Les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy sur le Sahara Occidental ont fait réagir les responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Dans un style incisif, ces derniers ont qualifié les déclarations du président français de «graves» et d' «inopportunes» «parce qu'elles ignorent toutes les résolutions des Nations unies qui reconnaissent le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et constituent un encouragement à l'intransigeance et un alignement sur la position de l'occupant qui tente désespérément de légitimer son fait accompli, au mépris des principes les plus élémentaires de démocratie». Plus loin, il (le gouvernement de la RASD) rappelle que «c'est cet alignement sur la politique de l'occupant, depuis 1975, qui a fait échouer tous les efforts déployés par la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara Occidental et qui a fait, aussi, que le régime marocain bénéficie d'une impunité totale en se permettant de perpétuer les crimes de guerre et les violations les plus flagrantes des droits de l'Homme au Sahara Occidental ». Il regrette aussi que «le tout nouveau président français (...) persévère et perpétue, au mépris de la légalité internationale, une politique désuète, en contradiction flagrante avec les déclarations d'intention au sujet de l'Union du Maghreb et méditerranéenne et néfaste pour les propres intérêts stratégiques de la France». «La brutalité» de Nicolas Sarkozy a été, aussi, très mal accueillie par l'Association française des Amis de la RASD (AA-RASD) qui a dénoncé la position du président français sur la question du Sahara Occidental, la jugeant «contraire à celle de l'Onu et de bien des Etats de l'UE». Réagissant au discours, la présidente de l'AA-RASD, Mme Régine Villemont, a souligné qu' «à l'inverse de ce que nous osions espérer, à savoir un rééquilibrage de la position française respectueuse du droit international et donc de l'autodétermination du peuple sahraoui, le président Sarkozy vient d'approuver, comme son prédécesseur Jacques Chirac, le plan d'autonomie pour le Sahara Occidental». L'AA-RASD « s'étonne d'une telle position peu compatible avec la mise en chantier des ambitions du président Sarkozy qui veut développer les relations et les projets des pays de l'ensemble méditerranéen», poursuit Mme Villemont, notant aussi que « a position défendue par la présidence de la République française se distingue également de celle exprimée par bien des Etats de l'Union européenne». Dans ce contexte, l'ONG a rappelé que le Royaume-Uni a exprimé son appui à l'autodétermination, que le ministre italien des Affaires étrangères, M. d'Aléma, a rencontré le 18 octobre le président Mohamed Abdelaziz, et que le Parlement européen vient de remettre le prix Silver Rose à la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haïdar. Les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy sur le Sahara Occidental ont fait réagir les responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Dans un style incisif, ces derniers ont qualifié les déclarations du président français de «graves» et d' «inopportunes» «parce qu'elles ignorent toutes les résolutions des Nations unies qui reconnaissent le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et constituent un encouragement à l'intransigeance et un alignement sur la position de l'occupant qui tente désespérément de légitimer son fait accompli, au mépris des principes les plus élémentaires de démocratie». Plus loin, il (le gouvernement de la RASD) rappelle que «c'est cet alignement sur la politique de l'occupant, depuis 1975, qui a fait échouer tous les efforts déployés par la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara Occidental et qui a fait, aussi, que le régime marocain bénéficie d'une impunité totale en se permettant de perpétuer les crimes de guerre et les violations les plus flagrantes des droits de l'Homme au Sahara Occidental ». Il regrette aussi que «le tout nouveau président français (...) persévère et perpétue, au mépris de la légalité internationale, une politique désuète, en contradiction flagrante avec les déclarations d'intention au sujet de l'Union du Maghreb et méditerranéenne et néfaste pour les propres intérêts stratégiques de la France». «La brutalité» de Nicolas Sarkozy a été, aussi, très mal accueillie par l'Association française des Amis de la RASD (AA-RASD) qui a dénoncé la position du président français sur la question du Sahara Occidental, la jugeant «contraire à celle de l'Onu et de bien des Etats de l'UE». Réagissant au discours, la présidente de l'AA-RASD, Mme Régine Villemont, a souligné qu' «à l'inverse de ce que nous osions espérer, à savoir un rééquilibrage de la position française respectueuse du droit international et donc de l'autodétermination du peuple sahraoui, le président Sarkozy vient d'approuver, comme son prédécesseur Jacques Chirac, le plan d'autonomie pour le Sahara Occidental». L'AA-RASD « s'étonne d'une telle position peu compatible avec la mise en chantier des ambitions du président Sarkozy qui veut développer les relations et les projets des pays de l'ensemble méditerranéen», poursuit Mme Villemont, notant aussi que « a position défendue par la présidence de la République française se distingue également de celle exprimée par bien des Etats de l'Union européenne». Dans ce contexte, l'ONG a rappelé que le Royaume-Uni a exprimé son appui à l'autodétermination, que le ministre italien des Affaires étrangères, M. d'Aléma, a rencontré le 18 octobre le président Mohamed Abdelaziz, et que le Parlement européen vient de remettre le prix Silver Rose à la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haïdar.