marché n'a jamais montré autant de failles que cette fois-ci et suppose l'urgence d'une intervention des autorités devant réguler le marché et mettre le holà aux pratiques qui n'honorent aucunement leurs auteurs, ces spéculateurs qui, toute honte bue, pratiquent à leur guise de la surenchère sur ce produit de base. Même constat s'agissant de la pomme de terre locale prise en otage par les intermédiaires qui achètent toutes les récoltes auprès des producteurs pour les stocker dans le but d'approvisionner le marché au compte-goutes en favorisant la demande par rapport à l'offre, ce qui cause une augmentation naturelle du prix au grand dam du consommateur qui trime ne sachant plus à quel saint se vouer pour joindre les deux bouts. A ce titre, on peut dire qu'il a bon dos le consommateur, il en a surtout gros sur la patate assistant impuissant qu'il est à la flambée des prix. Surtout que l'approche du mois sacré du Ramadan n'arrange pas les choses puisque les marchands s'attendent à une recrudescence dans la hausse des prix. Pour autant, les marchands interrogés au marché Ali Mellah ne cachent pas leur inquiétude et annoncent un «prix avoisinant les 100 dinars surtout qu'en ce moment, comme par hasard à l'approche du Ramadan, nous avons constaté un manque sur le marché de vente en gros», soulignent-ils de concert. Donc, à en croire les marchands de pomme de terre, le prix de cette dernière connaîtra forcément une hausse. Cependant, il est bien connu par le commun des mortels, quand il s'agit de gros sous, les valeurs s'effacent en faveur de vils micmacs conjoncturels. Décidément, il serait urgent de mettre le holà à la main basse des spéculateurs sur la pomme de terre en élaborant une stratégie visant à contenir le contrôle du marché dans la sphère des pouvoirs publics. En d'autres termes, casser les circuits de commercialisations parallèles qui favorisent la surenchère. Désormais, le seul gage de la stabilité du marché. Enfin, la pomme de terre plus chère que la banane. Tout un paradoxe ! Alors que les pouvoirs publics ont importé des quantités considérables de pommes de terre à des prix moins-disants pour parer à la flambée des prix de ce turbulance, on ne peut plus inquiétante surtout à l'approche du mois de Ramadhan, celle-ci est tombée entre les mains d'intermédiaires sans vergogne qui fixent les prix à leur guise profitant de l'absence de régulation des circuits parallèles. Jamais la pomme de terre, une denrée jadis réservée aux pauvres n'a autant fait parler d'elle pour son prix hors de portée. Pour parer à cette hausse vertigineuse, les pouvoirs publics ont élaboré une stratégie visant à abaisser le prix de la pomme de terre en assurant une autre source d'approvisionnement, à savoir le Canada ou encore le Danemark pour un prix avoisinant les 35 DA le kilo annoncé au départ par les pouvoirs publics. Mais une fois sur les étals, la pomme de terre importée ne connaît pas l'engouement escompté en raison de son prix, lui aussi élevé frôlant les 50 DA. La raison essentielle, nous dit un marchand de pommes de terre rencontré au marché Ali Mellah d'Alger, et bien au fait des fluctuations que connaît le marché de ce légume, revient selon lui aux «pratiques spéculatives des maquignons qui n'ont pas apprécié la décision des autorités de vouloir baisser le prix de la pomme de terre, remettant en cause par là tous les bénéfices de la spéculation sur la pomme de terre cultivée localement, lesquels ont fait main basse en achetant des quantités considérables de ladite pomme de terre importée pour ainsi instaurer un diktat sur les prix faisant la pluie et le beau temps sur le marché de la pomme de terre», explique-t-il. En réalité, la pratique est connue et usitée depuis fort longtemps, l'on se demanderait alors pourquoi les pouvoirs publics n'ont pas réussi à contrecarrer ces pratiques. Comment la pomme de terre importée arrive à échapper aux circuits conventionnels et tombe finalement entre les mains des intermédiaires, n'était l'absence de mécanismes de contrôle et de régulation qui font cruellement défaut vu l'ampleur incommensurable du pouvoir de nuisance de ces maquignons ? S'agit-il pour autant de pratiques imparables traduisant sur le terrain un aveu de faiblesse de la part des autorités? En effet, le marché n'a jamais montré autant de failles que cette fois-ci et suppose l'urgence d'une intervention des autorités devant réguler le marché et mettre le holà aux pratiques qui n'honorent aucunement leurs auteurs, ces spéculateurs qui, toute honte bue, pratiquent à leur guise de la surenchère sur ce produit de base. Même constat s'agissant de la pomme de terre locale prise en otage par les intermédiaires qui achètent toutes les récoltes auprès des producteurs pour les stocker dans le but d'approvisionner le marché au compte-goutes en favorisant la demande par rapport à l'offre, ce qui cause une augmentation naturelle du prix au grand dam du consommateur qui trime ne sachant plus à quel saint se vouer pour joindre les deux bouts. A ce titre, on peut dire qu'il a bon dos le consommateur, il en a surtout gros sur la patate assistant impuissant qu'il est à la flambée des prix. Surtout que l'approche du mois sacré du Ramadan n'arrange pas les choses puisque les marchands s'attendent à une recrudescence dans la hausse des prix. Pour autant, les marchands interrogés au marché Ali Mellah ne cachent pas leur inquiétude et annoncent un «prix avoisinant les 100 dinars surtout qu'en ce moment, comme par hasard à l'approche du Ramadan, nous avons constaté un manque sur le marché de vente en gros», soulignent-ils de concert. Donc, à en croire les marchands de pomme de terre, le prix de cette dernière connaîtra forcément une hausse. Cependant, il est bien connu par le commun des mortels, quand il s'agit de gros sous, les valeurs s'effacent en faveur de vils micmacs conjoncturels. Décidément, il serait urgent de mettre le holà à la main basse des spéculateurs sur la pomme de terre en élaborant une stratégie visant à contenir le contrôle du marché dans la sphère des pouvoirs publics. En d'autres termes, casser les circuits de commercialisations parallèles qui favorisent la surenchère. Désormais, le seul gage de la stabilité du marché. Enfin, la pomme de terre plus chère que la banane. Tout un paradoxe !