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La crise du pourquoi ?
Comment répondre aux questions des enfants ?
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 10 - 2007

"Pourquoi çi, pourquoi ça ?", les questions de votre enfant se suivent et ne se ressemblent pas. Comment réagir face à cette vague de points d'interrogations.
"Pourquoi çi, pourquoi ça ?", les questions de votre enfant se suivent et ne se ressemblent pas. Comment réagir face à cette vague de points d'interrogations.
Généralement entre deux ans et demi et sept ans. A cet âge, tout est nouveau et étonnant, et la maîtrise du langage permet d'en savoir encore plus dans cette découverte du monde. Au début, les enfants posent un tas de questions, souvent naïves mais en réalité très profondes, qui peuvent d'ailleurs s'avérer très déconcertantes ! Au moment d'entrer à l'école, les sujets de ces interrogations deviennent plus techniques, plus concrets. Evidemment, l'intensité de ce questionnement varie en fonction du caractère de l'enfant mais aussi de son milieu environnant. Mais, ce qui est sûr, c'est qu'aucun petit ne saute cette étape. Pour la simple et bonne raison que derrière toutes ces questions se cache la seule et unique préoccupation de l'enfant : "Est-ce que tu m'aimes ?" On comprend alors facilement que lui répondre, c'est reconnaître son importance et sa place, lui assurer qu'il bénéficie de toute notre attention et donc de toute notre affection.
Les thèmes qui intriguent les enfants?
D'abord ce qui tourne autour de la découverte de soi-même ("Si vous ne m'aviez pas fait, où est-ce que je serais ?"), puis de l'espace et du temps ("C'est quand demain ?"), des autres et du monde ("Pourquoi tout le monde est pas pareil ?") et enfin du réel et de l'imaginaire ("Est-ce qu'une souris sait qu'elle est une souris ?"). Ces questions surviennent spontanément, au moment présent, à l'instant même où l'enfant s'interroge. Elles sont parfois surprenantes et drôles ! Mais il ne faut pas s'en moquer pour autant car l'enfant pourrait ne plus oser s'exprimer, perdre confiance en lui et freiner sa faculté à apprendre. Cet élan vers la connaissance ne doit pas non plus inquiéter les parents et leur laisser penser que leur bambin est perturbé ou angoissé. Certaines questions peuvent en effet révéler des peurs mais ceci est parfaitement normal. Le monde de l'enfance n'est pas un paradis. Quant aux questions taboues qui évoquent la sexualité, la mort ou la religion, il n'y a aucune raison de les censurer, à condition qu'elles n'entraînent pas l'adulte vers des explications trop intimes qui ne concernent pas l'enfant.
Répondre aus enfants
Les parents soucieux, fatigués, pressés n'ont pas toujours les ressources pour assouvir cette soif d'apprentissage. Et que dire quand la question du petit dernier concerne le physique "bizarre" de la dame assise juste en face... En revanche, rien n'empêche de répondre brièvement, sans agressivité, même si c'est pour dire "on en reparle tout à l'heure" ou "je vais me renseigner, je t'expliquerai plus tard". Cela permet d'éviter que l'enfant se sente mis de côté ou qu'il interprète ce refus comme une preuve de la stupidité de sa question.
ecueil à éviter
inventer ou mentir face à une question embarrassante ou sans réponse. Evidemment, toute vérité n'est pas bonne à dire à tout âge, mais les parents doivent trouver un équilibre entre exposer la réalité crûment et l'enrober dans une histoire invraisemblable. Et ils doivent aussi parfois savoir avouer "je ne sais pas". Autre solution : donner à l'enfant des moyens de s'informer s'il est en âge de consulter sur ordinateur.
Généralement entre deux ans et demi et sept ans. A cet âge, tout est nouveau et étonnant, et la maîtrise du langage permet d'en savoir encore plus dans cette découverte du monde. Au début, les enfants posent un tas de questions, souvent naïves mais en réalité très profondes, qui peuvent d'ailleurs s'avérer très déconcertantes ! Au moment d'entrer à l'école, les sujets de ces interrogations deviennent plus techniques, plus concrets. Evidemment, l'intensité de ce questionnement varie en fonction du caractère de l'enfant mais aussi de son milieu environnant. Mais, ce qui est sûr, c'est qu'aucun petit ne saute cette étape. Pour la simple et bonne raison que derrière toutes ces questions se cache la seule et unique préoccupation de l'enfant : "Est-ce que tu m'aimes ?" On comprend alors facilement que lui répondre, c'est reconnaître son importance et sa place, lui assurer qu'il bénéficie de toute notre attention et donc de toute notre affection.
Les thèmes qui intriguent les enfants?
D'abord ce qui tourne autour de la découverte de soi-même ("Si vous ne m'aviez pas fait, où est-ce que je serais ?"), puis de l'espace et du temps ("C'est quand demain ?"), des autres et du monde ("Pourquoi tout le monde est pas pareil ?") et enfin du réel et de l'imaginaire ("Est-ce qu'une souris sait qu'elle est une souris ?"). Ces questions surviennent spontanément, au moment présent, à l'instant même où l'enfant s'interroge. Elles sont parfois surprenantes et drôles ! Mais il ne faut pas s'en moquer pour autant car l'enfant pourrait ne plus oser s'exprimer, perdre confiance en lui et freiner sa faculté à apprendre. Cet élan vers la connaissance ne doit pas non plus inquiéter les parents et leur laisser penser que leur bambin est perturbé ou angoissé. Certaines questions peuvent en effet révéler des peurs mais ceci est parfaitement normal. Le monde de l'enfance n'est pas un paradis. Quant aux questions taboues qui évoquent la sexualité, la mort ou la religion, il n'y a aucune raison de les censurer, à condition qu'elles n'entraînent pas l'adulte vers des explications trop intimes qui ne concernent pas l'enfant.
Répondre aus enfants
Les parents soucieux, fatigués, pressés n'ont pas toujours les ressources pour assouvir cette soif d'apprentissage. Et que dire quand la question du petit dernier concerne le physique "bizarre" de la dame assise juste en face... En revanche, rien n'empêche de répondre brièvement, sans agressivité, même si c'est pour dire "on en reparle tout à l'heure" ou "je vais me renseigner, je t'expliquerai plus tard". Cela permet d'éviter que l'enfant se sente mis de côté ou qu'il interprète ce refus comme une preuve de la stupidité de sa question.
ecueil à éviter
inventer ou mentir face à une question embarrassante ou sans réponse. Evidemment, toute vérité n'est pas bonne à dire à tout âge, mais les parents doivent trouver un équilibre entre exposer la réalité crûment et l'enrober dans une histoire invraisemblable. Et ils doivent aussi parfois savoir avouer "je ne sais pas". Autre solution : donner à l'enfant des moyens de s'informer s'il est en âge de consulter sur ordinateur.


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