à l'exception du PT, les partis politiques et même la société civile n'ont soufflé mot sur le sujet. Mais le hic dans tout ça, c'est le grand silence de la Centrale syndicale. à l'exception du PT, les partis politiques et même la société civile n'ont soufflé mot sur le sujet. Mais le hic dans tout ça, c'est le grand silence de la Centrale syndicale. Hormis le Forum des chefs d'entreprise (FCE), qui a daigné rompre le silence et dénoncer la furie qui s'est emparée de la mercuriale en cet été, aucune autre partie n'a levé le petit doigt pour le faire. Les organisations patronales, elles, ont attendu que le gouvernement réagisse en installant un comité de suivi, pour enfin décider de prendre au sérieux la chose. En outre, à l'exception du PT, les partis politiques et même la société civile n'ont soufflé mot sur le sujet. Mais le hic dans tout ça, c'est le grand silence de la Centrale syndicale. S'il y a une partie qui devra bien s'inquiéter de la situation actuelle, marquée notamment par une flambée spectaculaire des prix de première nécessité, c'est bel et bien le partenaire social. Or l'Union générale des travailleurs algériens ne semble pas s'émouvoir de l'érosion du pouvoir d'achat des Algériens. Et pourtant ce sont les ouvriers qui en pâtissent. Les petits surtout. Ceux dont le traitement mensuel ne dépasse pas ou équivaut au SNMG. Est-il logique que les patrons tirent la sonnette d'alarme, alors que la Centrale syndicale sombre dans l'indifférence ?! Peut-on concevoir que des syndiqués soient livrés à eux-mêmes dans une période aussi cruciale, bafoués qu'ils sont dans leur droit le plus absolu, à savoir le droit à une vie décente ? Désemparés, les travailleurs qui font face à une dure réalité, de surcroît à la veille de la rentrée scolaire et du mois de Ramadhan, deux rendez-vous qui mettront les ménages algériens dans une crise aiguë. Dans le milieu des ouvriers, la tension est vive. Ils ne peuvent plus se contenir. Ce qui augure d'une rentrée sociale explosive, avec la montée au créneau des syndicats autonomes, en l'absence très ressentie de l'UGTA. Cette dernière ne s'est manifestée en effet qu'à deux reprises cet été. A l'université d'été du PT et lors de la signature de l'accord mettant fin au conflit apposant les syndicalistes du complexe d'El Hadjar et la multinationale indienne Mittal Steel, où le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd n'a pas soufflé mot sur le sujet. Pis encore, point de réaction quant à la nouvelle mesure que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale voudrait introduire dans le nouveau code du travail en gestation. Ainsi, même la suppression des contrats à durée indéterminée (CDI) ne semble pas inquiéter non plus l'UGTA. Et pourtant, il y va de l'avenir du monde du travail et d'une frange sociale très large, rendue déjà assez vulnérable par l'érosion continuelle du pouvoir d'achat et la hausse des salaires qui reste au stade des promesses. Cette mesure, si elle venait à être instituée, mettrait en péril l'avenir du syndicalisme en Algérie, sachant que les travailleurs contractuels (CDD) n'ont pas le droit à l'exercice syndical, selon la loi. Maintenant, si la centrale syndicale censée défendre les droits de la classe ouvrière et sauvegarder les acquis syndicaux arrachés au terme de grands sacrifices, fait la sourde oreille et ferme les yeux devant des attaques pareilles, l'on peut déduire sans coup férir que le monde du travail est orphelin en Algérie. En tout état de cause, l'ébullition suscitée par la hausse exagérée des prix de la majorité des produits sur le marché n'augure pas d'une bonne rentrée sociale, bien qu'un calme précaire caractérise la situation, en dépit de la patience et de l'humilité dont fait preuve la société. Hormis le Forum des chefs d'entreprise (FCE), qui a daigné rompre le silence et dénoncer la furie qui s'est emparée de la mercuriale en cet été, aucune autre partie n'a levé le petit doigt pour le faire. Les organisations patronales, elles, ont attendu que le gouvernement réagisse en installant un comité de suivi, pour enfin décider de prendre au sérieux la chose. En outre, à l'exception du PT, les partis politiques et même la société civile n'ont soufflé mot sur le sujet. Mais le hic dans tout ça, c'est le grand silence de la Centrale syndicale. S'il y a une partie qui devra bien s'inquiéter de la situation actuelle, marquée notamment par une flambée spectaculaire des prix de première nécessité, c'est bel et bien le partenaire social. Or l'Union générale des travailleurs algériens ne semble pas s'émouvoir de l'érosion du pouvoir d'achat des Algériens. Et pourtant ce sont les ouvriers qui en pâtissent. Les petits surtout. Ceux dont le traitement mensuel ne dépasse pas ou équivaut au SNMG. Est-il logique que les patrons tirent la sonnette d'alarme, alors que la Centrale syndicale sombre dans l'indifférence ?! Peut-on concevoir que des syndiqués soient livrés à eux-mêmes dans une période aussi cruciale, bafoués qu'ils sont dans leur droit le plus absolu, à savoir le droit à une vie décente ? Désemparés, les travailleurs qui font face à une dure réalité, de surcroît à la veille de la rentrée scolaire et du mois de Ramadhan, deux rendez-vous qui mettront les ménages algériens dans une crise aiguë. Dans le milieu des ouvriers, la tension est vive. Ils ne peuvent plus se contenir. Ce qui augure d'une rentrée sociale explosive, avec la montée au créneau des syndicats autonomes, en l'absence très ressentie de l'UGTA. Cette dernière ne s'est manifestée en effet qu'à deux reprises cet été. A l'université d'été du PT et lors de la signature de l'accord mettant fin au conflit apposant les syndicalistes du complexe d'El Hadjar et la multinationale indienne Mittal Steel, où le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd n'a pas soufflé mot sur le sujet. Pis encore, point de réaction quant à la nouvelle mesure que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale voudrait introduire dans le nouveau code du travail en gestation. Ainsi, même la suppression des contrats à durée indéterminée (CDI) ne semble pas inquiéter non plus l'UGTA. Et pourtant, il y va de l'avenir du monde du travail et d'une frange sociale très large, rendue déjà assez vulnérable par l'érosion continuelle du pouvoir d'achat et la hausse des salaires qui reste au stade des promesses. Cette mesure, si elle venait à être instituée, mettrait en péril l'avenir du syndicalisme en Algérie, sachant que les travailleurs contractuels (CDD) n'ont pas le droit à l'exercice syndical, selon la loi. Maintenant, si la centrale syndicale censée défendre les droits de la classe ouvrière et sauvegarder les acquis syndicaux arrachés au terme de grands sacrifices, fait la sourde oreille et ferme les yeux devant des attaques pareilles, l'on peut déduire sans coup férir que le monde du travail est orphelin en Algérie. En tout état de cause, l'ébullition suscitée par la hausse exagérée des prix de la majorité des produits sur le marché n'augure pas d'une bonne rentrée sociale, bien qu'un calme précaire caractérise la situation, en dépit de la patience et de l'humilité dont fait preuve la société.