1893 : Piotr Ilitch Tchaïkovsky Meurt du choléra même s'il est supposé qu'il fut victime d'un empoisonnement après la dénonciation publique de son homosexualité. Il montra des dons musicaux particuliers dès son jeune âge et, bien que très affecté par la mort de sa mère en 1854, il ne rêve que de musique alors qu'il est employé au ministère de la Justice qu'il quittera bientôt. Malgré les privations, il apprend la composition auprès d'Anton Rubinstein (pianiste et compositeur) et s'inscrit au Conservatoire. En 1865, il enseigne l'harmonie puis compose sa 1ère symphonie (Rêves d'hiver) et deux opéras avant «Roméo et Juliette». De 1869 à 1875, il écrit son premier «Quatuor à cordes», «LaTempête», «Le 1er concerto pour piano» (le plus joué de son répertoire) mais aussi «La 3è symphonie» et le «Lac des cygnes» dont l'accueil mitigé le rend dépressif. Après 1876, il réalise deux œuvres majeures (dont la 4è symphonie) et en 1878 le magnifique «Concerto pour violon». A partir de 1888, il donne une série de concerts en Europe mais la bienfaitrice qui lui fournissait aide et finances rompt leur amitié après avoir découvert son homosexualité. Les Etats-Unis lui font un accueil chaleureux en 1891 et l'année 1893 donne naissance à sa 6è symphonie, dite «pathétique» qui n'obtiendra toutefois qu'un succès d'estime à l'époque. 1936 : Harbi Noureddine Devenu, à 48 ans, vice-ministre, chargé de la Coopération (1984) en étant diplômé de la faculté de Lettres de Grenoble et du Centre de formation des fonctionnaires et magistrats algériens, en section diplomatique. Emprisonné de 1958 à 1962, il entame ensuite une carrière au ministère des Affaires étrangères et désigné premier secrétaire chargé des questions politiques à la mission permanente de l'Algérie à l'ONU avant de devenir directeur des affaires africaines puis ambassadeur en Angola et Sao Tomé et Principe. 1959 : Abderrahmane Mira Tombe en martyr au champ d'honneur. Sa dépouille est exposée dans quelques villages «pour frapper les esprits» puis emmenée vers une destination inconnue comme il est procédé de coutume pour tous les valeureux dirigeants de l'ALN, une fois tués. Le commandant Mira, surnommé «le Tigre de la Soummam» (décoré de la médaille de la résistance en 1956) assure l'intérim du commandement de la wilaya VI combattante (dans le Sud algérien) après la mort du colonel Ali Mellah. Inspecteur militaire aux frontières de Tunisie en 1957, il contourne la ligne électrifiée Morice, deux ans plus tard, pour revenir assurer l'intérim du colonel Amirouche en wilaya III (Kabylie) et lui succède définitivement en mars de l'année 1959.Très opposé à la douloureuse «affaire de la bleuite» (manigancée par les services français) qui a décimé l'élite et les intellectuels dans cette zone, il sanctionne le reste des officiers responsables, ordonne l'arrêt des interrogatoires en cours et libère les derniers prisonniers en accusation. Connu et craint par l'ennemi, d'un grand ascendant sur ses hommes et faisant preuve d'héroïsme au quotidien, il fait face en 1959 à l'opération «Jumelles», la plus importante campagne militaire jamais déployée par l'occupant. L'Algérie indépendante le décore à titre posthume de la Médaille du Martyr à l'occasion de la célébration de l'anniversaire du 1er Novembre en 1984, et le ministère des moudjahidine rectifie son grade de commandant en colonel (selon les dispositions prévues par le Congrès de la Soummam tenu en 1956). C'est en 2002 qu'on lui décerne la prestigieuse Médaille Athir. 2006 : Jean-Jacques Servan Schreiber Mort à 82 ans d'un patron de presse, écrivain et homme politique qui avait d'abord intégré Polytechnique et préféra entrer au journal Le Monde comme éditorialiste en politique étrangère. En 1953, aidé de la journaliste Françoise Giroud, il fonde «L'Express» (un magazine auquel collaboreront les Jean-Paul Sartre, Mauriac, Malraux et Camus) et dénonce les «évènements d'Algérie» avec leur cortège de tortures et d'assassinats, ce qui lui vaut plusieurs saisies. Il publie en 1967 «Le Défi américain» qui sera traduit en 15 langues et vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Elu député en 1970, président du parti radical de 1971 à 1979, ministre pendant deux courtes semaines en 1994 (écarté par Jacques Chirac), il part ruiné aux USA et n'en revient que dans les années 1990. Atteint d'une forme de dégénérescence qui affecte sa mémoire, il écrit son dernier article de presse en 1996. 