Le ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale, M. Brice Hortefeux, a indiqué que le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière était pour l'heure «légèrement en dessous» de l'objectif de 25.000 reconduites, fixées pour l'année 2007. Le ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale, M. Brice Hortefeux, a indiqué que le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière était pour l'heure «légèrement en dessous» de l'objectif de 25.000 reconduites, fixées pour l'année 2007. Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la France mène vraisemblablement une politique lepéniste (création d'un ministère de l'Identité nationale, rafles et stigmatisation des immigrés). Les sans-papiers, la plupart des travailleurs qui sont aux premières lignes d'une précarisation généralisée du travail, sont les plus visés par cette politique. Hier, après l'interpellation d'une quarantaine de ressortissants étrangers, dans la région de Lille, le préfet de ce département a décidé de reconduire 35 d'entre eux à la frontière. Sur les 42 sans-papiers grévistes de la faim et interpellés mardi dans la région de Lille, «35 sont en situation irrégulière et vont faire l'objet d'une mise en rétention administrative avant d'être éventuellement reconduits à la frontière», a indiqué, hier, le préfet du Nord-Pas-de-Calais. L'opération policière de mardi intervenait une semaine après la présentation d'un plan de «sortie de crise» par le préfet du Nord-Pas-de-Calais qui prévoit le réexamen des dossiers de 150 sans-papiers, la délivrance, dès le dépôt de la liste, d'un document leur permettant de circuler librement et la remise immédiate d'un titre provisoire pour ceux qui seront régularisés. Ce plan pose l'arrêt de la grève de la faim comme «un préalable non négociable», selon le préfet. Le Comité de soutien aux sans-papiers (CSP), soutenu par la Ligue française des droits de l'Homme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), a jugé ces propositions «irrecevables». Il a réclamé la régularisation de tous les grévistes de la faim ainsi que celle de quelque 500 autres sans-papiers dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture. Le gouvernement français réfute toute proposition de régularisation massive, optant pour une étude des dossiers au cas par cas. Plus d'une vingtaine de sans-papiers grévistes de la faim, dont certains depuis juin dernier, ont été par ailleurs hospitalisés. La situation des sans-papiers de Lille s'était tendue depuis l'interpellation d'environ 120 personnes le 1er août à la Bourse du travail où elles s'étaient installées depuis le 25 juillet. Le ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale, M. Brice Hortefeux, a indiqué que le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière était pour l'heure «légèrement en dessous» de l'objectif de 25.000 reconduites, fixé pour l'année 2007. Il avait estimé entre 200.000 et 400.000 le nombre des étrangers clandestins en France. Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la France mène vraisemblablement une politique lepéniste (création d'un ministère de l'Identité nationale, rafles et stigmatisation des immigrés). Les sans-papiers, la plupart des travailleurs qui sont aux premières lignes d'une précarisation généralisée du travail, sont les plus visés par cette politique. Hier, après l'interpellation d'une quarantaine de ressortissants étrangers, dans la région de Lille, le préfet de ce département a décidé de reconduire 35 d'entre eux à la frontière. Sur les 42 sans-papiers grévistes de la faim et interpellés mardi dans la région de Lille, «35 sont en situation irrégulière et vont faire l'objet d'une mise en rétention administrative avant d'être éventuellement reconduits à la frontière», a indiqué, hier, le préfet du Nord-Pas-de-Calais. L'opération policière de mardi intervenait une semaine après la présentation d'un plan de «sortie de crise» par le préfet du Nord-Pas-de-Calais qui prévoit le réexamen des dossiers de 150 sans-papiers, la délivrance, dès le dépôt de la liste, d'un document leur permettant de circuler librement et la remise immédiate d'un titre provisoire pour ceux qui seront régularisés. Ce plan pose l'arrêt de la grève de la faim comme «un préalable non négociable», selon le préfet. Le Comité de soutien aux sans-papiers (CSP), soutenu par la Ligue française des droits de l'Homme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), a jugé ces propositions «irrecevables». Il a réclamé la régularisation de tous les grévistes de la faim ainsi que celle de quelque 500 autres sans-papiers dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture. Le gouvernement français réfute toute proposition de régularisation massive, optant pour une étude des dossiers au cas par cas. Plus d'une vingtaine de sans-papiers grévistes de la faim, dont certains depuis juin dernier, ont été par ailleurs hospitalisés. La situation des sans-papiers de Lille s'était tendue depuis l'interpellation d'environ 120 personnes le 1er août à la Bourse du travail où elles s'étaient installées depuis le 25 juillet. Le ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale, M. Brice Hortefeux, a indiqué que le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière était pour l'heure «légèrement en dessous» de l'objectif de 25.000 reconduites, fixé pour l'année 2007. Il avait estimé entre 200.000 et 400.000 le nombre des étrangers clandestins en France.