C'est un espace dédié à la littérature sous toutes ses formes qui vient d'ouvrir à la cité Adrar, à Béjaia. Ici, le nerf de la guerre n'est pas l'argent seul mais, et surtout, la conviction, voire la passion…Passion de lire. C'est un espace dédié à la littérature sous toutes ses formes qui vient d'ouvrir à la cité Adrar, à Béjaia. Ici, le nerf de la guerre n'est pas l'argent seul mais, et surtout, la conviction, voire la passion…Passion de lire. A l'ère des pizzerias, des fast-food et autres cafétérias, ouvrir une librairie relève de la gageure surtout si cette librairie est située dans un endroit plutôt désaxé, peu passager. «Je suis conscient que c'est une aventure mais je suis prêt à la vivre», dira Brahim Tazarart le fondateur et maître des lieux… C'est donc un espace dédié à la littérature sous toutes ses formes qui vient d'ouvrir à la cité Adrar, à Béjaia. Il est aisé de deviner qu'il ne peut y avoir qu'un intellectuel derrière cette idée, ici le nerf de la guerre n'est pas l'argent seul mais, et surtout, la conviction, voire la passion…Passion de lire mais aussi d'écrire car Brahim Tazarart est poète et écrivain en tamazight. Il est l'auteur, notamment, de « El Djarrath » (Traces de pas), un remarquable recueil de nouvelles et de « Salas D Nuja » ( Salas et Nouja ), un roman. Il a participé à la belle aventure, pénible mais très belle aventure, de Rivages, la fameuse revue poétique trilingue dont feu Tahar Djaout disait, dans Algérie actualités : « La première revue trilingue en Algérie, 'est pas née dans une grande université ni dans un grand centre urbain algérien mais dans une petite commune, celle de Tazmalt ». Brahim fut aussi de la longue épopée des « Poésiades de Béjaia. » Tira ne sera donc pas une librairie passive et muette. Elle s'annonce comme un repère, une oasis dans le monde de la bouffe. Pour sa première manifestation publique, Tira a organisé une vente dédicace pour permettre à Nasser Arbane de présenter et signer l'ouvrage : « Béjaïa et sa région », un livre que nous vous présenterons en détails dans une prochaine livraison. Sobrement achalandée (ce n'est là qu'un début) mais présentant l'essentiel de la littérature algérienne, la librairie Tira ( qui signifie « l'écriture » en tamazight) a accueilli un public où prédominent les représentants locaux de la presse nationale. Autant d'amis de Brahim venus saluer cette première et soutenir le projet en voie de réalisation. Les livres ont soudain pris vie, heureux d'être en si bonne compagnie, attendant des jours encore meilleurs ; ici la poussière n'aura jamais droit de cité… Le carnet d'adresses de la librairie regorge de noms plus ou moins connus qui défileront dans cet espace né de l'amour de la chose écrite. Les enfants auront également leur part, leur espace propre et leur catalogue, leurs manifestations. C'est une idée simple mais combien prometteuse, importante : il faut effectivement habituer l'enfant à la lecture dès son plus jeune âge, c'est la formation du lecteur de demain, un pari à gagner sur les activités infantiles passives, voire nocives comme la télévision sans dosage, les jeux vidéos abrutissants. Lire, oui ! Mais écrire aussi : Tira est également une maison d'édition qui compte déjà deux projets : une édition bilingue, arabe-tamazight' de «Cerise rouge sur carreaux blancs», grande poésie -érotique- de Mara El Masri ainsi qu'un roman, en français, de Rachid Oulebsir, «Le dernier kabyle». Enfin un magazine littéraire viendra probablement enrichir la panoplie de Tira. A l'ère des pizzerias, des fast-food et autres cafétérias, ouvrir une librairie relève de la gageure surtout si cette librairie est située dans un endroit plutôt désaxé, peu passager. «Je suis conscient que c'est une aventure mais je suis prêt à la vivre», dira Brahim Tazarart le fondateur et maître des lieux… C'est donc un espace dédié à la littérature sous toutes ses formes qui vient d'ouvrir à la cité Adrar, à Béjaia. Il est aisé de deviner qu'il ne peut y avoir qu'un intellectuel derrière cette idée, ici le nerf de la guerre n'est pas l'argent seul mais, et surtout, la conviction, voire la passion…Passion de lire mais aussi d'écrire car Brahim Tazarart est poète et écrivain en tamazight. Il est l'auteur, notamment, de « El Djarrath » (Traces de pas), un remarquable recueil de nouvelles et de « Salas D Nuja » ( Salas et Nouja ), un roman. Il a participé à la belle aventure, pénible mais très belle aventure, de Rivages, la fameuse revue poétique trilingue dont feu Tahar Djaout disait, dans Algérie actualités : « La première revue trilingue en Algérie, 'est pas née dans une grande université ni dans un grand centre urbain algérien mais dans une petite commune, celle de Tazmalt ». Brahim fut aussi de la longue épopée des « Poésiades de Béjaia. » Tira ne sera donc pas une librairie passive et muette. Elle s'annonce comme un repère, une oasis dans le monde de la bouffe. Pour sa première manifestation publique, Tira a organisé une vente dédicace pour permettre à Nasser Arbane de présenter et signer l'ouvrage : « Béjaïa et sa région », un livre que nous vous présenterons en détails dans une prochaine livraison. Sobrement achalandée (ce n'est là qu'un début) mais présentant l'essentiel de la littérature algérienne, la librairie Tira ( qui signifie « l'écriture » en tamazight) a accueilli un public où prédominent les représentants locaux de la presse nationale. Autant d'amis de Brahim venus saluer cette première et soutenir le projet en voie de réalisation. Les livres ont soudain pris vie, heureux d'être en si bonne compagnie, attendant des jours encore meilleurs ; ici la poussière n'aura jamais droit de cité… Le carnet d'adresses de la librairie regorge de noms plus ou moins connus qui défileront dans cet espace né de l'amour de la chose écrite. Les enfants auront également leur part, leur espace propre et leur catalogue, leurs manifestations. C'est une idée simple mais combien prometteuse, importante : il faut effectivement habituer l'enfant à la lecture dès son plus jeune âge, c'est la formation du lecteur de demain, un pari à gagner sur les activités infantiles passives, voire nocives comme la télévision sans dosage, les jeux vidéos abrutissants. Lire, oui ! Mais écrire aussi : Tira est également une maison d'édition qui compte déjà deux projets : une édition bilingue, arabe-tamazight' de «Cerise rouge sur carreaux blancs», grande poésie -érotique- de Mara El Masri ainsi qu'un roman, en français, de Rachid Oulebsir, «Le dernier kabyle». Enfin un magazine littéraire viendra probablement enrichir la panoplie de Tira.