Hier, le Premier ministre François Fillon a reçu Fadela Amara pour lui renouveler sa confiance et, partant, celle de Sarkozy. Dans une tentative d'apaiser les ministres et députés de la majorité, il a expliqué que la secrétaire d'Etat n'avait «pas les codes de la langue de bois». L'affaire Amara est partie mardi sur France Inter. Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville et personnalité la plus symbolique de l'ouverture, a mis le feu aux poudres lorsque, interrogée sur l'amendement sur le test ADN aux candidats au regroupement familial, elle a rétorqué «l'ADN je ne suis pas d'accord, parce que je pense que l'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays. Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés, yen a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse !». Le mot aussitôt lâché a fait bondir toute la majorité. Devedjian, SG de l'UMP, a accusé Fadela Amara d'avoir «injurié les députés de la majorité qui soutiennent le gouvernement». Le député Goulard, UMP aussi, a déclaré que si «on juge que certains membres du gouvernement ont un comportement dégueulasse, une seule conclusion : on en part». Côté PS, certains estiment que la ministre devrait aller jusqu'au bout de sa logique et démissionner. Hier, un secrétaire national du même parti a reproché à la secrétaire d'Etat de ne rien faire pour son secteur, à savoir la politique de la ville et qu'elle «ne fait que de la com' toute la journée et n'agit pas». Amara a réussi à s'attirer les foudres de la droite mais aussi de la gauche. Pourtant, démissionner n'est apparemment pas une alternative qui fait peur à Fadéla qui a averti lors de la même interview : «Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais. Le jour où vraiment ce sera trop insupportable, eh bien je partirai». Il semble que sa longévité au gouvernement soit compromise au vu des futures dispositions concernant les immigrés. Ainsi à propos des statistiques ethniques que l'on dit à l'état de projet, Fadela oppose aussi son rejet : «Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines ou de leur religion. Créer des catégories de populations, c'est dangereux».Sauf que ces statistiques sont déjà inscrites au niveau européen et ne tarderaient pas à être exécutées. Ceci Sarkozy ne se laissera pas décourager par cette polémique et continuera son «ouverture», démarche soutenue par la majorité des Français. En réalité c'est à sa droite que les protestations sont les plus nombreuses. Les attaques répétées contre Rachida Dati, la gaffe de Bernard Kouchner sur le recours à la guerre contre l'Iran, le coup de gueule de Fadela sont autant d'occasions pour la majorité de dénigrer l'ouverture. Parallèlement à l'affaire Fadéla Amara, un ami de Sarkozy et néanmoins, homme de gauche, en l'occurrence Bernard Henri Levy a lui croisé le fer avec un proche conseiller «plume» du président. Invité par France Inter pour présenter son dernier ouvrage «Ce grand cadavre à la renverse», BHL à traité Guaino de raciste. C'est lui, a t-il dit, qui a écrit le discours de Sarkozy à Dakar en juillet dernier, un discours ignoble où l'on disait que si l'Afrique n'était pas développée c'était parce qu'elle n'était pas inscrite dans l'Histoire. Dire cela en effaçant complètement la colonisation, la destruction des pays par cette époque honteuse du colonialisme, c'est du Guaino et c'est du racisme. BHL ne s'est pas privé d'adresser d'autres amabilités au dit Guaino qui a immédiatement réagi «ce petit con prétentieux ne m'intéresse pas …Il n'aime pas la France, moi si». Sarkozy a décidement beaucoup de mal avec ses amis. Hier, le Premier ministre François Fillon a reçu Fadela Amara pour lui renouveler sa confiance et, partant, celle de Sarkozy. Dans une tentative d'apaiser les ministres et députés de la majorité, il a expliqué que la secrétaire d'Etat n'avait «pas les codes de la langue de bois». L'affaire Amara est partie mardi sur France Inter. Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville et personnalité la plus symbolique de l'ouverture, a mis le feu aux poudres lorsque, interrogée sur l'amendement sur le test ADN aux candidats au regroupement familial, elle a rétorqué «l'ADN je ne suis pas d'accord, parce que je pense que l'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays. Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés, yen a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse !». Le mot aussitôt lâché a fait bondir toute la majorité. Devedjian, SG de l'UMP, a accusé Fadela Amara d'avoir «injurié les députés de la majorité qui soutiennent le gouvernement». Le député Goulard, UMP aussi, a déclaré que si «on juge que certains membres du gouvernement ont un comportement dégueulasse, une seule conclusion : on en part». Côté PS, certains estiment que la ministre devrait aller jusqu'au bout de sa logique et démissionner. Hier, un secrétaire national du même parti a reproché à la secrétaire d'Etat de ne rien faire pour son secteur, à savoir la politique de la ville et qu'elle «ne fait que de la com' toute la journée et n'agit pas». Amara a réussi à s'attirer les foudres de la droite mais aussi de la gauche. Pourtant, démissionner n'est apparemment pas une alternative qui fait peur à Fadéla qui a averti lors de la même interview : «Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais. Le jour où vraiment ce sera trop insupportable, eh bien je partirai». Il semble que sa longévité au gouvernement soit compromise au vu des futures dispositions concernant les immigrés. Ainsi à propos des statistiques ethniques que l'on dit à l'état de projet, Fadela oppose aussi son rejet : «Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines ou de leur religion. Créer des catégories de populations, c'est dangereux».Sauf que ces statistiques sont déjà inscrites au niveau européen et ne tarderaient pas à être exécutées. Ceci Sarkozy ne se laissera pas décourager par cette polémique et continuera son «ouverture», démarche soutenue par la majorité des Français. En réalité c'est à sa droite que les protestations sont les plus nombreuses. Les attaques répétées contre Rachida Dati, la gaffe de Bernard Kouchner sur le recours à la guerre contre l'Iran, le coup de gueule de Fadela sont autant d'occasions pour la majorité de dénigrer l'ouverture. Parallèlement à l'affaire Fadéla Amara, un ami de Sarkozy et néanmoins, homme de gauche, en l'occurrence Bernard Henri Levy a lui croisé le fer avec un proche conseiller «plume» du président. Invité par France Inter pour présenter son dernier ouvrage «Ce grand cadavre à la renverse», BHL à traité Guaino de raciste. C'est lui, a t-il dit, qui a écrit le discours de Sarkozy à Dakar en juillet dernier, un discours ignoble où l'on disait que si l'Afrique n'était pas développée c'était parce qu'elle n'était pas inscrite dans l'Histoire. Dire cela en effaçant complètement la colonisation, la destruction des pays par cette époque honteuse du colonialisme, c'est du Guaino et c'est du racisme. BHL ne s'est pas privé d'adresser d'autres amabilités au dit Guaino qui a immédiatement réagi «ce petit con prétentieux ne m'intéresse pas …Il n'aime pas la France, moi si». Sarkozy a décidement beaucoup de mal avec ses amis.