Rien ne va plus au sein du gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki et formé en mai 2006. Au reste, ce cabinet n'a jamais cessé d'être miné par les dissensions grandissantes entre membres chiites et ceux sunnites. Rien ne va plus au sein du gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki et formé en mai 2006. Au reste, ce cabinet n'a jamais cessé d'être miné par les dissensions grandissantes entre membres chiites et ceux sunnites. Déjà fortement fragilisé par le retrait des ministres sunnites de son gouvernement d'union nationale et par le gel des activités des parlementaires également sunnites en avril passé, le gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki est maintenant handicapé par la décision prise par la mouvance dirigée par l'imam chiite Moktada Sadr de lui retirer sa confiance. Al Maliki perd la majorité absolue qu'il détenait jusque là au Parlement au moment où les milices sunnites jurent de venger la perte du cheikh Assatar, assassiné en fin de semaine passée. Rien ne va plus au sein du gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki et formé en mai 2006. Au reste, ce cabinet n'a jamais cessé d'être miné par les dissensions grandissantes entre membres chiites et ceux sunnites. Il aura fallu toute la sagesse du président Talabani pour éviter son implosion à plusieurs reprises tout au long de l'année en cours. L'évènement le plus marquant ayant été le retrait et le gel des activités en avril passé de tous les ministres et parlementaires sunnites, respectivement du gouvernement et du Parlement. La décision prise par les sadristes, du nom de l'imam Sadr, chef de la plus puissante milice chiite du pays amoindrit considérablement les pouvoirs et l'autorité de Nouri Al Maliki. De fait, et déjà boycotté par 40 ministres, Al Maliki voit le soutien parlementaire dont il bénéficiait jusque là passer sous la barre des 136 voix pour un Parlement qui en compte 275. Autant dire qu'avec la perte de la majorité absolue dont il jouissait jusqu'à il y deux jours, Al Maliki va éprouver encore plus de mal à poursuivre l'application de son programme axé sur la réconciliation nationale et la reconstruction d'un pays précipité dans une guerre civile interconfessionnelle par l'invasion américaine décidée par George Bush, officiellement pour abattre le régime du défunt président Saddam Hussein, mais en réalité, et c'est une lapalissade pour une main-mise des ressources pétrolières immenses du pays. C'est par un communiqué laconique que le mouvement sadriste a confirmé ce retrait : «Le comité politique du mouvement sadriste annonce son retrait de cette alliance gouvernementale. Nous quittons la coalition qui jusque là donnait une majorité parlementaire à Nouri Al Maliki.» On sait qu'en échange de leur soutien à la coalition gouvernementale, les sadristes avaient demandé un calendrier clair du retrait américain d'Irak ainsi qu'une amélioration des services publics. Ils avaient en outre exigé une enquête impartiale du gouvernement devant établir les responsabilités quel que soit le statut des mis en cause quant aux évènements sanglants survenus dans la ville sainte de Karbala à la fin août passé. Ainsi donc, le Premier ministre Nouri Al Maliki ne peut guère plus compter que sur les membres de sa propre formation, le parti de la Daawa, et sur ceux du Conseil supérieur islamique irakien. Ce qui contribuera sans aucun doute à retarder encore plus l'adoption de lois jugées essentielles telles que celle stratégique sur la privatisation de l'exploitation du pétrole et surtout celle relative à la répartition des revenus pétroliers entre les 18 provinces irakiennes. Intervenant à peine quarante huit heures après la décision de George Bush d'ordonner un premier rapatriement de soldats dès la fin de ce mois, tout en portant le nombre total de démobilisés à la mi 2008, à quelque 28.000 soldats, ce retrait de la représentation chiite d'obédience sadriste stigmatise un double refus de l'évolution politique actuelle, tant coté américain, que gouvernemental irakien puisque le porte-parole de Al Maliki a, aussitôt après l'annonce