Le bras de fer s'installe entre les syndicalistes autonomes et Sidi Saïd, au lendemain de la promulgation de la nouvelle grille des salaires. La publication, récemment, des détails de ladite grille, du régime indemnitaire, des statuts particuliers et des indices de rémunération des différentes catégories salariales de la Fonction publique, n'a fait qu'accentuer le fossé entre les deux corporations syndicales aux visions diamétralement opposées. En effet, l'UGTA et les syndicats autonomes se renvoient la balle. Les propos émis par le SG de la Centrale syndicale, lors de l'installation du comité des enseignants du supérieur affiliée à l'UGTA, semblent irriter les autres syndicats. Ces derniers n'ont pas manqué d'ailleurs de réagir non sans virulence et énergie. "L'UGTA ne défend plus les travailleurs", déduisent-ils unanimement, en réponse aux sévères remontrances proférées la veille par Abdelmadjid Sidi Saïd. Ce dernier, qui se départ à vrai dire de la revendication syndicale, estime que la confrontation ne représente pas une solution susceptible de ramener la paix sociale et le bien-être de la classe ouvrière. Donc, selon lui, à la différence des syndicats autonomes, la nouvelle grille des salaires qu'il a eu à examiner et à adopter avec le gouvernement au début du mois de septembre dernier, ne souffre pas de manquements, et vient à point nommer répondre à la crise qui étrangle les ménages et met les bourses des ménagères à rude épreuve, en cette triple occasion : rentrée scolaire-Ramadhan-Aïd. D'autant, ajoute-t-il, que les statuts particuliers et les régimes indemnitaires accompagnent la démarche. Ils seront, c'est-à-dire les statuts particuliers et les régimes indemnitaires, adoptés dès leur promulgation, les discussions sont menées à présent avec les différents ministères de tutelle et les fédérations de tous les secteurs affiliés à l'UGTA. C'est ce qu'a indiqué Sidi Saïd, lors du f'tour qu'il a eu à partager récemment avec des citoyens au foyer des cheminots à Alger. C'est dire que les convictions que s'est fait la Centrale syndicale ne convergent en aucun point de vue avec les aspirations des syndicats autonomes, qui, eux, préparent une grande offensive ces jours-ci. Pour eux, "la paix sociale ne peut être achetée, et ne se négocie pas à huis clos". De ce fait, le CLA, le CNAPEST, les paramédicaux, les vétérinaires, les psychologues, pour ne citer que ceux-là, n'en reviennent pas: la nouvelle grille des salaires n'apporte pas de réponse aux attentes des travailleurs dont le pouvoir d'achat s'enlise chaque jour un peu plus. En somme, la Centrale syndicale se fait, contre vents et marées, le porte-parole, le seul, des travailleurs de tous les secteurs d'activité. En témoigne le refus signifié récemment par le gouvernement de recevoir une délégation des syndicats automnes pour discuter justement de la nouvelle grille des salaires. Le gouvernement a trouvé en l'UGTA le meilleur moyen de canaliser ses projets. Le bras de fer s'installe entre les syndicalistes autonomes et Sidi Saïd, au lendemain de la promulgation de la nouvelle grille des salaires. La publication, récemment, des détails de ladite grille, du régime indemnitaire, des statuts particuliers et des indices de rémunération des différentes catégories salariales de la Fonction publique, n'a fait qu'accentuer le fossé entre les deux corporations syndicales aux visions diamétralement opposées. En effet, l'UGTA et les syndicats autonomes se renvoient la balle. Les propos émis par le SG de la Centrale syndicale, lors de l'installation du comité des enseignants du supérieur affiliée à l'UGTA, semblent irriter les autres syndicats. Ces derniers n'ont pas manqué d'ailleurs de réagir non sans virulence et énergie. "L'UGTA ne défend plus les travailleurs", déduisent-ils unanimement, en réponse aux sévères remontrances proférées la veille par Abdelmadjid Sidi Saïd. Ce dernier, qui se départ à vrai dire de la revendication syndicale, estime que la confrontation ne représente pas une solution susceptible de ramener la paix sociale et le bien-être de la classe ouvrière. Donc, selon lui, à la différence des syndicats autonomes, la nouvelle grille des salaires qu'il a eu à examiner et à adopter avec le gouvernement au début du mois de septembre dernier, ne souffre pas de manquements, et vient à point nommer répondre à la crise qui étrangle les ménages et met les bourses des ménagères à rude épreuve, en cette triple occasion : rentrée scolaire-Ramadhan-Aïd. D'autant, ajoute-t-il, que les statuts particuliers et les régimes indemnitaires accompagnent la démarche. Ils seront, c'est-à-dire les statuts particuliers et les régimes indemnitaires, adoptés dès leur promulgation, les discussions sont menées à présent avec les différents ministères de tutelle et les fédérations de tous les secteurs affiliés à l'UGTA. C'est ce qu'a indiqué Sidi Saïd, lors du f'tour qu'il a eu à partager récemment avec des citoyens au foyer des cheminots à Alger. C'est dire que les convictions que s'est fait la Centrale syndicale ne convergent en aucun point de vue avec les aspirations des syndicats autonomes, qui, eux, préparent une grande offensive ces jours-ci. Pour eux, "la paix sociale ne peut être achetée, et ne se négocie pas à huis clos". De ce fait, le CLA, le CNAPEST, les paramédicaux, les vétérinaires, les psychologues, pour ne citer que ceux-là, n'en reviennent pas: la nouvelle grille des salaires n'apporte pas de réponse aux attentes des travailleurs dont le pouvoir d'achat s'enlise chaque jour un peu plus. En somme, la Centrale syndicale se fait, contre vents et marées, le porte-parole, le seul, des travailleurs de tous les secteurs d'activité. En témoigne le refus signifié récemment par le gouvernement de recevoir une délégation des syndicats automnes pour discuter justement de la nouvelle grille des salaires. Le gouvernement a trouvé en l'UGTA le meilleur moyen de canaliser ses projets.