C'est parti pour la 15e édition de «Chorba pour tous». Le chapiteau de la rue Riquet 19e arrondissement de Paris-, s'est dressé, comme chaque année depuis plus 15 ans, depuis le premier jour de Ramadan pour réchauffer sous son sein ceux qui veulent donner à la Chorba une connotation affective… entre autres. Jeudi premier jour du mois sacré du Ramadhan, de Barbès à Riquet, le brouhaha des ventres vides se fait écho. On a rencontré presque tous le monde. Chanteurs, comédiens et autres hommes importants d'origine maghrébine dans le Bab El Oued de Barbès, d'habitude déserté par cette élite. Apparemment, c'est Kamel El Harrachi qui a entraîné Baâziz pour arracher un morceau de Kelb el louz dans une ambiance qui n'a rien à envier à celle que nous connaissons au Bled. Un embouteillage vraiment emprunté de notre prestigieuse avenue Hassiba. Tôt, vers 17h, les klaxons s'affolent, s'énervent et s'impatientent. On rigole et c'est vrai que partout dans le monde, ventre vide n'a point d'oreilles. Et, justement, comme chaque année, l'association «Chorba pour tous» s'affaire à apaiser les cœurs meurtris. Ah les chapiteaux de lalla Fany et Si Lakhdar ! Fany ou madame le Docteur Aït-Kaci, rappelons-le, a été décorée en 2005 de la médaille de la Légion d'honneur. «Je dois cette médaille à tous les bénévoles et les fondateurs qui ont fait de l'idée de la chorba pour tous une cause humanitaire pour tous les démunis de Paris», n'a-t-elle cessé de marteler. Elle est comme ça, la Fany. Toujours d'apparence modeste et militante. Elle n'exclut personne et a offert sept ans de sa vie pour cette «colucherie ramadanesque» bien à l'image de notre solidarité musulmane. Il est 17h. Les Zoulikha, Malika (voir photo) et les autres négocient une chorba qui marine sur le feu de la Baraka. Lila et les autres, sans jeu de mot aucun bien sûr, accueillent les dons des bienfaiteurs qui affluent généreusement. Un chèque par-ci, quelques espèces par là… « Mais les plus importants de nos partenaires sont l'entreprise Ifri — limonade —, BEUR FM — les spots publicitaires —, la mairie de Paris — subvention annuelle, etc.», nous confie Lakhdar, Président de l'association. 19h, les marmites entament leur petit voyage au chapiteau où plus de 1.200 jeûneurs attendent d'être servis. La tâche n'est pas facile, mais les 50 volontaires de l'association, sourires aux lèvres et générosité dans les gestes, se transforment en magiciens de service. En une demi-heure ou presque, tout le monde est servi. «Sous le chapiteau, toute les classes et races sont représentées. Des fonctionnaires, des étudiants… et même des cadres peuvent être là par curiosité. Ceux-là, avant de partir, ils laissent toujours un don important», continue le président de l'association. Quand nous quittons la cuisine, vers 22h 30, ces bénévoles y étaient toujours nichés pour préparer les légumes de la chorba du jour suivant de ce mois… si sacré. C'est parti pour la 15e édition de «Chorba pour tous». Le chapiteau de la rue Riquet 19e arrondissement de Paris-, s'est dressé, comme chaque année depuis plus 15 ans, depuis le premier jour de Ramadan pour réchauffer sous son sein ceux qui veulent donner à la Chorba une connotation affective… entre autres. Jeudi premier jour du mois sacré du Ramadhan, de Barbès à Riquet, le brouhaha des ventres vides se fait écho. On a rencontré presque tous le monde. Chanteurs, comédiens et autres hommes importants d'origine maghrébine dans le Bab El Oued de Barbès, d'habitude déserté par cette élite. Apparemment, c'est Kamel El Harrachi qui a entraîné Baâziz pour arracher un morceau de Kelb el louz dans une ambiance qui n'a rien à envier à celle que nous connaissons au Bled. Un embouteillage vraiment emprunté de notre prestigieuse avenue Hassiba. Tôt, vers 17h, les klaxons s'affolent, s'énervent et s'impatientent. On rigole et c'est vrai que partout dans le monde, ventre vide n'a point d'oreilles. Et, justement, comme chaque année, l'association «Chorba pour tous» s'affaire à apaiser les cœurs meurtris. Ah les chapiteaux de lalla Fany et Si Lakhdar ! Fany ou madame le Docteur Aït-Kaci, rappelons-le, a été décorée en 2005 de la médaille de la Légion d'honneur. «Je dois cette médaille à tous les bénévoles et les fondateurs qui ont fait de l'idée de la chorba pour tous une cause humanitaire pour tous les démunis de Paris», n'a-t-elle cessé de marteler. Elle est comme ça, la Fany. Toujours d'apparence modeste et militante. Elle n'exclut personne et a offert sept ans de sa vie pour cette «colucherie ramadanesque» bien à l'image de notre solidarité musulmane. Il est 17h. Les Zoulikha, Malika (voir photo) et les autres négocient une chorba qui marine sur le feu de la Baraka. Lila et les autres, sans jeu de mot aucun bien sûr, accueillent les dons des bienfaiteurs qui affluent généreusement. Un chèque par-ci, quelques espèces par là… « Mais les plus importants de nos partenaires sont l'entreprise Ifri — limonade —, BEUR FM — les spots publicitaires —, la mairie de Paris — subvention annuelle, etc.», nous confie Lakhdar, Président de l'association. 19h, les marmites entament leur petit voyage au chapiteau où plus de 1.200 jeûneurs attendent d'être servis. La tâche n'est pas facile, mais les 50 volontaires de l'association, sourires aux lèvres et générosité dans les gestes, se transforment en magiciens de service. En une demi-heure ou presque, tout le monde est servi. «Sous le chapiteau, toute les classes et races sont représentées. Des fonctionnaires, des étudiants… et même des cadres peuvent être là par curiosité. Ceux-là, avant de partir, ils laissent toujours un don important», continue le président de l'association. Quand nous quittons la cuisine, vers 22h 30, ces bénévoles y étaient toujours nichés pour préparer les légumes de la chorba du jour suivant de ce mois… si sacré.