En sa qualité de président des assemblées annuelles conjointes de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se tiennent du 20 au 22 octobre dans la capitale américaine Washington, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a eu d'intenses activités, dont plusieurs entretiens avec des responsables des institutions financières en préambule aux séances plénières qui commenceront aujourd'hui. A cet effet, la problématique de rendre plus efficaces les apports financiers en direction des pays en voie de développement et l'accompagnement dans le processus de privatisation ont été posées avec acuité par le représentant de l'Algérie auprès des deux institutions internationales. Dans ce sens, Karim Djoudi s'est entretenu avec M. Lars Thunel, vice-président de la Société financière internationale (SFI, affiliée à la BM). Le ministre des Finances a beaucoup insisté auprès de son interlocuteur pour que la SFI puisse accompagner d'une manière plus adaptée et ciblée le développement du secteur privé en Algérie. Aussi, Karim Djoudi s'est enquis de l'expérience de la SFI dans l'accompagnement du processus de privatisation des banques publiques dans différentes régions du monde en vue de s'en inspirer pour conduire à bon escient le processus de privatisation des nos banques publiques. Il s'est agi également d'impliquer davantage la SFI dans le processus de privatisation et de développement du secteur privé national en prenant des participations dans les PME proposées à la privatisation. En marge des assemblées annuelles, Karim Djoudi a reçu le nouveau président de la Banque mondiale, l'Américain Robert Zoellick, venu lui rendre une visite de courtoisie. Aussi, dans la journée de jeudi, le ministre des Finances s'est entretenu avec Mme Daniela Gressani, vice-présidente à la Banque mondiale en charge des pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) dont fait partie l'Algérie. Il aura également à prendre langue avec Dominque Straus-Khan fraîchement élu à la tête du FMI. Bien que le discours de Karim Djoudi attendu par ailleurs lundi prochain soit prononcé au nom des deux institutions, il comportera cependant « une touche personnelle » en tant que pays africain, arabe, maghrébin et en tant que pays en voie de développement. En ce sens, l'Algérie aura le privilège d'être le porte-voix des revendications des Pays du Sud parmi lesquelles figurent notamment un point sur l'évolution du travail de reforme interne initié au FMI pour surtout donner la place qui revient à ces pays dans la prise de décisions concernant la conduite de l'économie mondiale et leur développement. Plus concrètement, il s'agira de rendre plus efficaces les apports financiers en direction des PVD et la question de l'augmentation de l'aide publique au développement. Il sied de rappeler que l'Algérie, qui reste solidaire des revendications des pays en développement, avait été désignée, au dernier rendez-vous de Singapour, pour présider les assemblées annuelles d'octobre, au cours desquelles elle défendra les préoccupations des pays du Sud. En sa qualité de président des assemblées annuelles conjointes de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se tiennent du 20 au 22 octobre dans la capitale américaine Washington, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a eu d'intenses activités, dont plusieurs entretiens avec des responsables des institutions financières en préambule aux séances plénières qui commenceront aujourd'hui. A cet effet, la problématique de rendre plus efficaces les apports financiers en direction des pays en voie de développement et l'accompagnement dans le processus de privatisation ont été posées avec acuité par le représentant de l'Algérie auprès des deux institutions internationales. Dans ce sens, Karim Djoudi s'est entretenu avec M. Lars Thunel, vice-président de la Société financière internationale (SFI, affiliée à la BM). Le ministre des Finances a beaucoup insisté auprès de son interlocuteur pour que la SFI puisse accompagner d'une manière plus adaptée et ciblée le développement du secteur privé en Algérie. Aussi, Karim Djoudi s'est enquis de l'expérience de la SFI dans l'accompagnement du processus de privatisation des banques publiques dans différentes régions du monde en vue de s'en inspirer pour conduire à bon escient le processus de privatisation des nos banques publiques. Il s'est agi également d'impliquer davantage la SFI dans le processus de privatisation et de développement du secteur privé national en prenant des participations dans les PME proposées à la privatisation. En marge des assemblées annuelles, Karim Djoudi a reçu le nouveau président de la Banque mondiale, l'Américain Robert Zoellick, venu lui rendre une visite de courtoisie. Aussi, dans la journée de jeudi, le ministre des Finances s'est entretenu avec Mme Daniela Gressani, vice-présidente à la Banque mondiale en charge des pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) dont fait partie l'Algérie. Il aura également à prendre langue avec Dominque Straus-Khan fraîchement élu à la tête du FMI. Bien que le discours de Karim Djoudi attendu par ailleurs lundi prochain soit prononcé au nom des deux institutions, il comportera cependant « une touche personnelle » en tant que pays africain, arabe, maghrébin et en tant que pays en voie de développement. En ce sens, l'Algérie aura le privilège d'être le porte-voix des revendications des Pays du Sud parmi lesquelles figurent notamment un point sur l'évolution du travail de reforme interne initié au FMI pour surtout donner la place qui revient à ces pays dans la prise de décisions concernant la conduite de l'économie mondiale et leur développement. Plus concrètement, il s'agira de rendre plus efficaces les apports financiers en direction des PVD et la question de l'augmentation de l'aide publique au développement. Il sied de rappeler que l'Algérie, qui reste solidaire des revendications des pays en développement, avait été désignée, au dernier rendez-vous de Singapour, pour présider les assemblées annuelles d'octobre, au cours desquelles elle défendra les préoccupations des pays du Sud.