américaine d'adoption des propositions contenues dans le rapport dressé par le général Petraues, chef suprême des forces de la coalition basée en Irak, exprimé satisfaction et soutien aux nouvelles orientations prises. Déjà fortement fragilisé par le retrait des ministres sunnites de son gouvernement d'union nationale et par le gel des activités des parlementaires également sunnites en avril passé, le gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki est maintenant handicapé par la décision prise par la mouvance dirigée par l'imam chiite Moktada Sadr de lui retirer sa confiance. Al Maliki perd la majorité absolue qu'il détenait jusque là au Parlement au moment où les milices sunnites jurent de venger la perte du cheikh Assatar, assassiné en fin de semaine passée. Rien ne va plus au sein du gouvernement d'union nationale dirigé par le Premier ministre Nouri Al Maliki et formé en mai 2006. Au reste, ce cabinet n'a jamais cessé d'être miné par les dissensions grandissantes entre membres chiites et ceux sunnites. Il aura fallu toute la sagesse du président Talabani pour éviter son implosion à plusieurs reprises tout au long de l'année en cours. L'évènement le plus marquant ayant été le retrait et le gel des activités en avril passé de tous les ministres et parlementaires sunnites, respectivement du gouvernement et du Parlement. La décision prise par les sadristes, du nom de l'imam Sadr, chef de la plus puissante milice chiite du pays amoindrit considérablement les pouvoirs et l'autorité de Nouri Al Maliki. De fait, et déjà boycotté par 40 ministres, Al Maliki voit le soutien parlementaire dont il bénéficiait jusque là passer sous la barre des 136 voix pour un Parlement qui en compte 275. Autant dire qu'avec la perte de la majorité absolue dont il jouissait jusqu'à il y deux jours, Al Maliki va éprouver encore plus de mal à poursuivre l'application de son programme axé sur la réconciliation nationale et la reconstruction d'un pays précipité dans une guerre civile interconfessionnelle par l'invasion américaine décidée par George Bush, officiellement pour abattre le régime du défunt président Saddam Hussein, mais en réalité, et c'est une lapalissade pour une main-mise des ressources pétrolières immenses du pays. C'est par un communiqué laconique que le mouvement sadriste a confirmé ce retrait : «Le comité politique du mouvement sadriste annonce son retrait de cette alliance gouvernementale. Nous quittons la coalition qui jusque là donnait une majorité parlementaire à Nouri Al Maliki.» On sait qu'en échange de leur soutien à la coalition gouvernementale, les sadristes avaient demandé un calendrier clair du retrait américain d'Irak ainsi qu'une amélioration des services publics. Ils avaient en outre exigé une enquête impartiale du gouvernement devant établir les responsabilités quel que soit le statut des mis en cause quant aux évènements sanglants survenus dans la ville sainte de Karbala à la fin août passé. Ainsi donc, le Premier ministre Nouri Al Maliki ne peut guère plus compter que sur les membres de sa propre formation, le parti de la Daawa, et sur ceux du Conseil supérieur islamique irakien. Ce qui contribuera sans aucun doute à retarder encore plus l'adoption de lois jugées essentielles telles que celle stratégique sur la privatisation de l'exploitation du pétrole et surtout celle relative à la répartition des revenus pétroliers entre les 18 provinces irakiennes. Intervenant à peine quarante huit heures après la décision de George Bush d'ordonner un premier rapatriement de soldats dès la fin de ce mois, tout en portant le nombre total de démobilisés à la mi 2008, à quelque 28.000 soldats, ce retrait de la représentation chiite d'obédience sadriste stigmatise un double refus de l'évolution politique actuelle, tant coté américain, que gouvernemental irakien puisque le porte-parole de Al Maliki a, aussitôt après l'annonce américaine d'adoption des propositions contenues dans le rapport dressé par le général Petraues, chef suprême des forces de la coalition basée en Irak, exprimé satisfaction et soutien aux nouvelles orientations prises.