«Certes, le gouvernement n'est pas responsable des hausses des prix au niveau international mais il est dans l'obligation de trouver des solutions au niveau national». Ce sont là les propos du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, lors d'une conférence de presse organisée hier au nouveau siège du ministère du Commerce situé à El Mohammadia. Ainsi, les pouvoirs publics semblent avoir trouvé la parade pour juguler les répercussions de la tendance inflationniste des produits de base édictés sur les prix. A cet égard, le ministre propose la création d'organismes interprofessionnels concernant les produits alimentaires. Autrement dit, il s'agit de fonds spéciaux destinés à stabiliser les prix. Ces fonds spéciaux sont une sorte d'«échappatoire» en vue de trouver un juste milieu pour que «ni le consommateur ni le producteur ne soit lésé». Cet organisme concernera la production de pomme de terre dont les prix sont libres, ne bénéficiant pas de subventions de l'Etat comme il est de mise pour le lait ou la farine de blé, dira M. le ministre du Commerce, El Hachemi Daâboub. Une expérience similaire a été lancée récemment suite à la flambée des prix de la poudre de lait au niveau mondial et pour concrétiser la réduction de la facture de l'importation de la poudre de lait qui s'élève à 900 millions de dollars. Il s'agit de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL). Cet organisme regroupe tous les acteurs intervenant dans la production, la collecte et la distribution du lait. L'ONIL a également pour mission de réguler le marché laitier et d'approvisionner les entreprises laitières en matières premières. Pour ce faire, le gouvernement compte développer la production locale et améliorer la collecte du lait de vache. «Chaque producteur de lait doit avoir un petit cheptel de vaches pour réduire l'importation de la poudre de lait. Nous voulons réduire la facture d'importation de la poudre de lait de 5 à 10% par an», explique Abdelouahab Ziani, président de la Fédération agroalimentaire de la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens). L'Algérie, qui consomme 3,5 milliards de litres de lait par an, n'en produit que 2,2 milliards, dont 250 millions seulement sont collectés et traités par le circuit industriel, selon le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub. Ces organismes contribueront à éliminer les circuits intermédiaires responsables de la hausse des prix «A travers l'ONIL, nous voulons traiter directement avec les fournisseurs et éviter les intermédiaires anonymes qui spéculent et vendent la poudre de lait selon la Bourse. Ces intermédiaires guettent les commandes en provenance de l'Algérie pour agir sur les prix. L'appel d'offres lancé en mars dernier par Milk Trade pour l'achat de 20.000 tonnes de poudre de lait a fait flamber la Bourse de 1000$ US la tonne», ajoute M. Ziani. A titre indicatif, il serait loisible de rappeler, si besoin est, que la facture globale inhérente à l'importation des produits alimentaire s'élève à 3,5 milliards de dollars. Interrogé sur les proportions alarmantes que prend le marché informel, surtout pendant le mois de Ramadan, M. Djaâboub dira que cette lutte relève du ressort des «forces de l'ordre qui sont les premiers concernés par les espaces occupés de manière informelle, le ministère du Commerce est quant à lui responsable de la régulation des commerçants légalement établis» affirme, M. Djaâboub. Toutefois, son département a décidé de déployer quelque 3.800 agents en vue de sillonner les marchés et les commerces à l'affût des irrégularités. «Certes, le gouvernement n'est pas responsable des hausses des prix au niveau international mais il est dans l'obligation de trouver des solutions au niveau national». Ce sont là les propos du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, lors d'une conférence de presse organisée hier au nouveau siège du ministère du Commerce situé à El Mohammadia. Ainsi, les pouvoirs publics semblent avoir trouvé la parade pour juguler les répercussions de la tendance inflationniste des produits de base édictés sur les prix. A cet égard, le ministre propose la création d'organismes interprofessionnels concernant les produits alimentaires. Autrement dit, il s'agit de fonds spéciaux destinés à stabiliser les prix. Ces fonds spéciaux sont une sorte d'«échappatoire» en vue de trouver un juste milieu pour que «ni le consommateur ni le producteur ne soit lésé». Cet organisme concernera la production de pomme de terre dont les prix sont libres, ne bénéficiant pas de subventions de l'Etat comme il est de mise pour le lait ou la farine de blé, dira M. le ministre du Commerce, El Hachemi Daâboub. Une expérience similaire a été lancée récemment suite à la flambée des prix de la poudre de lait au niveau mondial et pour concrétiser la réduction de la facture de l'importation de la poudre de lait qui s'élève à 900 millions de dollars. Il s'agit de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL). Cet organisme regroupe tous les acteurs intervenant dans la production, la collecte et la distribution du lait. L'ONIL a également pour mission de réguler le marché laitier et d'approvisionner les entreprises laitières en matières premières. Pour ce faire, le gouvernement compte développer la production locale et améliorer la collecte du lait de vache. «Chaque producteur de lait doit avoir un petit cheptel de vaches pour réduire l'importation de la poudre de lait. Nous voulons réduire la facture d'importation de la poudre de lait de 5 à 10% par an», explique Abdelouahab Ziani, président de la Fédération agroalimentaire de la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens). L'Algérie, qui consomme 3,5 milliards de litres de lait par an, n'en produit que 2,2 milliards, dont 250 millions seulement sont collectés et traités par le circuit industriel, selon le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub. Ces organismes contribueront à éliminer les circuits intermédiaires responsables de la hausse des prix «A travers l'ONIL, nous voulons traiter directement avec les fournisseurs et éviter les intermédiaires anonymes qui spéculent et vendent la poudre de lait selon la Bourse. Ces intermédiaires guettent les commandes en provenance de l'Algérie pour agir sur les prix. L'appel d'offres lancé en mars dernier par Milk Trade pour l'achat de 20.000 tonnes de poudre de lait a fait flamber la Bourse de 1000$ US la tonne», ajoute M. Ziani. A titre indicatif, il serait loisible de rappeler, si besoin est, que la facture globale inhérente à l'importation des produits alimentaire s'élève à 3,5 milliards de dollars. Interrogé sur les proportions alarmantes que prend le marché informel, surtout pendant le mois de Ramadan, M. Djaâboub dira que cette lutte relève du ressort des «forces de l'ordre qui sont les premiers concernés par les espaces occupés de manière informelle, le ministère du Commerce est quant à lui responsable de la régulation des commerçants légalement établis» affirme, M. Djaâboub. Toutefois, son département a décidé de déployer quelque 3.800 agents en vue de sillonner les marchés et les commerces à l'affût des irrégularités.