Maintes fois reportée, l'affaire du groupe considéré comme étant le dernier noyau du GIA à Alger est passée, hier, devant la cour criminelle d'Alger. Dix accusés étaient présents au box, dont Hocine Kobbi, dit le "borgne" qui a été à l'origine du démantèlement et l'arrestation de ce groupe en 2002 par les forces de sécurité. En effet, Hocine Kobbi, qui a perdu la vue en 1997 lorsque une bombe qu'il devait déposer dans la région de Baraki lui a explosé en pleine figure, a dénoncé ses anciens acolytes. Il a refusé de commettre un attentat suicide, suspectant ses camarades de vouloir se débarrasser de lui et c'est pourquoi il s'est rendu aux forces de sécurité. Ces terroristes sont poursuivis, selon l'arrêt de renvoi, pour création d'un groupe terroriste armé, détention d'armes à feu, assassinat, pose de bombes sur les places publiques et les marchés, kidnapping et viol, faux et usage de faux….C'est dire que de graves charges pèsent sur les prévenus. Le groupe qui constituait «Seriat Essahel», dénoncé par Kobbi Hocine, a été arrêté par les forces de sécurité dans une maison, de Saoula en 2002. Appelés à la barre, ils ont tous nié ce qu'ils ont déclaré au juge d'instruction ce qui a fortement agacé le président de la cour. Dans son réquisitoire le procureur de la Républiqiue a requis la peine capitale pour sept d'entre eux, y compris «le borgne» et la condamnation à perpétuité contre les trois autres membres de ce groupe. A l'heure où nous mettons sous presse, les avocats ont entamé les plaidoiries et tout indique que le verdict devrait tomber dans la soirée. Maintes fois reportée, l'affaire du groupe considéré comme étant le dernier noyau du GIA à Alger est passée, hier, devant la cour criminelle d'Alger. Dix accusés étaient présents au box, dont Hocine Kobbi, dit le "borgne" qui a été à l'origine du démantèlement et l'arrestation de ce groupe en 2002 par les forces de sécurité. En effet, Hocine Kobbi, qui a perdu la vue en 1997 lorsque une bombe qu'il devait déposer dans la région de Baraki lui a explosé en pleine figure, a dénoncé ses anciens acolytes. Il a refusé de commettre un attentat suicide, suspectant ses camarades de vouloir se débarrasser de lui et c'est pourquoi il s'est rendu aux forces de sécurité. Ces terroristes sont poursuivis, selon l'arrêt de renvoi, pour création d'un groupe terroriste armé, détention d'armes à feu, assassinat, pose de bombes sur les places publiques et les marchés, kidnapping et viol, faux et usage de faux….C'est dire que de graves charges pèsent sur les prévenus. Le groupe qui constituait «Seriat Essahel», dénoncé par Kobbi Hocine, a été arrêté par les forces de sécurité dans une maison, de Saoula en 2002. Appelés à la barre, ils ont tous nié ce qu'ils ont déclaré au juge d'instruction ce qui a fortement agacé le président de la cour. Dans son réquisitoire le procureur de la Républiqiue a requis la peine capitale pour sept d'entre eux, y compris «le borgne» et la condamnation à perpétuité contre les trois autres membres de ce groupe. A l'heure où nous mettons sous presse, les avocats ont entamé les plaidoiries et tout indique que le verdict devrait tomber dans la soirée.