Le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, aura fort à faire, aujourd'hui, à l'occasion de la rencontre avec les anciens militants qui ont pris le maquis en 1963. Cette rencontre nationale des anciens de 1963 a été programmée à la dernière minute par le leader du parti en vue de désamorcer la crise qui couve depuis quelques mois au sein de ce parti et face à laquelle les anciens de 1963 ont pesé de tout leur poids. Cette rencontre sera mise à profit par les deux parties pour battre en brèche tous les griefs retenus contre la nouvelle direction à qui on reproche un «autoritarisme», et une conduite contraire aux recommandations. Durant cette journée, Hocine Aït Ahmed sera présent à la cérémonie de transfert de la stèle de l'un des premiers militants du FFS, Belaïd Aït Idri, mort en 1964, de sa commune natale d'Aït Yahia vers le siège national du parti avant de repartir à Zeralda pour assister à la convention thématique, dont les travaux seront présidés par Mohamed Amokrane Chérifi. Plusieurs personnalités nationales et politiques ont été conviées à cette rencontre. Une délégation d'anciens de 1963 sera invitée à y prendre part, selon une source interne du parti qui ajoute que «les préparatifs de ce rendez-vous se poursuivent toujours». En plus de l'organisation de la réunion du secrétariat national et celle de la commission nationale de préparation du congrès et la convention thématique, le FFS s'apprête à tenir son 4e congrès prévu demain à Zeralda. Des militants répartis sur différents ateliers créés à cet effet commencent à finaliser les textes et les réflexions qui seront débattus par les 1.100 congressistes. La venue du leader charismatique n'a pas pour autant ébranlé la position des frondeurs qui continuent inlassablement à porter publiquement les accusations contre l'actuel SG du parti, Karim Tabbou, soupçonné d'avoir exécuté une purge à grande échelle au sein des structures du parti. Certaines sections avouent d'ores et déjà ne pas reconnaître les textes, les organes et les orientations du prochain congrès du parti. La section Abouchi Moussa du FFS d'Akbou, radiée, a rendu public avant-hier un communiqué dans lequel elle interpelle le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, pour intervenir par un «geste salvateur» à même d'éviter une «dérive fatale pour le plus grand parti d'opposition». Des protestataires se déclarant légalistes du FFS ont diffusé un communiqué de sept points sanctionnant leur réunion tenue dimanche à Alger et dans lequel ils dénoncent l'absence de préparation et le manque de conditions idéales pour organiser ce 4e congrès. Les arguments avancés par ces contestataires sont l'impasse faite sur les pré-congrés fédéraux, «seuls habilités statutairement à arrêter les listes de congressistes et à adopter les avants-projets de textes programmatiques» et le «recrutement massif des congressistes, futurs candidats aux prochaines élections locales». Ces protestataires ont tenu à rappeler que c'est justement pour «dénoncer de telles dérives» que des militants légalistes avaient protesté un «certain 31 août 2006» par un sit-in pacifique au siège national du parti. La folle semaine que vit actuellement le FFS sera-t-elle mise à profit par son leader pour désamorcer une crise qui risque de perdurer au-delà du congrès et par ricochet influer sur le devenir même de ce parti ? Le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, aura fort à faire, aujourd'hui, à l'occasion de la rencontre avec les anciens militants qui ont pris le maquis en 1963. Cette rencontre nationale des anciens de 1963 a été programmée à la dernière minute par le leader du parti en vue de désamorcer la crise qui couve depuis quelques mois au sein de ce parti et face à laquelle les anciens de 1963 ont pesé de tout leur poids. Cette rencontre sera mise à profit par les deux parties pour battre en brèche tous les griefs retenus contre la nouvelle direction à qui on reproche un «autoritarisme», et une conduite contraire aux recommandations. Durant cette journée, Hocine Aït Ahmed sera présent à la cérémonie de transfert de la stèle de l'un des premiers militants du FFS, Belaïd Aït Idri, mort en 1964, de sa commune natale d'Aït Yahia vers le siège national du parti avant de repartir à Zeralda pour assister à la convention thématique, dont les travaux seront présidés par Mohamed Amokrane Chérifi. Plusieurs personnalités nationales et politiques ont été conviées à cette rencontre. Une délégation d'anciens de 1963 sera invitée à y prendre part, selon une source interne du parti qui ajoute que «les préparatifs de ce rendez-vous se poursuivent toujours». En plus de l'organisation de la réunion du secrétariat national et celle de la commission nationale de préparation du congrès et la convention thématique, le FFS s'apprête à tenir son 4e congrès prévu demain à Zeralda. Des militants répartis sur différents ateliers créés à cet effet commencent à finaliser les textes et les réflexions qui seront débattus par les 1.100 congressistes. La venue du leader charismatique n'a pas pour autant ébranlé la position des frondeurs qui continuent inlassablement à porter publiquement les accusations contre l'actuel SG du parti, Karim Tabbou, soupçonné d'avoir exécuté une purge à grande échelle au sein des structures du parti. Certaines sections avouent d'ores et déjà ne pas reconnaître les textes, les organes et les orientations du prochain congrès du parti. La section Abouchi Moussa du FFS d'Akbou, radiée, a rendu public avant-hier un communiqué dans lequel elle interpelle le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, pour intervenir par un «geste salvateur» à même d'éviter une «dérive fatale pour le plus grand parti d'opposition». Des protestataires se déclarant légalistes du FFS ont diffusé un communiqué de sept points sanctionnant leur réunion tenue dimanche à Alger et dans lequel ils dénoncent l'absence de préparation et le manque de conditions idéales pour organiser ce 4e congrès. Les arguments avancés par ces contestataires sont l'impasse faite sur les pré-congrés fédéraux, «seuls habilités statutairement à arrêter les listes de congressistes et à adopter les avants-projets de textes programmatiques» et le «recrutement massif des congressistes, futurs candidats aux prochaines élections locales». Ces protestataires ont tenu à rappeler que c'est justement pour «dénoncer de telles dérives» que des militants légalistes avaient protesté un «certain 31 août 2006» par un sit-in pacifique au siège national du parti. La folle semaine que vit actuellement le FFS sera-t-elle mise à profit par son leader pour désamorcer une crise qui risque de perdurer au-delà du congrès et par ricochet influer sur le devenir même de ce parti ?