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La communauté yézidie face à la violence
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 08 - 2007

Les attentats meurtriers survenus dans le nord de l'Irak ont touché la minorité yézidie, des pré-islamiques qui tentent de survivre aux turbulences interconfessionnelles secouant le pays. Cette communauté, dont les membres sont estimés à quelque 500.000 personnes, est une minorité religieuse de langue kurde installée dans le nord de l'Irak et qui considère le diable comme le chef des anges. Les fidèles de cette religion ésotérique, créée au XIIe siècle par cheikh Adi ben Moussafir (né à Damas et mort en 1160 à Lalish, au Kurdistan), vénèrent principalement Malak Taus, qui dirige les archanges et est souvent représenté par un paon. Chrétiens et musulmans identifient, eux, Malak Taus à Lucifer ou Satan, provoquant une croyance populaire qui fait des Yézidis des adorateurs du diable, bien qu'il leur soit interdit de prononcer le mot "diable". Cette secte, dont les membres ne peuvent pas se convertir à d'autres religions, est divisée en six classes: les princes, les cheikhs, les sénateurs, les prédicateurs, les ascètes et enfin les fidèles qui représentent 70% de la communauté. Les mariages entre castes sont interdits. Persécutés pendant des siècles, leur droit à pratiquer leur culte est reconnu dans la nouvelle constitution irakienne. La communauté yézidie dispose de trois députés, sur les 275 sièges à l'Assemblée nationale irakienne, élus sur la liste kurde, et de deux sièges sur 111 au Parlement autonome kurde. Outre l'Irak, ses fidèles sont dispersés en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Turquie, en Russie et en Syrie. La secte a tenté de demeurer à distance des conflits sectaires et politiques qui ensanglantent une grande partie de l'Irak, mais ces derniers mois, les relations avec les communautés sunnites voisines se sont gravement détériorées. Plusieurs milliers de Yézidis vivent encore autour de Mossoul, et leurs voix sont convoitées par les Kurdes dans la perspective d'un référendum prévu cette année pour décider de l'avenir de certaines régions, comme la ville multiethnique de Kirkouk, située dans une région riche en pétrole.
Les attentats meurtriers survenus dans le nord de l'Irak ont touché la minorité yézidie, des pré-islamiques qui tentent de survivre aux turbulences interconfessionnelles secouant le pays. Cette communauté, dont les membres sont estimés à quelque 500.000 personnes, est une minorité religieuse de langue kurde installée dans le nord de l'Irak et qui considère le diable comme le chef des anges. Les fidèles de cette religion ésotérique, créée au XIIe siècle par cheikh Adi ben Moussafir (né à Damas et mort en 1160 à Lalish, au Kurdistan), vénèrent principalement Malak Taus, qui dirige les archanges et est souvent représenté par un paon. Chrétiens et musulmans identifient, eux, Malak Taus à Lucifer ou Satan, provoquant une croyance populaire qui fait des Yézidis des adorateurs du diable, bien qu'il leur soit interdit de prononcer le mot "diable". Cette secte, dont les membres ne peuvent pas se convertir à d'autres religions, est divisée en six classes: les princes, les cheikhs, les sénateurs, les prédicateurs, les ascètes et enfin les fidèles qui représentent 70% de la communauté. Les mariages entre castes sont interdits. Persécutés pendant des siècles, leur droit à pratiquer leur culte est reconnu dans la nouvelle constitution irakienne. La communauté yézidie dispose de trois députés, sur les 275 sièges à l'Assemblée nationale irakienne, élus sur la liste kurde, et de deux sièges sur 111 au Parlement autonome kurde. Outre l'Irak, ses fidèles sont dispersés en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Turquie, en Russie et en Syrie. La secte a tenté de demeurer à distance des conflits sectaires et politiques qui ensanglantent une grande partie de l'Irak, mais ces derniers mois, les relations avec les communautés sunnites voisines se sont gravement détériorées. Plusieurs milliers de Yézidis vivent encore autour de Mossoul, et leurs voix sont convoitées par les Kurdes dans la perspective d'un référendum prévu cette année pour décider de l'avenir de certaines régions, comme la ville multiethnique de Kirkouk, située dans une région riche en pétrole.

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