Afin de décortiquer et étudier soigneusement l'évolution des marchés des produits alimentaires de large consommation et contribuer efficacement à juguler la hausse anarchique et excessive des prix des produits de première nécessité, une rencontre aura probablement lieu en septembre prochain entre le gouvernement et les organisations patronales. Afin de décortiquer et étudier soigneusement l'évolution des marchés des produits alimentaires de large consommation et contribuer efficacement à juguler la hausse anarchique et excessive des prix des produits de première nécessité, une rencontre aura probablement lieu en septembre prochain entre le gouvernement et les organisations patronales. La récente flambée des prix des denrées alimentaires et des produits de large consommation a poussé les associations patronales à intervenir auprès des pouvoirs publics pour les sensibiliser et attirer leur attention sur les risques d'une dérive sociale pouvant découler de la spirale inflationniste, de plus en plus galopante, notamment à l'approche du mois sacré de ramadan. Généralement, les prix des produits de première nécessité durant le mois sacré deviennent incontrôlables et inabordables. Craignant un mécontentement populaire et une paupérisation des couches sociales les plus défavorisées de la population, les organisations patronales sont, donc, montées au créneau pour dénoncer cette augmentation inquiétante des prix. Après l'annonce par le gouvernement de la création d'un comité ad hoc de suivi quotidien des tendances et de l'évolution du marché, plusieurs organisations patronales, dont la CAP, la CGEOA, la CIPA et la CEIMI, ont entamé une série de consultations en vue de trouver un consensus et des propositions communes à soumettre au Chef du gouvernement à la veille du mois de ramadan. Des tractations sont donc en cours actuellement entre les différentes organisations patronales pour rechercher les voies et les moyens de convaincre l'Exécutif de se pencher sérieusement sur la question des prix et leurs répercussions néfastes éventuelles sur le pouvoir d'achat de nombreuses familles. Il s'agit pour le patronat d'alléger le climat social et d'endiguer l'érosion inexorable du pouvoir d'achat des travailleurs, lesquels éprouvent d'énormes difficultés à joindre les deux bouts à la suite de la flambée récente des prix. Certains n'arrivant même pas à payer à temps les factures d'électricité, du loyer et de l'eau. Indispensable concertation gouvernement-patronat Rappelons que le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), l'ex-ministre de la PME-PMI, Réda Hamiani, a proposé la semaine dernière une série de suggestions au gouvernement visant notamment à assouplir le fardeau fiscal des entreprises, mais surtout, à soutenir les prix, et par voie de conséquence, éviter la détérioration du pouvoir d'achat des travailleurs après la hausse injustifiée des prix des produits de large consommation.Tout d'abord, le responsable du FCE a proposé au Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, d'assurer la parité du dinar en réévaluant la monnaie nationale pour la rendre convertible et diminuer le coût des produits alimentaires importés. Cette mesure tend à réduire l'inflation et la réévaluation du dinar, sachant que la suprématie monétaire de l'euro sur le dollar pénalise les importateurs privés algériens qui buttent sur des problèmes et des difficultés de détérioration des termes de l'échange et le manque de crédits financiers, ainsi que l'impossibilité d'accès au change pour faire face aux importations. Par ailleurs, le FCE a également proposé une augmentation du SMIG. Dans cet ordre d'idées, rappelons que récemment Louisa Hanoune, présidente du Parti des Travailleurs, a suggéré UN SMIG à 27. 500 DA, lors de l'université d'été à Boumerdès. Hamiani a également fait une proposition dans le sens de la réduction de la fiscalité douanière, fixée actuellement à 7 %, et de la TVA, taxe sur la valeur ajoutée fixée dont le taux est de 17 %. Face à cette conjoncture socioéconomique défavorable et à la veille d'une rentrée sociale particulièrement éprouvante en raison de la coïncidence de la rentrée scolaire et le début du ramadan, le gouvernement et le patronat sont décidés à agir dans le sens de la préservation du pouvoir d'achat des Algériens. La récente flambée des prix des denrées alimentaires et des produits de large consommation a poussé les associations patronales à intervenir auprès des pouvoirs publics pour les sensibiliser et attirer leur attention sur les risques d'une dérive sociale pouvant découler de la spirale inflationniste, de plus en plus galopante, notamment à l'approche du mois sacré de ramadan. Généralement, les prix des produits de première nécessité durant le mois sacré deviennent incontrôlables et inabordables. Craignant un mécontentement populaire et une paupérisation des couches sociales les plus défavorisées de la population, les organisations patronales sont, donc, montées au créneau pour dénoncer cette augmentation inquiétante des prix. Après l'annonce par le gouvernement de la création d'un comité ad hoc de suivi quotidien des tendances et de l'évolution du marché, plusieurs organisations patronales, dont la CAP, la CGEOA, la CIPA et la CEIMI, ont entamé une série de consultations en vue de trouver un consensus et des propositions communes à soumettre au Chef du gouvernement à la veille du mois de ramadan. Des tractations sont donc en cours actuellement entre les différentes organisations patronales pour rechercher les voies et les moyens de convaincre l'Exécutif de se pencher sérieusement sur la question des prix et leurs répercussions néfastes éventuelles sur le pouvoir d'achat de nombreuses familles. Il s'agit pour le patronat d'alléger le climat social et d'endiguer l'érosion inexorable du pouvoir d'achat des travailleurs, lesquels éprouvent d'énormes difficultés à joindre les deux bouts à la suite de la flambée récente des prix. Certains n'arrivant même pas à payer à temps les factures d'électricité, du loyer et de l'eau. Indispensable concertation gouvernement-patronat Rappelons que le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), l'ex-ministre de la PME-PMI, Réda Hamiani, a proposé la semaine dernière une série de suggestions au gouvernement visant notamment à assouplir le fardeau fiscal des entreprises, mais surtout, à soutenir les prix, et par voie de conséquence, éviter la détérioration du pouvoir d'achat des travailleurs après la hausse injustifiée des prix des produits de large consommation.Tout d'abord, le responsable du FCE a proposé au Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, d'assurer la parité du dinar en réévaluant la monnaie nationale pour la rendre convertible et diminuer le coût des produits alimentaires importés. Cette mesure tend à réduire l'inflation et la réévaluation du dinar, sachant que la suprématie monétaire de l'euro sur le dollar pénalise les importateurs privés algériens qui buttent sur des problèmes et des difficultés de détérioration des termes de l'échange et le manque de crédits financiers, ainsi que l'impossibilité d'accès au change pour faire face aux importations. Par ailleurs, le FCE a également proposé une augmentation du SMIG. Dans cet ordre d'idées, rappelons que récemment Louisa Hanoune, présidente du Parti des Travailleurs, a suggéré UN SMIG à 27. 500 DA, lors de l'université d'été à Boumerdès. Hamiani a également fait une proposition dans le sens de la réduction de la fiscalité douanière, fixée actuellement à 7 %, et de la TVA, taxe sur la valeur ajoutée fixée dont le taux est de 17 %. Face à cette conjoncture socioéconomique défavorable et à la veille d'une rentrée sociale particulièrement éprouvante en raison de la coïncidence de la rentrée scolaire et le début du ramadan, le gouvernement et le patronat sont décidés à agir dans le sens de la préservation du pouvoir d'achat des Algériens.