Cette dernière décennie a connu l'expansion d'un phénomène inquiétant qui attente à la santé publique : il s'agit de la maladie mentale. En sillonnant les rues de la capitale, l'observateur ne peut rester indifférent au nombre quotidiennement croissant des malades errant dans la rue après avoir perdu leur équilibre mental et psychologique pour une raison ou une autre. Cette dernière décennie a connu l'expansion d'un phénomène inquiétant qui attente à la santé publique : il s'agit de la maladie mentale. En sillonnant les rues de la capitale, l'observateur ne peut rester indifférent au nombre quotidiennement croissant des malades errant dans la rue après avoir perdu leur équilibre mental et psychologique pour une raison ou une autre. La maladie mentale est devenue une réalitéfaisant partie du quotidien de l'algérien. Une réalité qui mérite de mobiliser l'attention des services sanitaires, de la société civile et des autorités publiques. Le nombre de malades mentaux était estimé en 2006 à 150.000 au niveau national, un chiffre afferrant qui reflète l'état de la santé mentale en Algérie. Le rapport national sur la santé des Algériens effectué en 2004 par l'OMS a tiré la sonnette d'alarme sur la situation et la propension inquiétante de la maladie mentale ainsi que le manque des infrastructures d'accueil et le corps soignant responsables de la défaillance de la prise en charge sanitaire. Les maladies mentales les plus fréquentes en Algérie sont la schizophrénie qui touche plus de 50 % des malades, la dépression qui affecte majoritairement la population féminine, le syndrome de stress post traumatique dont une grande partie de la population ayant survécu aux carnages de la décennie noire, aux intempéries ou au tremblement de terre continuent à souffrir et dont les symptômes sont parfois indétectables. Les affections mentales liées à la toxicomanie ou à l'alcool figurent sur la liste des pathologies courantes qui affectent particulièrement la population juvénile. La maladie mentale n'est en réalité que la traduction de la malvie, des conditions socio-économiques déplorables, de la dépravation, la misère, le chômage et des différents maux sociaux dans lesquels est plongée la population. Ces maux sociaux fragilisent l'état psychologique de l'individu, le rendant plus vulnérable et moins capable de gérer ses émotions. Les tensions quotidiennes face auxquelles est exposé plus d'un, épuisent les ressources humaines de la personne qui essaye tant bien que mal de lutter contre son mal et de trouver une manière adéquate pour gérer les pressions fréquentes. Cependant, il arrive que le contrôle individuel soit défaillant, exposant ainsi la personne au risque de la maladie mentale qui altère profondément le fonctionnement social de la personne. La maladie mentale reste en Algérie, et selon l'avis des spécialistes, l'un des problèmes majeurs de la santé publique qui mérite une attention particulière des pouvoirs publics. Le manque flagrant en structures d'accueil, le manque de formation des praticiens, la non-reconnaissance des pouvoirs publics de la profession et l'insuffisance des campagnes de sensibilisation sur la pathologie mentale à l'attention de la société civile sont autant de défaillances qu'il importe de prendre en considération pour une meilleure prise en charge de la maladie. Lutter contre la maladie mentale ne peut se faire qu'en améliorant le système de prise en charge par l'ouverture des infrastructures d'accueil et la formation de médecins spécialistes. Détecter la maladie à son début par l'entourage familial reste la meilleure manière de prévenir les pathologies mentales. La maladie mentale est devenue une réalitéfaisant partie du quotidien de l'algérien. Une réalité qui mérite de mobiliser l'attention des services sanitaires, de la société civile et des autorités publiques. Le nombre de malades mentaux était estimé en 2006 à 150.000 au niveau national, un chiffre afferrant qui reflète l'état de la santé mentale en Algérie. Le rapport national sur la santé des Algériens effectué en 2004 par l'OMS a tiré la sonnette d'alarme sur la situation et la propension inquiétante de la maladie mentale ainsi que le manque des infrastructures d'accueil et le corps soignant responsables de la défaillance de la prise en charge sanitaire. Les maladies mentales les plus fréquentes en Algérie sont la schizophrénie qui touche plus de 50 % des malades, la dépression qui affecte majoritairement la population féminine, le syndrome de stress post traumatique dont une grande partie de la population ayant survécu aux carnages de la décennie noire, aux intempéries ou au tremblement de terre continuent à souffrir et dont les symptômes sont parfois indétectables. Les affections mentales liées à la toxicomanie ou à l'alcool figurent sur la liste des pathologies courantes qui affectent particulièrement la population juvénile. La maladie mentale n'est en réalité que la traduction de la malvie, des conditions socio-économiques déplorables, de la dépravation, la misère, le chômage et des différents maux sociaux dans lesquels est plongée la population. Ces maux sociaux fragilisent l'état psychologique de l'individu, le rendant plus vulnérable et moins capable de gérer ses émotions. Les tensions quotidiennes face auxquelles est exposé plus d'un, épuisent les ressources humaines de la personne qui essaye tant bien que mal de lutter contre son mal et de trouver une manière adéquate pour gérer les pressions fréquentes. Cependant, il arrive que le contrôle individuel soit défaillant, exposant ainsi la personne au risque de la maladie mentale qui altère profondément le fonctionnement social de la personne. La maladie mentale reste en Algérie, et selon l'avis des spécialistes, l'un des problèmes majeurs de la santé publique qui mérite une attention particulière des pouvoirs publics. Le manque flagrant en structures d'accueil, le manque de formation des praticiens, la non-reconnaissance des pouvoirs publics de la profession et l'insuffisance des campagnes de sensibilisation sur la pathologie mentale à l'attention de la société civile sont autant de défaillances qu'il importe de prendre en considération pour une meilleure prise en charge de la maladie. Lutter contre la maladie mentale ne peut se faire qu'en améliorant le système de prise en charge par l'ouverture des infrastructures d'accueil et la formation de médecins spécialistes. Détecter la maladie à son début par l'entourage familial reste la meilleure manière de prévenir les pathologies mentales.