«Djaâboub n'est pas du tout responsable de la flambée des prix sur les marchés mondiaux», dira d'emblée le ministre du Commerce, dans une communication faite, hier, à l'occasion d'une conférence organisée par le MSP. «Djaâboub n'est pas du tout responsable de la flambée des prix sur les marchés mondiaux», dira d'emblée le ministre du Commerce, dans une communication faite, hier, à l'occasion d'une conférence organisée par le MSP. Décidemment, la guerre des mots entre le ministre du Commerce et celui de l'Agriculture, à propos de la flambée des prix, n'est pas près de s'estomper. El Hachemi Djaâboub est monté hier au créneau en choisissant une tribune partisane, celle de son parti, le MSP, pour répliquer à Saïd Barkat qui ne cesse de s'évertuer à expliquer que la question des prix relève de la responsabilité du ministère du Commerce. «Djaâboub n'est pas du tout responsable de la flambée des prix sur les marchés mondiaux», dira d'emblée le ministre du Commerce, dans une communication faite, hier, à l'occasion d'une conférence organisée par le MSP et ayant pour thème «La situation économique et sociale : diagnostic, perspectives et solutions». Expliquant que la question des prix obéit aux lois du marché, le conférencier a souligné que les missions de son département concernent exclusivement le contrôle de la conformité de l'activité commerciale et des produits de consommation avec la réglementation en vigueur. El Hachemi Djaâboub est revenu longuement sur le chapitre de la flambée des prix de la pomme de terre et la crise du lait générée par la hausse du prix de la poudre sur les marchés mondiaux. A ce titre, il a déclaré que l'Algérie consomme 3,5 milliards de litres de lait par an dont un milliard est importé. Si la facture de l'importation a été de l'ordre de 700 millions de dollars en 2006, Djaâboub prédit une hausse qui pourrait atteindre 1 milliard de dollars, pour l'année en cours. «On va ainsi dépasser la ligne rouge» s'est-il exclamé, en révélant que les 900.000 vaches laitières du pays ont un faible rendement. Rejoignant l'avis des experts, il pense qu'il est possible pour l'Algérie d'être autosuffisante, à la condition de changer les méthodes de travail en créant par exemple des fermes modernes. Tout au long de son exposé il n'a pas cessé de décocher des fléchettes sur son homologue de l'Agriculture en affirmant que «l'agriculture est une activité aléatoire» et, à propos de la problématique de la pomme de terre dont le prix a atteint les cimes, Djaâboub dira que «la pomme de terre est la viande du pauvre». Il a défendu les choix du gouvernement et du président de la République pour atténuer la crise de la pomme de terre en vue de parvenir à une baisse de son prix. Il a considéré que la situation revient graduellement à la normale. Toutefois Djaâboub a fait un cocktail de propositions pour éviter qu'à l'avenir de telles situations ne se reproduisent. Ainsi, il s'est dit favorable à la création d'offices de régulation qui auront pour mission l'importation des produits de première nécessité et la création d'un Fonds de soutien aux prix des produits de première nécessité. Il a plaidé, alors qu'on est à la veille du Ramadhan, pour une campagne de sensibilisation à même d'amener les commerçants à ne pas trop élever les prix. Intervenant de son côté, le président du MSP, Aboudjerra Soltani, a présenté 7 propositions susceptibles, de son point de vue, de maîtriser les convulsions périodiques du front social. Décidemment, la guerre des mots entre le ministre du Commerce et celui de l'Agriculture, à propos de la flambée des prix, n'est pas près de s'estomper. El Hachemi Djaâboub est monté hier au créneau en choisissant une tribune partisane, celle de son parti, le MSP, pour répliquer à Saïd Barkat qui ne cesse de s'évertuer à expliquer que la question des prix relève de la responsabilité du ministère du Commerce. «Djaâboub n'est pas du tout responsable de la flambée des prix sur les marchés mondiaux», dira d'emblée le ministre du Commerce, dans une communication faite, hier, à l'occasion d'une conférence organisée par le MSP et ayant pour thème «La situation économique et sociale : diagnostic, perspectives et solutions». Expliquant que la question des prix obéit aux lois du marché, le conférencier a souligné que les missions de son département concernent exclusivement le contrôle de la conformité de l'activité commerciale et des produits de consommation avec la réglementation en vigueur. El Hachemi Djaâboub est revenu longuement sur le chapitre de la flambée des prix de la pomme de terre et la crise du lait générée par la hausse du prix de la poudre sur les marchés mondiaux. A ce titre, il a déclaré que l'Algérie consomme 3,5 milliards de litres de lait par an dont un milliard est importé. Si la facture de l'importation a été de l'ordre de 700 millions de dollars en 2006, Djaâboub prédit une hausse qui pourrait atteindre 1 milliard de dollars, pour l'année en cours. «On va ainsi dépasser la ligne rouge» s'est-il exclamé, en révélant que les 900.000 vaches laitières du pays ont un faible rendement. Rejoignant l'avis des experts, il pense qu'il est possible pour l'Algérie d'être autosuffisante, à la condition de changer les méthodes de travail en créant par exemple des fermes modernes. Tout au long de son exposé il n'a pas cessé de décocher des fléchettes sur son homologue de l'Agriculture en affirmant que «l'agriculture est une activité aléatoire» et, à propos de la problématique de la pomme de terre dont le prix a atteint les cimes, Djaâboub dira que «la pomme de terre est la viande du pauvre». Il a défendu les choix du gouvernement et du président de la République pour atténuer la crise de la pomme de terre en vue de parvenir à une baisse de son prix. Il a considéré que la situation revient graduellement à la normale. Toutefois Djaâboub a fait un cocktail de propositions pour éviter qu'à l'avenir de telles situations ne se reproduisent. Ainsi, il s'est dit favorable à la création d'offices de régulation qui auront pour mission l'importation des produits de première nécessité et la création d'un Fonds de soutien aux prix des produits de première nécessité. Il a plaidé, alors qu'on est à la veille du Ramadhan, pour une campagne de sensibilisation à même d'amener les commerçants à ne pas trop élever les prix. Intervenant de son côté, le président du MSP, Aboudjerra Soltani, a présenté 7 propositions susceptibles, de son point de vue, de maîtriser les convulsions périodiques du front social.