Mme Benita Ferrero-Waldner, «e va inciter l'Algérie à rejoindre les pays qui ont adopté la PEV afin de profiter d'un bon partenariat privilégié». Mme Benita Ferrero-Waldner, «e va inciter l'Algérie à rejoindre les pays qui ont adopté la PEV afin de profiter d'un bon partenariat privilégié». Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu d‘importantes discussions, hier à Bruxelles, avec de hauts responsables de l‘Union européenne (UE). Une occasion pour les deux parties de passer en revue l‘état de leurs relations et les perspectives de leur développement. Ainsi, il a été question de l‘évaluation du processus de Barcelone et de la politique de bon voisinage (PEV) initiée par l‘UE il y‘a quelques années, en 2003 plus précisément. Selon le commissaire européenne, Mme Benita Ferrero-Waldner, «elle va inciter l‘Algérie à rejoindre les pays qui ont adopté la PEV afin de profiter d‘un bon partenariat privilégié». Dans une déclaration à l‘APS, cette responsable a souligné «qu‘il serait dommage que l‘Algérie s‘en prive». Depuis son lancement en 2003, Alger a toujours dit non à cette initiative de l‘UE et tous les responsables algériens n‘ont cessé de clamer que «la PEV n‘est pas une priorité car l‘Algérie souhaite se concentrer plutôt sur l‘application de l‘accord d‘association» liant les deux parties et qui est en vigueur depuis le 1er septembre 2005. Se voulant complémentaire du processus de Barcelone, initié le 27 novembre 1995 mais qui semble marquer le pas, la PEV est axée principalement sur l‘engagement réciproque en faveur des valeurs communes relevant de la bonne gouvernance, du respect des droits de l‘Homme, de la lutte anti-terroriste et du principe de l‘économie de marché. La commissaire européenne a déclaré, aussi, qu‘elle compte aborder avec Mourad Medelci l‘accord d‘association qui lie l‘Algérie et l‘UE et «son exploitation où il reste beaucoup à faire». A l‘évidence, les deux parties n‘ont pas manqué d‘évoquer l‘épineux dossier portant sur le projet de partenariat énergétique. Dans cette optique, Mme Ferrero-Waldner a notamment indiqué que l‘UE «est prête à continuer à discuter du mémorandum d‘entente dans le domaine de l‘énergie». L‘Union européenne a fait montre de son souhait d‘établir un partenariat stratégique avec l‘Algérie qui est, pour rappel, son troisième fournisseur de gaz. Selon l‘ordre du jour des discussions, Medelci a évoqué avec la commissaire européenne la question du soutien de l‘UE à l‘adhésion de l‘Algérie à l‘OMC (organisation mondiale du commerce). Le chef de la diplomatie algérienne s‘est entretenu avec le vice-président de la commission européenne en charge de la justice, de la liberté et de la sécurité, M. Franco Frattini, de la coopération en matière de lutte contre l‘immigration illégale, de la possibilité pour les pays du pourtour méditerranéen de participer aux patrouilles maritimes pour lutter contre les "Harragas" et la réadmission des expulsés. Un thème sur lequel nombre de divergences opposent les deux parties. Medelci a remis sur la table des discussions la question de l‘octroi de visas en vue de faciliter la circulation des personnes entre les deux bords de la Méditerranée. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu d‘importantes discussions, hier à Bruxelles, avec de hauts responsables de l‘Union européenne (UE). Une occasion pour les deux parties de passer en revue l‘état de leurs relations et les perspectives de leur développement. Ainsi, il a été question de l‘évaluation du processus de Barcelone et de la politique de bon voisinage (PEV) initiée par l‘UE il y‘a quelques années, en 2003 plus précisément. Selon le commissaire européenne, Mme Benita Ferrero-Waldner, «elle va inciter l‘Algérie à rejoindre les pays qui ont adopté la PEV afin de profiter d‘un bon partenariat privilégié». Dans une déclaration à l‘APS, cette responsable a souligné «qu‘il serait dommage que l‘Algérie s‘en prive». Depuis son lancement en 2003, Alger a toujours dit non à cette initiative de l‘UE et tous les responsables algériens n‘ont cessé de clamer que «la PEV n‘est pas une priorité car l‘Algérie souhaite se concentrer plutôt sur l‘application de l‘accord d‘association» liant les deux parties et qui est en vigueur depuis le 1er septembre 2005. Se voulant complémentaire du processus de Barcelone, initié le 27 novembre 1995 mais qui semble marquer le pas, la PEV est axée principalement sur l‘engagement réciproque en faveur des valeurs communes relevant de la bonne gouvernance, du respect des droits de l‘Homme, de la lutte anti-terroriste et du principe de l‘économie de marché. La commissaire européenne a déclaré, aussi, qu‘elle compte aborder avec Mourad Medelci l‘accord d‘association qui lie l‘Algérie et l‘UE et «son exploitation où il reste beaucoup à faire». A l‘évidence, les deux parties n‘ont pas manqué d‘évoquer l‘épineux dossier portant sur le projet de partenariat énergétique. Dans cette optique, Mme Ferrero-Waldner a notamment indiqué que l‘UE «est prête à continuer à discuter du mémorandum d‘entente dans le domaine de l‘énergie». L‘Union européenne a fait montre de son souhait d‘établir un partenariat stratégique avec l‘Algérie qui est, pour rappel, son troisième fournisseur de gaz. Selon l‘ordre du jour des discussions, Medelci a évoqué avec la commissaire européenne la question du soutien de l‘UE à l‘adhésion de l‘Algérie à l‘OMC (organisation mondiale du commerce). Le chef de la diplomatie algérienne s‘est entretenu avec le vice-président de la commission européenne en charge de la justice, de la liberté et de la sécurité, M. Franco Frattini, de la coopération en matière de lutte contre l‘immigration illégale, de la possibilité pour les pays du pourtour méditerranéen de participer aux patrouilles maritimes pour lutter contre les "Harragas" et la réadmission des expulsés. Un thème sur lequel nombre de divergences opposent les deux parties. Medelci a remis sur la table des discussions la question de l‘octroi de visas en vue de faciliter la circulation des personnes entre les deux bords de la Méditerranée.