Au moment où les institutions internationales en collaboration avec les grandes compagnies pétrolières internationales œuvrent à la réduction du torchage, certains pays ont eu recours davantage à ce procédé classique pour évacuer du gaz naturel libéré au cours de l'extraction pétrolière. Selon une étude de la Banque mondiale, 22 pays ont augmenté leur recours au torchage du gaz, 9 autres ont maintenu un niveau stable sur une période de 12 ans et 16 autres producteurs de gaz ont réduit considérablement leurs recours pour ce procédé en optant pour des installations moins polluantes au bénéfice de l'environnement. Parmi ces derniers, l'étude de la Banque mondiale compte l'Algérie qui a respecté ses engagements de venir à bout du système de torchage à horizon 2012, conformément au programme de développement environnemental pour lequel la compagnie nationale Sonatarch s'est beaucoup investie. Elaborée sur une période de 12 ans, cette étude, commandée et financée par le Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés (GGFR), a été réalisée par des chercheurs de l'Administration nationale de l'océan et de l'atmosphère des Etats-Unis d'Amérique (NOAA). Les résultats de l'étude ont révélé que les pays producteurs de pétrole et les compagnies pétrolières ont brûlé, en 2006, quelques 170 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ce qui représente 27 pour cent de la consommation totale de gaz naturel des Etats-Unis d'Amérique, et 5,5 % de la production mondiale pour cette même année. Le torchage a, par ailleurs, provoqué l'émission d'environ 400 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Au cours des dernières années, les efforts ont été intensifiés pour éliminer cette pratique, par exemple en réinjectant le gaz dans le sol pour stimuler la production pétrolière, ou en le transformant en gaz naturel liquéfié acheminé vers les marchés par méthanier puis gazoduc, ou utilisé sur place pour produire de l'électricité. Il n'en demeure pas moins que certains pays producteurs comme l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, l'Azerbaïdjan, la Chine, ou encore la Russie continuent de recourir à ce procédé alors que 16 autres pays ont réussi à réduire considérablement leurs volumes de gaz torchés entre 1995 et 2006. Devant les risques de réchauffement de la planète et les nuisances causées à l'environnement, la Banque mondiale et le gouvernement norvégien ont lancé, en 2002, l'initiative mondiale pour la réduction des gaz torchés (GGFR) qui compte aujourd'hui 12 pays partenaires et 10 partenaires industriels, dont les plus grandes compagnies pétrolières. Le GGFR a pour objectif premier de réunir l'ensemble des parties concernées à la table des négociations afin de lever les obstacles à une limitation du torchage à un niveau minimum. L'Algérie, à travers Sonatrach fait partie des partenaires actifs du GGFR. Au moment où les institutions internationales en collaboration avec les grandes compagnies pétrolières internationales œuvrent à la réduction du torchage, certains pays ont eu recours davantage à ce procédé classique pour évacuer du gaz naturel libéré au cours de l'extraction pétrolière. Selon une étude de la Banque mondiale, 22 pays ont augmenté leur recours au torchage du gaz, 9 autres ont maintenu un niveau stable sur une période de 12 ans et 16 autres producteurs de gaz ont réduit considérablement leurs recours pour ce procédé en optant pour des installations moins polluantes au bénéfice de l'environnement. Parmi ces derniers, l'étude de la Banque mondiale compte l'Algérie qui a respecté ses engagements de venir à bout du système de torchage à horizon 2012, conformément au programme de développement environnemental pour lequel la compagnie nationale Sonatarch s'est beaucoup investie. Elaborée sur une période de 12 ans, cette étude, commandée et financée par le Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés (GGFR), a été réalisée par des chercheurs de l'Administration nationale de l'océan et de l'atmosphère des Etats-Unis d'Amérique (NOAA). Les résultats de l'étude ont révélé que les pays producteurs de pétrole et les compagnies pétrolières ont brûlé, en 2006, quelques 170 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ce qui représente 27 pour cent de la consommation totale de gaz naturel des Etats-Unis d'Amérique, et 5,5 % de la production mondiale pour cette même année. Le torchage a, par ailleurs, provoqué l'émission d'environ 400 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Au cours des dernières années, les efforts ont été intensifiés pour éliminer cette pratique, par exemple en réinjectant le gaz dans le sol pour stimuler la production pétrolière, ou en le transformant en gaz naturel liquéfié acheminé vers les marchés par méthanier puis gazoduc, ou utilisé sur place pour produire de l'électricité. Il n'en demeure pas moins que certains pays producteurs comme l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, l'Azerbaïdjan, la Chine, ou encore la Russie continuent de recourir à ce procédé alors que 16 autres pays ont réussi à réduire considérablement leurs volumes de gaz torchés entre 1995 et 2006. Devant les risques de réchauffement de la planète et les nuisances causées à l'environnement, la Banque mondiale et le gouvernement norvégien ont lancé, en 2002, l'initiative mondiale pour la réduction des gaz torchés (GGFR) qui compte aujourd'hui 12 pays partenaires et 10 partenaires industriels, dont les plus grandes compagnies pétrolières. Le GGFR a pour objectif premier de réunir l'ensemble des parties concernées à la table des négociations afin de lever les obstacles à une limitation du torchage à un niveau minimum. L'Algérie, à travers Sonatrach fait partie des partenaires actifs du GGFR.