Il existe peu d'indications impératives à l'ablation des amygdales. Le plus souvent, l'intervention se discute au cas par cas, devant des angines récidivantes ou une amygdalite chronique. Il existe peu d'indications impératives à l'ablation des amygdales. Le plus souvent, l'intervention se discute au cas par cas, devant des angines récidivantes ou une amygdalite chronique. Opération courante il y a trente ans, l'ablation des amygdales (ou amygdalectomie) est aujourd'hui réalisée avec une grande parcimonie. La raison en est que l'on soigne mieux les angines. Ainsi, on hésite à enlever ces petites formations lymphoïdes, qui participent aux défenses contre les infections, surtout chez le petit enfant. C'est pourquoi, en dehors de cas très particuliers, on ne propose jamais l'opération avant l'âge de trois ou quatre ans. L'amygdalectomie est réalisée le plus souvent entre quatre et huit ans. Mais elle est possible aussi chez les adultes. Angines récidivantes : le traitement médical d'abord La principale indication de l'amygdalectomie est la survenue d'angines streptococciques à répétition, malgré un traitement médical bien conduit (antibiothérapie adaptée, suppression d'un tabagisme, actif ou passif, au besoin, et si c'est possible, changement de mode de garde, pour éviter la crèche...). La décision d'opérer se fait au cas par cas et dépend beaucoup du point de vue personnel de l'ORL ou du pédiatre. L'ablation des amygdales permet de mettre fin à ces épisodes. Mais il reste possible d'avoir d'autres infections de la gorge. L'amygdalite chronique (infections des amygdales persistant depuis au moins trois mois malgré un traitement antibiotique bien conduit) peut être également une indication à l'ablation des amygdales. Là aussi, la décision dépend beaucoup de l'expérience personnelle du praticien. En revanche, l'amygdalectomie n'a aucune place dans les traitements des otites récidivantes. La présence d'un abcès (ou phlegmon) au niveau des amygdales, conduisait autrefois à leur ablation secondaire. Aujourd'hui, on se contente le plus souvent du drainage et de l'antibiothérapie, car les récidives sont très rares. Amygdales obstructives Des amygdales très volumineuses peuvent gêner la respiration et entraîner dans certains cas des pauses respiratoires pendant le sommeil. Dans ces cas, leur ablation est indispensable. En revanche, il n'y a aucun lieu d'enlever de grosses amygdales, si celles-ci ne s'accompagnent pas de troubles respiratoires ni d'angines récidivantes. Des ronflements isolés ne sont pas non plus une indication à l'intervention. Enfin, le gonflement d'une amygdale peut faire craindre un cancer, surtout chez un fumeur. Même si ce type de cancer est très rare, l'ablation de l'amygdale s'impose rapidement, suivi de son examen sous microscope pour rechercher des signes de malignité. Il n'existe pas de contre-indication absolue à l'amygdalectomie. La recherche de troubles de la coagulation est systématique avant l'intervention. Leur présence peut conduire, bien-sûr, à différer l'intervention. 24 heures d'hospitalisation L'amygdalectomie est réalisée sous anesthésie générale, en milieu hospitalier, avec généralement 24 heures d'hospitalisation. Elle est toujours réalisée à distance d'un épisode infectieux, ce qui suppose un examen de la gorge avant l'intervention. Les suites opératoires sont douloureuses, rendant nécessaire un traitement antalgique (contre la douleur). Opération courante il y a trente ans, l'ablation des amygdales (ou amygdalectomie) est aujourd'hui réalisée avec une grande parcimonie. La raison en est que l'on soigne mieux les angines. Ainsi, on hésite à enlever ces petites formations lymphoïdes, qui participent aux défenses contre les infections, surtout chez le petit enfant. C'est pourquoi, en dehors de cas très particuliers, on ne propose jamais l'opération avant l'âge de trois ou quatre ans. L'amygdalectomie est réalisée le plus souvent entre quatre et huit ans. Mais elle est possible aussi chez les adultes. Angines récidivantes : le traitement médical d'abord La principale indication de l'amygdalectomie est la survenue d'angines streptococciques à répétition, malgré un traitement médical bien conduit (antibiothérapie adaptée, suppression d'un tabagisme, actif ou passif, au besoin, et si c'est possible, changement de mode de garde, pour éviter la crèche...). La décision d'opérer se fait au cas par cas et dépend beaucoup du point de vue personnel de l'ORL ou du pédiatre. L'ablation des amygdales permet de mettre fin à ces épisodes. Mais il reste possible d'avoir d'autres infections de la gorge. L'amygdalite chronique (infections des amygdales persistant depuis au moins trois mois malgré un traitement antibiotique bien conduit) peut être également une indication à l'ablation des amygdales. Là aussi, la décision dépend beaucoup de l'expérience personnelle du praticien. En revanche, l'amygdalectomie n'a aucune place dans les traitements des otites récidivantes. La présence d'un abcès (ou phlegmon) au niveau des amygdales, conduisait autrefois à leur ablation secondaire. Aujourd'hui, on se contente le plus souvent du drainage et de l'antibiothérapie, car les récidives sont très rares. Amygdales obstructives Des amygdales très volumineuses peuvent gêner la respiration et entraîner dans certains cas des pauses respiratoires pendant le sommeil. Dans ces cas, leur ablation est indispensable. En revanche, il n'y a aucun lieu d'enlever de grosses amygdales, si celles-ci ne s'accompagnent pas de troubles respiratoires ni d'angines récidivantes. Des ronflements isolés ne sont pas non plus une indication à l'intervention. Enfin, le gonflement d'une amygdale peut faire craindre un cancer, surtout chez un fumeur. Même si ce type de cancer est très rare, l'ablation de l'amygdale s'impose rapidement, suivi de son examen sous microscope pour rechercher des signes de malignité. Il n'existe pas de contre-indication absolue à l'amygdalectomie. La recherche de troubles de la coagulation est systématique avant l'intervention. Leur présence peut conduire, bien-sûr, à différer l'intervention. 24 heures d'hospitalisation L'amygdalectomie est réalisée sous anesthésie générale, en milieu hospitalier, avec généralement 24 heures d'hospitalisation. Elle est toujours réalisée à distance d'un épisode infectieux, ce qui suppose un examen de la gorge avant l'intervention. Les suites opératoires sont douloureuses, rendant nécessaire un traitement antalgique (contre la douleur).