Les députés n'ont pas fait cas, dans l'ensemble, de l'appréciation favorable du gouverneur de la Banque d'Algérie quant aux résultats obtenus durant l'exercice 2006. Les députés n'ont pas fait cas, dans l'ensemble, de l'appréciation favorable du gouverneur de la Banque d'Algérie quant aux résultats obtenus durant l'exercice 2006. Le passage obligatoire du gouverneur de la Banque d'Algérie devant l'Assemblée nationale pour la présentation du rapport annuel a été un quart d'heure de vérité pour le gouverneur, Mohamed Laksaci, qui a eu à affronter les questionnements des députés quant à l'étendue des crédits douteux et la vulnérabilité de la situation économique, dont la croissance est qualifiée par les interventions dans l'ensemble, de «virtuelle». En dehors de l'appartenance politique de chacun des intervenants, les critiques ont été vives. Les députés n'ont pas fait cas, dans l'ensemble, de l'appréciation favorable du gouverneur de la Banque d'Algérie quant aux résultats obtenus durant l'exercice 2006. Les préoccupations exprimées ont eu trait à la répercussion de «la stabilité monétaire et la maîtrise des grands agrégats» tel qu'avancé par le gouverneur de la Banque d'Alger sur la réalité quotidienne des citoyens, comme résumé par un des intervenants qui a estimé que la responsabilité du gouvernement «ne se limite pas à préserver les grands équilibres», mais à prendre en charge aussi des besoins élémentaires du citoyen en créant de la richesse. «Les équilibres macroéconomiques n'ont jamais expliqué la réalité quotidienne, selon le député, qui expliqua le décalage entre les réalisations économiques et la réalité du terrain, marqueé par le taux de chômage, la non rentabilité des programmes de développement et l'inflation sur les prix de large consommation par une croissance plutôt «virtuelle». D'autant que la seule ressource de financement de l'économie demeure la rente pétrolière au moment où même la fiscalité ordinaire «ne couvre même pas les salaires des fonctionnaires» et une politique d'investissement toujours en débat. Parmi les plus critiques, on y compte aussi les députés Rnd. A. Harchaoui a évoqué le problème d'accès aux crédits à l'investissement, se demandant s'il y avait «une vraie politique d'engagement en matière d'octroi des crédits» relevant, au passage, la contradiction entre ce manque d'entrain de la part des banques et la disponibilité des ressources. La préoccupation de ce député RND se traduit, par ailleurs, par la question de la réévaluation du dinar, telle que demandé par le patronat et les moyens à mettre en place pour «faire accepter la prise de risque par les banques au profit des petits investisseurs». L'autre question sur laquelle se sont focalisés l'ensemble des députés a eu trait à la surliquidité des banques et dont ne bénéficie qu'un petit groupe de créanciers, comme mentionné dans le rapport annuel du gouverneur. Un intervenant a demandé au gouverneur d'avancer des noms, d'autant que le contrôle de la Banque d'Algérie a enregistré 20.000 dossiers de plus que l'année dernière, «c'est qu'il y a problème» a-t-il souligné. Il a demandé par conséquent au gouverneur d'évaluer la rentabilité de ce contrôle pour le Trésor public, le défiant sur l'efficience des systèmes mis en place. Un autre député a exigé des réponses claires quant au manque de liquidités dans les bureaux de poste, se demandant au passage si ce phénomène n'avait pas un lien avec «des opérations de blanchiment d'argent par l'intermédiaire des CCP». Malgré toutes les assurances de bonne maîtrise de la gestion de l'argent public et la justesse de la politique monétaire, tel qu'avancé par le gouverneur, les députés n'ont été que sceptiques eu égard notamment au volume des crédits douteux, aux scandales bancaires et à la faiblesse des crédits accordés à l'investissement productif. La même question a été, presque, dans toutes les interventions des députés, la responsabilité de l'institution financière mère a été mise à rude épreuve par le parallèle que les représentants du peuple ont fait hier entre