Ouyahia sortant «la grosse artillerie» et Soltani critiquant à tout va, les deux alliés de Belkhadem donnent l'impression de jouer un rôle d'opposants au Pouvoir. Ouyahia sortant «la grosse artillerie» et Soltani critiquant à tout va, les deux alliés de Belkhadem donnent l'impression de jouer un rôle d'opposants au Pouvoir. L'on a déjà vu les alliés s'entredéchirer à la veille de chaque échéance politique. Et c'est toujours le parti en charge de la chefferie du gouvernement qui encaisse l'essentiel des critiques. A un mois des élections locales, la concurrence entre les formations politiques de l'Alliance présidentielle semble prendre le pas sur l'esprit de solidarité. Le RND et le MSP en arriveraient presque à se féliciter des problèmes que rencontre le FLN avec la confection de ses listes électorales. A chaque fois que l'occasion leur est donnée, les responsables du RND et du MSP, se font un malin plaisir à mettre en avant la sérénité qui caractérise l'opération de confection de leurs listes électorales. Plus encore, les chefs de file de ces deux formations politiques, pourtant associées au pouvoir, ont « enclenché » la seconde phase de leur stratégie pré-électorale et tirent à boulets rouges sur un Exécutif, dont le seul tort est d'être dirigé par le FLN à la veille d'un rendez-vous électoral. Ainsi, Ouyahia sortant «la grosse artillerie» et Soltani critiquant à tout va, les deux alliés de Belkhadem donnent l'impression de jouer un rôle d'opposants au Pouvoir. Le premier a «torpillé» toutes les décisions prises par son successeur à la tête du gouvernement, allant jusqu'à affirmer que l'Algérie est l'otage des lobbies. Le second, très à l'aise, pour n'avoir jamais été réellement aux affaires, s'est permis une « leçon » de gestion des affaires publiques en dénonçant le recours presque systématique à l'assistanat, «péché mignon» du gouvernement Belkhadem. Aboudjerra Soltani, comme Ahmed Ouyahia, semble fortement tenir à se démarquer d'une gouvernance qui montre certaines limites, notamment sur le plan social. Les élections approchant, les deux chefs de parti font endosser l'entière responsabilité des ratés, en matière d'inflation, au seul Chef du gouvernement. Pareille situation n'est pas nouvelle. L'on a déjà vu les alliés s'entredéchirer à la veille de chaque échéance politique. Et c'est toujours le parti en charge de la chefferie du gouvernement qui encaisse l'essentiel des critiques. Les prochaines élections locales ne font donc pas exception et Abdelaziz Belkhadem campe, bien entendu, le rôle du méchant. A côté d'une opposition qui donne la nette impression de peiner pour ficeler ses dossiers électoraux, les partis de l'Alliance présidentielle sont, de fait, les seuls acteurs de la scène politique nationale. Mais en se tirant dans les pattes, RND, MSP et FLN, donnent de cette alliance l'image d'un ensemble hétéroclite, sans objectif précis à court terme. Mais dans cette «guéguerre», les frères ennemis semblent bien connaître les priorités. En effet, aucune «crise» n'a débouché sur l'éclatement de l'alliance. Et ce ne sont certainement pas les prochaines élections qui en seront la cause. L'alliance semble avoir été créer pour durer. L'on a déjà vu les alliés s'entredéchirer à la veille de chaque échéance politique. Et c'est toujours le parti en charge de la chefferie du gouvernement qui encaisse l'essentiel des critiques. A un mois des élections locales, la concurrence entre les formations politiques de l'Alliance présidentielle semble prendre le pas sur l'esprit de solidarité. Le RND et le MSP en arriveraient presque à se féliciter des problèmes que rencontre le FLN avec la confection de ses listes électorales. A chaque fois que l'occasion leur est donnée, les responsables du RND et du MSP, se font un malin plaisir à mettre en avant la sérénité qui caractérise l'opération de confection de leurs listes électorales. Plus encore, les chefs de file de ces deux formations politiques, pourtant associées au pouvoir, ont « enclenché » la seconde phase de leur stratégie pré-électorale et tirent à boulets rouges sur un Exécutif, dont le seul tort est d'être dirigé par le FLN à la veille d'un rendez-vous électoral. Ainsi, Ouyahia sortant «la grosse artillerie» et Soltani critiquant à tout va, les deux alliés de Belkhadem donnent l'impression de jouer un rôle d'opposants au Pouvoir. Le premier a «torpillé» toutes les décisions prises par son successeur à la tête du gouvernement, allant jusqu'à affirmer que l'Algérie est l'otage des lobbies. Le second, très à l'aise, pour n'avoir jamais été réellement aux affaires, s'est permis une « leçon » de gestion des affaires publiques en dénonçant le recours presque systématique à l'assistanat, «péché mignon» du gouvernement Belkhadem. Aboudjerra Soltani, comme Ahmed Ouyahia, semble fortement tenir à se démarquer d'une gouvernance qui montre certaines limites, notamment sur le plan social. Les élections approchant, les deux chefs de parti font endosser l'entière responsabilité des ratés, en matière d'inflation, au seul Chef du gouvernement. Pareille situation n'est pas nouvelle. L'on a déjà vu les alliés s'entredéchirer à la veille de chaque échéance politique. Et c'est toujours le parti en charge de la chefferie du gouvernement qui encaisse l'essentiel des critiques. Les prochaines élections locales ne font donc pas exception et Abdelaziz Belkhadem campe, bien entendu, le rôle du méchant. A côté d'une opposition qui donne la nette impression de peiner pour ficeler ses dossiers électoraux, les partis de l'Alliance présidentielle sont, de fait, les seuls acteurs de la scène politique nationale. Mais en se tirant dans les pattes, RND, MSP et FLN, donnent de cette alliance l'image d'un ensemble hétéroclite, sans objectif précis à court terme. Mais dans cette «guéguerre», les frères ennemis semblent bien connaître les priorités. En effet, aucune «crise» n'a débouché sur l'éclatement de l'alliance. Et ce ne sont certainement pas les prochaines élections qui en seront la cause. L'alliance semble avoir été créer pour durer.