Suite aux scandales financiers qu'a connus le Croissant-Rouge algérien (CRA) en 2005, la police économique enquête actuellement sur la gestion opaque et douteuse des fonds et des dons mis à la disposition du CRA pour pouvoir enfin identifier les coupables, a révélé jeudi dernier, le ministre de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, lors d'une conférence de presse tenue en marge des travaux de l'assemblée générale du CRA au Palais des Nations. Créé en 1956, et s'appuyant actuellement sur un réseau de 25.000 volontaires et de 130 salariés, le Croissant-Rouge algérien s'est fixé la mission de prévenir et d'alléger les souffrances des plus vulnérables sans distinction de race, de religion, de conditions sociales ou d'appartenance politique. Cependant, cette organisation a été, durant de longues années, accusée de ne pas jouer son rôle et d'avoir trahi la confiance des citoyens, donneurs et volontaires. S'agissant de l'anomalie financière, le ministre de la Solidarité nationale parle d'abus de biens sociaux et dilapidations de deniers publics, ainsi que de l'existence étonnante de 41 comptes bancaires différents du CRA. M. Ould Abbès a indiqué également que certains responsables de cet organisme touchaient des rémunérations pouvant atteindre 300.000 dinars par mois, alors qu'ils étaient censés faire du bénévolat, sans toutefois fournir aucune information sur l'identité des personnes concernées par cette affaire. Qualifiant le scandale d'incompréhensible, M. Ould Abbès a indiqué, lors de la cérémonie d'ouverture de l'assemblée générale du CRA, qu'il ne pouvait plus s'empêcher d'exprimer sa colère à propos des détournements et corruptions qui ont eu dans cette importante organisation. Ce scandale, qui n'a fait qu'allonger la liste déjà longue des bavures enregistrées au niveau du CRA depuis déjà des années, a poussé en janvier 2005 les pouvoirs publics de mettre en place un comité de direction provisoire du CRA. Quant à la situation actuelle, le ministre affirme que les choses se sont améliorées. «Nous avions opéré un toilettage de l'institution de manière à lui rendre son opérationnalité effective, à en assainir le patrimoine et à l'étoffer aux moyens humains nécessaires», a-t-il expliqué. Suite aux scandales financiers qu'a connus le Croissant-Rouge algérien (CRA) en 2005, la police économique enquête actuellement sur la gestion opaque et douteuse des fonds et des dons mis à la disposition du CRA pour pouvoir enfin identifier les coupables, a révélé jeudi dernier, le ministre de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, lors d'une conférence de presse tenue en marge des travaux de l'assemblée générale du CRA au Palais des Nations. Créé en 1956, et s'appuyant actuellement sur un réseau de 25.000 volontaires et de 130 salariés, le Croissant-Rouge algérien s'est fixé la mission de prévenir et d'alléger les souffrances des plus vulnérables sans distinction de race, de religion, de conditions sociales ou d'appartenance politique. Cependant, cette organisation a été, durant de longues années, accusée de ne pas jouer son rôle et d'avoir trahi la confiance des citoyens, donneurs et volontaires. S'agissant de l'anomalie financière, le ministre de la Solidarité nationale parle d'abus de biens sociaux et dilapidations de deniers publics, ainsi que de l'existence étonnante de 41 comptes bancaires différents du CRA. M. Ould Abbès a indiqué également que certains responsables de cet organisme touchaient des rémunérations pouvant atteindre 300.000 dinars par mois, alors qu'ils étaient censés faire du bénévolat, sans toutefois fournir aucune information sur l'identité des personnes concernées par cette affaire. Qualifiant le scandale d'incompréhensible, M. Ould Abbès a indiqué, lors de la cérémonie d'ouverture de l'assemblée générale du CRA, qu'il ne pouvait plus s'empêcher d'exprimer sa colère à propos des détournements et corruptions qui ont eu dans cette importante organisation. Ce scandale, qui n'a fait qu'allonger la liste déjà longue des bavures enregistrées au niveau du CRA depuis déjà des années, a poussé en janvier 2005 les pouvoirs publics de mettre en place un comité de direction provisoire du CRA. Quant à la situation actuelle, le ministre affirme que les choses se sont améliorées. «Nous avions opéré un toilettage de l'institution de manière à lui rendre son opérationnalité effective, à en assainir le patrimoine et à l'étoffer aux moyens humains nécessaires», a-t-il expliqué.