Certaines femmes ménopausées voient leur vie réellement chamboulée par les bouffées de chaleur. Au travail comme à la maison, de jour comme de nuit… elles surviennent sans crier gare et peuvent durer près d'une heure. Sachez réagir face à cette rébellion hormonale ! Certaines femmes ménopausées voient leur vie réellement chamboulée par les bouffées de chaleur. Au travail comme à la maison, de jour comme de nuit… elles surviennent sans crier gare et peuvent durer près d'une heure. Sachez réagir face à cette rébellion hormonale ! Au bureau, pendant un rendez-vous ou un dîner entre amis, pas de répit : les bouffées de chaleur surviennent, sans prévenir, et gâchent souvent la vie des femmes concernées. Selon leur intensité, elles ne sont toutefois pas vécues ni prises en charge de la même manière. Le symptôme le plus fréquent de la ménopause Pour la majorité des femmes, la ménopause survient entre 45 et 55 ans. Avec elle, des troubles fonctionnels, appelés troubles du climatère, font quelquefois leur apparition. Parmi eux, les bouffées de chaleur représentent l'un des signes les plus caractéristiques et les plus précoces de la ménopause dans les pays occidentaux. Les ovaires produisant de moins en moins d'hormones, la carence qui en résulte peut déclencher des bouffées de chaleur, parfois accentuées par des situations stressantes. Elles apparaissent généralement avant même l'arrêt des règles. Les autres manifestations, comme la fatigue, la sécheresse vaginale ou la prise de poids, sont plus insidieuses. Si les bouffées de chaleur sont inexistantes ou très modérées chez une femme sur deux, l'autre moitié souffre de ces manifestations parfois très pénibles. Rougeur, chaleur et… ras-le-bol ! Caractérisées par une sensation de chaleur intense qui envahit soudain le décolleté, le cou, puis monte ensuite au visage, les bouffées de chaleur s'accompagnent éventuellement de rougeur et de transpiration. Elles durent entre 30 secondes et quelques minutes, et sont souvent suivies de sueurs froides. Ces épisodes se répétant parfois jusqu'à 15 à 20 fois par jour peuvent incommoder certaines femmes au point de les empêcher de travailler. Pendant la nuit, des suées prennent le relais, réveillant les femmes, les obligeant à se changer, voire à changer les draps, entraînant parfois des insomnies. Ces "mini-canicules" passagères ne sont pas dangereuses, mais peuvent devenir une véritable source de fatigue et de dépression. Elles sont toutefois très variables d'une femme à l'autre, en fréquence et en intensité, et souvent vécues de façon très différente selon les femmes. D'après certaines études, elles varient également en fonction du pays, de l'alimentation et du niveau socioculturel. Elles peuvent disparaître spontanément, au bout de 4 ou 5 ans en moyenne, mais l'on estime que la moitié des femmes souffrant de réelles bouffées de chaleur les gardent très longtemps, jusqu'à une dizaine d'années si elles ne sont pas traitées. A côté des petites bouffées de chaleur qui sont souvent améliorées en évitant les situations stressantes ou en se méfiant des changements brusques de température, environ 30 % sont incommodantes au point de nécessiter un traitement. Des traitements variés Le traitement le plus efficace est le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), qui ne peut être commencé qu'après l'arrêt total des règles. En comblant le manque hormonal, il fait disparaître près de 90 % des bouffées de chaleur, en quelques jours. Toutefois, il présente des contre-indications strictes, et, suite aux différentes études montrant son implication dans le cancer du sein, il n'est recommandé que si la qualité de vie est notablement perturbée. Il doit être instauré à la dose minimum efficace, et pour la durée la plus courte possible. Un progestatif de synthèse, la tibolone, représente une bonne alternative de traitement, par exemple pour les femmes qui souffrent de douleurs aux seins avec le THS. Elle est cependant un peu moins efficace, et présente les mêmes contre-indications et complications que le THS. Les phytoestrogènes, dérivés du soja, sont des traitements non hormonaux assez fréquemment utilisés, même si leur efficacité est très variable, et qu'il existe peu d'études sur les risques associées à une consommation au long cours. En cas de contre-indications des hormones, certains psychotropes (médicaments agissant sur le système nerveux central), notamment des antidépresseurs, peuvent se révéler efficaces. Enfin, certaines études montrent que l'exercice physique peut diminuer les bouffées de chaleur et les autres troubles du climatère. N'oubliez pas qu'à côté de ces troubles gênants mais sans danger, la ménopause