Le Liban était en deuil hier, jour des funérailles du député antisyrien assassiné Antoine Ghanem qui était convoqué dans quatre jours avec ses collègues au Parlement pour élire le prochain président de la République. Les véhicules étaient pavoisés de drapeaux des Kataëb, des Forces libanaises (FL, parti issu des Kataëb) et du Liban, certains avec une photo d'Antoine Ghanem sur le pare-brise. Des soldats étaient déployés tout le long de la rue. Les membres de la famille de l'un des gardes du corps, Toni Daou, étaient en pleurs. La majorité antisyrienne a appelé à une forte participation de la population aux funérailles de Ghanem, 64 ans, député depuis 2000, tué mercredi dans un attentat à la voiture piégée à Sin el-Fil, une banlieue chrétienne de Beyrouth avec deux de ses gardes du corps et deux civils. Plus de 70 personnes ont été blessées. Les administrations étaient fermées et les drapeaux en berne. Ecoles et universités étaient fermées pour le second jour consécutif. Malgré cet assassinat, les autorités ont appelé au maintien du scrutin présidentiel au Parlement le 25 septembre, dont la tenue demeure incertaine en raison de la grave crise politique entre la majorité, soutenue par les pays occidentaux, et l'opposition appuyée par la Syrie et l'Iran. Le Liban était en deuil hier, jour des funérailles du député antisyrien assassiné Antoine Ghanem qui était convoqué dans quatre jours avec ses collègues au Parlement pour élire le prochain président de la République. Les véhicules étaient pavoisés de drapeaux des Kataëb, des Forces libanaises (FL, parti issu des Kataëb) et du Liban, certains avec une photo d'Antoine Ghanem sur le pare-brise. Des soldats étaient déployés tout le long de la rue. Les membres de la famille de l'un des gardes du corps, Toni Daou, étaient en pleurs. La majorité antisyrienne a appelé à une forte participation de la population aux funérailles de Ghanem, 64 ans, député depuis 2000, tué mercredi dans un attentat à la voiture piégée à Sin el-Fil, une banlieue chrétienne de Beyrouth avec deux de ses gardes du corps et deux civils. Plus de 70 personnes ont été blessées. Les administrations étaient fermées et les drapeaux en berne. Ecoles et universités étaient fermées pour le second jour consécutif. Malgré cet assassinat, les autorités ont appelé au maintien du scrutin présidentiel au Parlement le 25 septembre, dont la tenue demeure incertaine en raison de la grave crise politique entre la majorité, soutenue par les pays occidentaux, et l'opposition appuyée par la Syrie et l'Iran.