La structure des crédits octroyés durant l'année 2006 montre une prédominance des bénéficiaires privés dont la part a augmenté de 17,8%, alors que celle du secteur public a été de 6,4%. La structure des crédits octroyés durant l'année 2006 montre une prédominance des bénéficiaires privés dont la part a augmenté de 17,8%, alors que celle du secteur public a été de 6,4%. Le rapport annuel du gouverneur de la Banque d'Algérie, qu'il devra présenter devant les députés mardi prochain, comporte toutefois la précision que seule une poignée de privés continue de bénéficier de ces crédits. « Un phénomène structurel », qui prête à «inquiétude », surtout que les débiteurs sont des établissements publics. Le gouverneur relèvera, en outre, le taux insuffisant de couverture de la centrale des risques qui a été de 43,58%. Là aussi le rapport de la Banque d'Algérie fait état de la répartition des crédits déclarés, d'un ordre respectif de 53,5% au secteur public et seulement 46,5% au privé. Ce taux de couverture, bien qu'en augmentation par rapport à l'année précédente où il n'était que de 32,55% du total des crédits, reste insuffisant et témoigne de l'étendue du fléau des crédits douteux. En plus de l'arrêté du 26 août 2003, faisant obligation de saisine de cette structure, la Banque d'Algérie, qui constate encore des défaillances, préconise la création d'une sous-structure qui prenne en charge les crédits des individus afin de mieux contrôler le flux des crédits douteux. La centrale des impayés enregistre, par ailleurs, les mêmes insuffisances dans la collecte de l'information se rapportant aux chèques sans provision. Bien qu'il ait été constaté toutefois une réduction substantielle dans les déclarations de l'ordre de 28% en termes de nombre de chèques et une réduction de 25% en termes de volume, le constat reste le même. Durant l'année 2006, il a été déclaré 4 458 chèques impayés pour un volume total de 21 milliards de dinars. L'année d'avant, le montant des chèques impayés était de 28 milliards de dinars, soit un chèque sans provision déclaré sur deux. Le rapport annuel de la Banque d'Algérie soulignait alors «des distorsions et des incohérences dans les déclarations transmises ». Le phénomène persiste et ce, malgré tout le dispositif règlementaire. Selon l'analyse de la Banque d'Algérie de la situation qui a prévalu durant 2006, les auteurs de ces infractions, enregistrés, sont généralement des privés dont le crédit obtenu était lié aux « affaires personnelles » à hauteur de 66%. Il en a résulté la comptabilité de 4 458 personnes physiques et morales concernées qui ont été privées de chéquiers pour une durée d'un à deux ans. Dans la répartition géographique, il a été constaté que la wilaya d'Alger et les villes avoisinantes dominent avec un total de 23.162 chèques sans provision. Le rapport annuel du gouverneur de la Banque d'Algérie, qu'il devra présenter devant les députés mardi prochain, comporte toutefois la précision que seule une poignée de privés continue de bénéficier de ces crédits. « Un phénomène structurel », qui prête à «inquiétude », surtout que les débiteurs sont des établissements publics. Le gouverneur relèvera, en outre, le taux insuffisant de couverture de la centrale des risques qui a été de 43,58%. Là aussi le rapport de la Banque d'Algérie fait état de la répartition des crédits déclarés, d'un ordre respectif de 53,5% au secteur public et seulement 46,5% au privé. Ce taux de couverture, bien qu'en augmentation par rapport à l'année précédente où il n'était que de 32,55% du total des crédits, reste insuffisant et témoigne de l'étendue du fléau des crédits douteux. En plus de l'arrêté du 26 août 2003, faisant obligation de saisine de cette structure, la Banque d'Algérie, qui constate encore des défaillances, préconise la création d'une sous-structure qui prenne en charge les crédits des individus afin de mieux contrôler le flux des crédits douteux. La centrale des impayés enregistre, par ailleurs, les mêmes insuffisances dans la collecte de l'information se rapportant aux chèques sans provision. Bien qu'il ait été constaté toutefois une réduction substantielle dans les déclarations de l'ordre de 28% en termes de nombre de chèques et une réduction de 25% en termes de volume, le constat reste le même. Durant l'année 2006, il a été déclaré 4 458 chèques impayés pour un volume total de 21 milliards de dinars. L'année d'avant, le montant des chèques impayés était de 28 milliards de dinars, soit un chèque sans provision déclaré sur deux. Le rapport annuel de la Banque d'Algérie soulignait alors «des distorsions et des incohérences dans les déclarations transmises ». Le phénomène persiste et ce, malgré tout le dispositif règlementaire. Selon l'analyse de la Banque d'Algérie de la situation qui a prévalu durant 2006, les auteurs de ces infractions, enregistrés, sont généralement des privés dont le crédit obtenu était lié aux « affaires personnelles » à hauteur de 66%. Il en a résulté la comptabilité de 4 458 personnes physiques et morales concernées qui ont été privées de chéquiers pour une durée d'un à deux ans. Dans la répartition géographique, il a été constaté que la wilaya d'Alger et les villes avoisinantes dominent avec un total de 23.162 chèques sans provision.