l'embellie financière et «l'échec du système financier au su de la dépendance de la rente pétrolière au grand dam des différentes mesures opérées sur le système bancaire». Le passage obligatoire du gouverneur de la Banque d'Algérie devant l'Assemblée nationale pour la présentation du rapport annuel a été un quart d'heure de vérité pour le gouverneur, Mohamed Laksaci, qui a eu à affronter les questionnements des députés quant à l'étendue des crédits douteux et la vulnérabilité de la situation économique, dont la croissance est qualifiée par les interventions dans l'ensemble, de «virtuelle». En dehors de l'appartenance politique de chacun des intervenants, les critiques ont été vives. Les députés n'ont pas fait cas, dans l'ensemble, de l'appréciation favorable du gouverneur de la Banque d'Algérie quant aux résultats obtenus durant l'exercice 2006. Les préoccupations exprimées ont eu trait à la répercussion de «la stabilité monétaire et la maîtrise des grands agrégats» tel qu'avancé par le gouverneur de la Banque d'Alger sur la réalité quotidienne des citoyens, comme résumé par un des intervenants qui a estimé que la responsabilité du gouvernement «ne se limite pas à préserver les grands équilibres», mais à prendre en charge aussi des besoins élémentaires du citoyen en créant de la richesse. «Les équilibres macroéconomiques n'ont jamais expliqué la réalité quotidienne, selon le député, qui expliqua le décalage entre les réalisations économiques et la réalité du terrain, marqueé par le taux de chômage, la non rentabilité des programmes de développement et l'inflation sur les prix de large consommation par une croissance plutôt «virtuelle». D'autant que la seule ressource de financement de l'économie demeure la rente pétrolière au moment où même la fiscalité ordinaire «ne couvre même pas les salaires des fonctionnaires» et une politique d'investissement toujours en débat. Parmi les plus critiques, on y compte aussi les députés Rnd. A. Harchaoui a évoqué le problème d'accès aux crédits à l'investissement, se demandant s'il y avait «une vraie politique d'engagement en matière d'octroi des crédits» relevant, au passage, la contradiction entre ce manque d'entrain de la part des banques et la disponibilité des ressources. La préoccupation de ce député RND se traduit, par ailleurs, par la question de la réévaluation du dinar, telle que demandé par le patronat et les moyens à mettre en place pour «faire accepter la prise de risque par les banques au profit des petits investisseurs». L'autre question sur laquelle se sont focalisés l'ensemble des députés a eu trait à la surliquidité des banques et dont ne bénéficie qu'un petit groupe de créanciers, comme mentionné dans le rapport annuel du gouverneur. Un intervenant a demandé au gouverneur d'avancer des noms, d'autant que le contrôle de la Banque d'Algérie a enregistré 20.000 dossiers de plus que l'année dernière, «c'est qu'il y a problème» a-t-il souligné. Il a demandé par conséquent au gouverneur d'évaluer la rentabilité de ce contrôle pour le Trésor public, le défiant sur l'efficience des systèmes mis en place. Un autre député a exigé des réponses claires quant au manque de liquidités dans les bureaux de poste, se demandant au passage si ce phénomène n'avait pas un lien avec «des opérations de blanchiment d'argent par l'intermédiaire des CCP». Malgré toutes les assurances de bonne maîtrise de la gestion de l'argent public et la justesse de la politique monétaire, tel qu'avancé par le gouverneur, les députés n'ont été que sceptiques eu égard notamment au volume des crédits douteux, aux scandales bancaires et à la faiblesse des crédits accordés à l'investissement productif. La même question a été, presque, dans toutes les interventions des députés, la responsabilité de l'institution financière mère a été mise à rude épreuve par le parallèle que les représentants du peuple ont fait hier entre l'embellie financière et «l'échec du système financier au su de la dépendance de la rente pétrolière au grand dam des différentes mesures opérées sur le système bancaire».