Le président russe Vladimir Poutine est arrivé hier à Téhéran pour la première visite en Iran d'un dirigeant du Kremlin depuis 1943, malgré des informations sur des menaces d'attentat contre lui lors de son séjour. C'est la première visite d'un chef du Kremlin en Iran depuis celle de Joseph Staline en 1943 et depuis la révolution islamique de 1979. M. Poutine doit participer à un sommet des riverains de la Caspienne et aussi évoquer avec les dirigeants iraniens leur programme nucléaire controversé. A l'occasion du sommet des cinq pays riverains de la Caspienne, les présidents signeront une déclaration commune qui sera "un pas vers l'élaboration de l'approche commune" sur la question du statut de la mer Caspienne,a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Il ne faut donc attendre aucune percée sur ce thème qui divise les riverains d'un plan d'eau dont le sous-sol est riche en hydrocarbures. L'Iran et le Turkménistan défendent un partage de la Caspienne en cinq zones d'influence égales alors que les trois autres riverains veulent qu'il soit basé sur la longueur de leurs rives respectives. Selon M. Peskov, M. Poutine aura ensuite un entretien bilatéral avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. Le dernier entretien de M. Poutine sera avec la plus haute autorité de l'Etat, l'ayatollah Ali Khamenei. Cette rencontre aura une importance d'autant plus grande que le guide suprême ne reçoit d'ordinaire un chef d'Etat que s'il est musulman. Les sujets abordés devraient toucher aussi bien aux questions internationales qu'à la relation entre Moscou et Téhéran. La Russie est le dernier pays, avec la Chine, à s'opposer à l'adoption d'une troisième résolution du Conseil de sécurité de l'ONU infligeant des sanctions à Téhéran à cause de son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium. Moscou mise encore sur l'engagement de Téhéran, pris en août, d'éclairer enfin l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les zones d'ombre de son programme nucléaire. La Russie attendra un rapport de l'AIEA sur le sujet, prévu à la mi-novembre, avant de soutenir éventuellement de nouvelles sanctions. Un autre sujet d'actualité sera la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr (sud), construite par la Russie depuis 1995 et dont l'achèvement est régulièrement repoussé. La Russie a argué de retards de paiement iraniens, démentis par l'Iran mais les experts occidentaux y voient plutôt un moyen de pression pour forcer l'Iran à la transparence sur son programme nucléaire. Le président russe Vladimir Poutine est arrivé hier à Téhéran pour la première visite en Iran d'un dirigeant du Kremlin depuis 1943, malgré des informations sur des menaces d'attentat contre lui lors de son séjour. C'est la première visite d'un chef du Kremlin en Iran depuis celle de Joseph Staline en 1943 et depuis la révolution islamique de 1979. M. Poutine doit participer à un sommet des riverains de la Caspienne et aussi évoquer avec les dirigeants iraniens leur programme nucléaire controversé. A l'occasion du sommet des cinq pays riverains de la Caspienne, les présidents signeront une déclaration commune qui sera "un pas vers l'élaboration de l'approche commune" sur la question du statut de la mer Caspienne,a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Il ne faut donc attendre aucune percée sur ce thème qui divise les riverains d'un plan d'eau dont le sous-sol est riche en hydrocarbures. L'Iran et le Turkménistan défendent un partage de la Caspienne en cinq zones d'influence égales alors que les trois autres riverains veulent qu'il soit basé sur la longueur de leurs rives respectives. Selon M. Peskov, M. Poutine aura ensuite un entretien bilatéral avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. Le dernier entretien de M. Poutine sera avec la plus haute autorité de l'Etat, l'ayatollah Ali Khamenei. Cette rencontre aura une importance d'autant plus grande que le guide suprême ne reçoit d'ordinaire un chef d'Etat que s'il est musulman. Les sujets abordés devraient toucher aussi bien aux questions internationales qu'à la relation entre Moscou et Téhéran. La Russie est le dernier pays, avec la Chine, à s'opposer à l'adoption d'une troisième résolution du Conseil de sécurité de l'ONU infligeant des sanctions à Téhéran à cause de son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium. Moscou mise encore sur l'engagement de Téhéran, pris en août, d'éclairer enfin l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les zones d'ombre de son programme nucléaire. La Russie attendra un rapport de l'AIEA sur le sujet, prévu à la mi-novembre, avant de soutenir éventuellement de nouvelles sanctions. Un autre sujet d'actualité sera la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr (sud), construite par la Russie depuis 1995 et dont l'achèvement est régulièrement repoussé. La Russie a argué de retards de paiement iraniens, démentis par l'Iran mais les experts occidentaux y voient plutôt un moyen de pression pour forcer l'Iran à la transparence sur son programme nucléaire.