Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie sont-ils suffisants pour assurer un développement durable, sans l'apport des opérateurs économiques nationaux, notamment ceux du secteur privé ? Selon le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, l'énorme retard causé par la lenteur des réformes économiques n'a pas eu les résultats escomptés sur le plan du flux des investissements directs étrangers en Algérie. Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie sont-ils suffisants pour assurer un développement durable, sans l'apport des opérateurs économiques nationaux, notamment ceux du secteur privé ? Selon le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, l'énorme retard causé par la lenteur des réformes économiques n'a pas eu les résultats escomptés sur le plan du flux des investissements directs étrangers en Algérie. Cependant, il reconnaît que la croissance économique et le développement industriel ne pourraient pas être réalisés uniquement par les investisseurs nationaux, notamment avec l'absence de lignes de crédits bancaires et le manque d'accès au change pour les PME. Le ministre a déjà réaffirmé que «c'est dans le cadre de la concrétisation de la stratégie industrielle, concoctée depuis longtemps et adoptée, il y a huit mois, que sera déterminé le rôle des investissements directs étrangers en vertu d'une nouvelle politique favorisant la venue d'hommes d'affaires et d'opérateurs internationaux en Algérie». Il faut reconnaître, toutefois, que les IDE sont faibles chez nous et que les flux d'IDE durant l'année 2005 se chiffrent seulement à 1 milliard de dollars, soit seulement 8% des flux des IDE dans les pays arabes de l'Afrique du Nord. L'Algérie est donc distancée par l'Egypte, le Maroc et la Tunisie qui ont réussi à drainer des IDE en raison des progrès enregistrés dans les réformes économiques et la privatisation des entreprises publiques défaillantes. Durant l'année précédente, les IDE ont atteint 3 milliards de dollars en Algérie, soit le triple de l'année 2005. Cependant, ce montant est inférieur aux IDE en Egypte où ils ont totalisé plus de 5 milliards de dollars. Les raisons pour lesquelles l'Algérie n'attire-t-elle pas les IDE sont à rechercher dans le contexte économique et financier dans lequel se trouve le pays. En effet, les investisseurs étrangers souhaitent d'abord un climat des affaires favorable, un marché à fort potentiel et diversifié, un système bancaire et financier efficace, une politique économique claire et libérale et un cadre juridique et institutionnel stable et attractif. Pour s'insérer dans le circuit international et profiter de la mondialisation et de la globalisation des échanges, il devient impérieux de drainer les IDE en Algérie. Car on ne peut pas vivre dans l'ostracisme et l'isolement. Il est également quasiment impossible d'assurer une croissance et un développement durable tout en vivant en autarcie. L'Algérie est capable de mener à bien une stratégie de flux d'IDE, selon le Chef du gouvernement, Abdelaziz Beklhadem, lequel estime que pour les années 2006 et 2007, notre pays aurait pu cumuler 40 milliard dollars. Néanmoins, pour l'année en cours, les IDE sont évaluées à 20 milliards de dollars. Temmar reconnaît, par ailleurs, que les pouvoirs publics ne sont pas capables, à eux seuls, de concrétiser la politique des IDE tant que le secteur privé national et les PME, notamment, ne s'impliquent pas totalement dans l'effort centrifuge de drainage des capitaux étrangers à travers le flux des IDE et des investisseurs arabes et occidentaux détenteurs de grands moyens financiers. Car la mise à niveau et la compétitivité de nos entreprises privées sont indispensables pour entrer dans l'ère de la politique de flux massif des IDE en Algérie. Cependant, il reconnaît que la croissance économique et le développement industriel ne pourraient pas être réalisés uniquement par les investisseurs nationaux, notamment avec l'absence de lignes de crédits bancaires et le manque d'accès au change pour les PME. Le ministre a déjà réaffirmé que «c'est dans le cadre de la concrétisation de la stratégie industrielle, concoctée depuis longtemps et adoptée, il y a huit mois, que sera déterminé le rôle des investissements directs étrangers en vertu d'une nouvelle politique favorisant la venue d'hommes d'affaires et d'opérateurs internationaux en Algérie». Il faut reconnaître, toutefois, que les IDE sont faibles chez nous et que les flux d'IDE durant l'année 2005 se chiffrent seulement à 1 milliard de dollars, soit seulement 8% des flux des IDE dans les pays arabes de l'Afrique du Nord. L'Algérie est donc distancée par l'Egypte, le Maroc et la Tunisie qui ont réussi à drainer des IDE en raison des progrès enregistrés dans les réformes économiques et la privatisation des entreprises publiques défaillantes. Durant l'année précédente, les IDE ont atteint 3 milliards de dollars en Algérie, soit le triple de l'année 2005. Cependant, ce montant est inférieur aux IDE en Egypte où ils ont totalisé plus de 5 milliards de dollars. Les raisons pour lesquelles l'Algérie n'attire-t-elle pas les IDE sont à rechercher dans le contexte économique et financier dans lequel se trouve le pays. En effet, les investisseurs étrangers souhaitent d'abord un climat des affaires favorable, un marché à fort potentiel et diversifié, un système bancaire et financier efficace, une politique économique claire et libérale et un cadre juridique et institutionnel stable et attractif. Pour s'insérer dans le circuit international et profiter de la mondialisation et de la globalisation des échanges, il devient impérieux de drainer les IDE en Algérie. Car on ne peut pas vivre dans l'ostracisme et l'isolement. Il est également quasiment impossible d'assurer une croissance et un développement durable tout en vivant en autarcie. L'Algérie est capable de mener à bien une stratégie de flux d'IDE, selon le Chef du gouvernement, Abdelaziz Beklhadem, lequel estime que pour les années 2006 et 2007, notre pays aurait pu cumuler 40 milliard dollars. Néanmoins, pour l'année en cours, les IDE sont évaluées à 20 milliards de dollars. Temmar reconnaît, par ailleurs, que les pouvoirs publics ne sont pas capables, à eux seuls, de concrétiser la politique des IDE tant que le secteur privé national et les PME, notamment, ne s'impliquent pas totalement dans l'effort centrifuge de drainage des capitaux étrangers à travers le flux des IDE et des investisseurs arabes et occidentaux détenteurs de grands moyens financiers. Car la mise à niveau et la compétitivité de nos entreprises privées sont indispensables pour entrer dans l'ère de la politique de flux massif des IDE en Algérie.