M. Lakcaci remet en cause le train de réforme du FMI laissant sur le quai les pays du Sud qui se trouvent lésés par la nouvelle orientation M. Lakcaci remet en cause le train de réforme du FMI laissant sur le quai les pays du Sud qui se trouvent lésés par la nouvelle orientation Mohamed Lakcaci, gouverneur de la Banque d'Algérie et membre de la délégation algérienne en déplacement à Washington en prévision de la tenue des assemblées annuelles du FMI et de la BM, est intervenu au nom du G24 (groupe des pays en voie de développement dont l'Algérie) devant le CFMI (Comité financier et monétaire international, l'organe politique du FMI). Il a affirmé que l'Algérie «partage la déception des autres pays en développement quant aux tentatives de réforme des institutions» et a appelé «toutes les parties à saisir cette opportunité unique pour restaurer de manière décisive la légitimité et la crédibilité du FMI ». En fait, M. Lakcaci remet en cause le train de réforme du FMI laissant sur le quai les pays du Sud qui se trouvent lésés par la nouvelle orientation, en pourparlers au sein des organes des deux institutions, notamment la révision du système de distribution des quotes-parts détenues jusque-là par les pays du G8. Il appelle à ce que des efforts soient consentis pour corriger la sous-représentation de certaines régions, notamment l'Afrique et le Moyen-Orient, au niveau du personnel et de la direction du FMI ou encore la possibilité de rendre payante l'assistance technique. Il y a lieu de signaler que le CFMI s'est prononcé samedi dernier en faveur d'une hausse «de l'ordre de 10% des quotes-parts du FMI, avec un doublement du nombre de vote revenant forfaitairement à chaque pays». Pour déterminer le poids que devront avoir les PVD au sein des structures de direction du FMI, le CMFI soutient la proposition de prendre en compte le produit intérieur brut (PIB) comme «la variable la plus importante». Cependant, le PIB recalculé en fonction des parités de pouvoirs d'achat, devrait «aussi jouer un rôle», a précisé le communiqué du CFMI. Pour M. Padoa-Schioppa, président du CMFI, la proposition d'augmenter les quotes-parts de 10% constitue «une énorme marge » par rapport aux 2% envisagés jusqu'ici. Lors de son allocution, Lakcaci n'a pas manqué d'insister sur le fait que les pays en développement «sont un nouveau moteur et un facteur de stabilisation de l'économie mondiale, contribuant à hauteur de 50% à la croissance économique mondiale et ayant fait montre d'un faible impact des dernières perturbations financières» . Notant que de lourdes incertitudes continuent de peser cependant sur les perspectives de l'économie mondiale, le groupe du G24 appelle les instances financières internationales, notamment le FMI, à améliorer la surveillance qu'elles exercent sur les économies avancées, en accordant autant d'attention à l'évaluation des faiblesses de ces économies qu'à celle des économies des marchés émergents, en soutenant par ailleurs un effort pour éviter que la dévaluation du dollar induite par les « subprimes » du marché hypothécaire américain ne se répercute sur les économies des pays émergents. Rappelons que le ministre des Finances, Karim Djoudi, prononcera aujourd'hui un discours au nom du FMI et de la BM en tant que président des assemblées annuelles d'octobre. Mohamed Lakcaci, gouverneur de la Banque d'Algérie et membre de la délégation algérienne en déplacement à Washington en prévision de la tenue des assemblées annuelles du FMI et de la BM, est intervenu au nom du G24 (groupe des pays en voie de développement dont l'Algérie) devant le CFMI (Comité financier et monétaire international, l'organe politique du FMI). Il a affirmé que l'Algérie «partage la déception des autres pays en développement quant aux tentatives de réforme des institutions» et a appelé «toutes les parties à saisir cette opportunité unique pour restaurer de manière décisive la légitimité et la crédibilité du FMI ». En fait, M. Lakcaci remet en cause le train de réforme du FMI laissant sur le quai les pays du Sud qui se trouvent lésés par la nouvelle orientation, en pourparlers au sein des organes des deux institutions, notamment la révision du système de distribution des quotes-parts détenues jusque-là par les pays du G8. Il appelle à ce que des efforts soient consentis pour corriger la sous-représentation de certaines régions, notamment l'Afrique et le Moyen-Orient, au niveau du personnel et de la direction du FMI ou encore la possibilité de rendre payante l'assistance technique. Il y a lieu de signaler que le CFMI s'est prononcé samedi dernier en faveur d'une hausse «de l'ordre de 10% des quotes-parts du FMI, avec un doublement du nombre de vote revenant forfaitairement à chaque pays». Pour déterminer le poids que devront avoir les PVD au sein des structures de direction du FMI, le CMFI soutient la proposition de prendre en compte le produit intérieur brut (PIB) comme «la variable la plus importante». Cependant, le PIB recalculé en fonction des parités de pouvoirs d'achat, devrait «aussi jouer un rôle», a précisé le communiqué du CFMI. Pour M. Padoa-Schioppa, président du CMFI, la proposition d'augmenter les quotes-parts de 10% constitue «une énorme marge » par rapport aux 2% envisagés jusqu'ici. Lors de son allocution, Lakcaci n'a pas manqué d'insister sur le fait que les pays en développement «sont un nouveau moteur et un facteur de stabilisation de l'économie mondiale, contribuant à hauteur de 50% à la croissance économique mondiale et ayant fait montre d'un faible impact des dernières perturbations financières» . Notant que de lourdes incertitudes continuent de peser cependant sur les perspectives de l'économie mondiale, le groupe du G24 appelle les instances financières internationales, notamment le FMI, à améliorer la surveillance qu'elles exercent sur les économies avancées, en accordant autant d'attention à l'évaluation des faiblesses de ces économies qu'à celle des économies des marchés émergents, en soutenant par ailleurs un effort pour éviter que la dévaluation du dollar induite par les « subprimes » du marché hypothécaire américain ne se répercute sur les économies des pays émergents. Rappelons que le ministre des Finances, Karim Djoudi, prononcera aujourd'hui un discours au nom du FMI et de la BM en tant que président des assemblées annuelles d'octobre.