1893 : Piotr Ilitch Tchaïkovsky Meurt du choléra même s'il est supposé qu'il fut victime d'un empoisonnement après la dénonciation publique de son homosexualité. Il montra des dons musicaux particuliers dès son jeune âge et, bien que très affecté par la mort de sa mère en 1854, il ne rêve que de musique alors qu'il est employé au ministère de la Justice qu'il quittera bientôt. Malgré les privations, il apprend la composition auprès d'Anton Rubinstein (pianiste et compositeur) et s'inscrit au Conservatoire. En 1865, il enseigne l'harmonie puis compose sa 1ère symphonie (Rêves d'hiver) et deux opéras avant «Roméo et Juliette». De 1869 à 1875, il écrit son premier «Quatuor à cordes», «LaTempête», «Le 1er concerto pour piano» (le plus joué de son répertoire) mais aussi «La 3è symphonie» et le «Lac des cygnes» dont l'accueil mitigé le rend dépressif. Après 1876, il réalise deux œuvres majeures (dont la 4è symphonie) et en 1878 le magnifique «Concerto pour violon». A partir de 1888, il donne une série de concerts en Europe mais la bienfaitrice qui lui fournissait aide et finances rompt leur amitié après avoir découvert son homosexualité. Les Etats-Unis lui font un accueil chaleureux en 1891 et l'année 1893 donne naissance à sa 6è symphonie, dite «pathétique» qui n'obtiendra toutefois qu'un succès d'estime à l'époque. 1936 : Harbi Noureddine Devenu, à 48 ans, vice-ministre, chargé de la Coopération (1984) en étant diplômé de la faculté de Lettres de Grenoble et du Centre de formation des fonctionnaires et magistrats algériens, en section diplomatique. Emprisonné de 1958 à 1962, il entame ensuite une carrière au ministère des Affaires étrangères et désigné premier secrétaire chargé des questions politiques à la mission permanente de l'Algérie à l'ONU avant de devenir directeur des affaires africaines puis ambassadeur en Angola et Sao Tomé et Principe. 1959 : Abderrahmane Mira Tombe en martyr au champ d'honneur. Sa dépouille est exposée dans quelques villages «pour frapper les esprits» puis emmenée vers une destination inconnue comme il est procédé de coutume pour tous les valeureux dirigeants de l'ALN, une fois tués. Le commandant Mira, surnommé «le Tigre de la Soummam» (décoré de la médaille de la résistance en 1956) assure l'intérim du commandement de la wilaya VI combattante (dans le Sud algérien) après la mort du colonel Ali Mellah. Inspecteur militaire aux frontières de Tunisie en 1957, il contourne la ligne électrifiée Morice, deux ans plus tard, pour revenir assurer l'intérim du colonel Amirouche en wilaya III (Kabylie) et lui succède définitivement en mars de l'année 1959.Très opposé à la douloureuse «affaire de la bleuite» (manigancée par les services français) qui a décimé l'élite et les intellectuels dans cette zone, il sanctionne le reste des officiers responsables, ordonne l'arrêt des interrogatoires en cours et libère les derniers prisonniers en accusation. Connu et craint par l'ennemi, d'un grand ascendant sur ses hommes et faisant preuve d'héroïsme au quotidien, il fait face en 1959 à l'opération «Jumelles», la plus importante campagne militaire jamais déployée par l'occupant. L'Algérie indépendante le décore à titre posthume de la Médaille du Martyr à l'occasion de la célébration de l'anniversaire du 1er Novembre en 1984, et le ministère des moudjahidine rectifie son grade de commandant en colonel (selon les dispositions prévues par le Congrès de la Soummam tenu en 1956). C'est en 2002 qu'on lui décerne la prestigieuse Médaille Athir. 2006 : Jean-Jacques Servan Schreiber Mort à 82 ans d'un patron de presse, écrivain et homme politique qui avait d'abord intégré Polytechnique et préféra entrer au journal Le Monde comme éditorialiste en politique étrangère. En 1953, aidé de la journaliste Françoise Giroud, il fonde «L'Express» (un magazine auquel collaboreront les Jean-Paul Sartre, Mauriac, Malraux et Camus) et dénonce les «évènements d'Algérie» avec leur cortège de tortures et d'assassinats, ce qui lui vaut plusieurs saisies. Il publie en 1967 «Le Défi américain» qui sera traduit en 15 langues et vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Elu député en 1970, président du parti radical de 1971 à 1979, ministre pendant deux courtes semaines en 1994 (écarté par Jacques Chirac), il part ruiné aux USA et n'en revient que dans les années 1990. Atteint d'une forme de dégénérescence qui affecte sa mémoire, il écrit son dernier article de presse en 1996.