représente une période à risque, sur le plan cardiovasculaire, osseux et pour la prise de poids. Une activité physique régulière et une alimentation équilibrée sont de toute façon indispensables. Si, en plus, elles diminuent les bouffées de chaleur, pourquoi s'en priver ! Au bureau, pendant un rendez-vous ou un dîner entre amis, pas de répit : les bouffées de chaleur surviennent, sans prévenir, et gâchent souvent la vie des femmes concernées. Selon leur intensité, elles ne sont toutefois pas vécues ni prises en charge de la même manière. Le symptôme le plus fréquent de la ménopause Pour la majorité des femmes, la ménopause survient entre 45 et 55 ans. Avec elle, des troubles fonctionnels, appelés troubles du climatère, font quelquefois leur apparition. Parmi eux, les bouffées de chaleur représentent l'un des signes les plus caractéristiques et les plus précoces de la ménopause dans les pays occidentaux. Les ovaires produisant de moins en moins d'hormones, la carence qui en résulte peut déclencher des bouffées de chaleur, parfois accentuées par des situations stressantes. Elles apparaissent généralement avant même l'arrêt des règles. Les autres manifestations, comme la fatigue, la sécheresse vaginale ou la prise de poids, sont plus insidieuses. Si les bouffées de chaleur sont inexistantes ou très modérées chez une femme sur deux, l'autre moitié souffre de ces manifestations parfois très pénibles. Rougeur, chaleur et… ras-le-bol ! Caractérisées par une sensation de chaleur intense qui envahit soudain le décolleté, le cou, puis monte ensuite au visage, les bouffées de chaleur s'accompagnent éventuellement de rougeur et de transpiration. Elles durent entre 30 secondes et quelques minutes, et sont souvent suivies de sueurs froides. Ces épisodes se répétant parfois jusqu'à 15 à 20 fois par jour peuvent incommoder certaines femmes au point de les empêcher de travailler. Pendant la nuit, des suées prennent le relais, réveillant les femmes, les obligeant à se changer, voire à changer les draps, entraînant parfois des insomnies. Ces "mini-canicules" passagères ne sont pas dangereuses, mais peuvent devenir une véritable source de fatigue et de dépression. Elles sont toutefois très variables d'une femme à l'autre, en fréquence et en intensité, et souvent vécues de façon très différente selon les femmes. D'après certaines études, elles varient également en fonction du pays, de l'alimentation et du niveau socioculturel. Elles peuvent disparaître spontanément, au bout de 4 ou 5 ans en moyenne, mais l'on estime que la moitié des femmes souffrant de réelles bouffées de chaleur les gardent très longtemps, jusqu'à une dizaine d'années si elles ne sont pas traitées. A côté des petites bouffées de chaleur qui sont souvent améliorées en évitant les situations stressantes ou en se méfiant des changements brusques de température, environ 30 % sont incommodantes au point de nécessiter un traitement. Des traitements variés Le traitement le plus efficace est le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), qui ne peut être commencé qu'après l'arrêt total des règles. En comblant le manque hormonal, il fait disparaître près de 90 % des bouffées de chaleur, en quelques jours. Toutefois, il présente des contre-indications strictes, et, suite aux différentes études montrant son implication dans le cancer du sein, il n'est recommandé que si la qualité de vie est notablement perturbée. Il doit être instauré à la dose minimum efficace, et pour la durée la plus courte possible. Un progestatif de synthèse, la tibolone, représente une bonne alternative de traitement, par exemple pour les femmes qui souffrent de douleurs aux seins avec le THS. Elle est cependant un peu moins efficace, et présente les mêmes contre-indications et complications que le THS. Les phytoestrogènes, dérivés du soja, sont des traitements non hormonaux assez fréquemment utilisés, même si leur efficacité est très variable, et qu'il existe peu d'études sur les risques associées à une consommation au long cours. En cas de contre-indications des hormones, certains psychotropes (médicaments agissant sur le système nerveux central), notamment des antidépresseurs, peuvent se révéler efficaces. Enfin, certaines études montrent que l'exercice physique peut diminuer les bouffées de chaleur et les autres troubles du climatère. N'oubliez pas qu'à côté de ces troubles gênants mais sans danger, la ménopause représente une période à risque, sur le plan cardiovasculaire, osseux et pour la prise de poids. Une activité physique régulière et une alimentation équilibrée sont de toute façon indispensables. Si, en plus, elles diminuent les bouffées de chaleur, pourquoi s'en priver !