Le syndicat de l'entreprise et la direction d'Arcelor Mittal Steel ont repris langue, avant-hier jeudi, au niveau du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, apprend-on de sources syndicales. C'est le premier contact entre les deux parties après le dépôt par le syndicat, mardi dernier, d'un préavis de grève illimitée dès le 22 août prochain. Le secrétaire général du syndicat, Smaïl Kouadria, nous a, en effet, indiqué hier qu'une réunion s'est tenue ce jeudi entre les deux parties et à laquelle la direction de l'entreprise a été représentée par le DRH et le directeur exécutif. Selon notre interlocuteur, «le syndicat ne pouvait pas refuser l'invitation de la direction à revenir à la table de négociations» avant d'ajouter : «Nous avons discuté des différents points que contient notre plateforme de revendications». Pour Smaïl Kouadria, cependant, «ce round de dialogue a surtout été l'occasion de déblayer le terrain, car les vraies négociations seront entamées lundi avec les émissaires de la multinationale dépêchés de Londres». Selon Kouadria, la multinationale aurait l'intention de dépêcher d'autres négociateurs. Ainsi, bien qu'il n'ait pu confirmer l'information, cette délégation pourrait être conduite par un certain Frank Pannier. Ce dernier est une vieille connaissance des syndicalistes puisqu'il a été leur interlocuteur en 2003. Outre sa parfaite connaissance du dossier du complexe d'El-Hadjar, Pannier présente aussi l'avantage de maîtriser la langue française, ce qui pourrait faciliter la négociation. Pour rappel, la multinationale a envoyé deux de ses cadres, mais les négociations qui ont eu lieu le 9 août dernier se sont soldées par un constat d'échec. Le syndicat conteste la mesure prise par la direction de l'entreprise consistant en la mise en retraite anticipée de 1.200 travailleurs et dénonce le fait de n'avoir pas été consultée. Pour les représentants des travailleurs, cette mesure cache une volonté de ce géant mondial de la sidérurgie, qui détient 70% d'actions de l'entreprise alors que l'Etat détient les 30 % restants, de procéder à une réduction du nombre du personnel, actuellement de l'ordre de plus de 8.000 personnes pour le ramener à hauteur de 5.000 travailleurs seulement. Le syndicat de l'entreprise et la direction d'Arcelor Mittal Steel ont repris langue, avant-hier jeudi, au niveau du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, apprend-on de sources syndicales. C'est le premier contact entre les deux parties après le dépôt par le syndicat, mardi dernier, d'un préavis de grève illimitée dès le 22 août prochain. Le secrétaire général du syndicat, Smaïl Kouadria, nous a, en effet, indiqué hier qu'une réunion s'est tenue ce jeudi entre les deux parties et à laquelle la direction de l'entreprise a été représentée par le DRH et le directeur exécutif. Selon notre interlocuteur, «le syndicat ne pouvait pas refuser l'invitation de la direction à revenir à la table de négociations» avant d'ajouter : «Nous avons discuté des différents points que contient notre plateforme de revendications». Pour Smaïl Kouadria, cependant, «ce round de dialogue a surtout été l'occasion de déblayer le terrain, car les vraies négociations seront entamées lundi avec les émissaires de la multinationale dépêchés de Londres». Selon Kouadria, la multinationale aurait l'intention de dépêcher d'autres négociateurs. Ainsi, bien qu'il n'ait pu confirmer l'information, cette délégation pourrait être conduite par un certain Frank Pannier. Ce dernier est une vieille connaissance des syndicalistes puisqu'il a été leur interlocuteur en 2003. Outre sa parfaite connaissance du dossier du complexe d'El-Hadjar, Pannier présente aussi l'avantage de maîtriser la langue française, ce qui pourrait faciliter la négociation. Pour rappel, la multinationale a envoyé deux de ses cadres, mais les négociations qui ont eu lieu le 9 août dernier se sont soldées par un constat d'échec. Le syndicat conteste la mesure prise par la direction de l'entreprise consistant en la mise en retraite anticipée de 1.200 travailleurs et dénonce le fait de n'avoir pas été consultée. Pour les représentants des travailleurs, cette mesure cache une volonté de ce géant mondial de la sidérurgie, qui détient 70% d'actions de l'entreprise alors que l'Etat détient les 30 % restants, de procéder à une réduction du nombre du personnel, actuellement de l'ordre de plus de 8.000 personnes pour le ramener à hauteur de 5.000 travailleurs seulement.