Belgrade considère les élections au Kosovo, la semaine prochaine, comme une tentative évidente d'ouvrir la voie à l'indépendance de la province administrée par l'ONU et a marqué son opposition en appelant les Serbes qui y résident à les boycotter. Au grand dam de la Serbie qui y voit une "interférence", les élections, législatives et municipales, samedi prochain au Kosovo auront lieu alors que Serbes et Kosovars albanais négocient le statut définitif de la province et doivent se retrouver quelques jours après pour un nouveau face à face. Formellement province serbe, le Kosovo, où les Albanais représentent plus de 90 % d'une population de 2 millions d'habitants, est administré par l'ONU depuis la fin du conflit de 1998-1999 après des bombardements de l'OTAN pour contraindre les forces serbes à arrêter la répression contre les séparatistes. Belgrade, qui refuse l'indépendance que les Kosovars réclament et a récemment proposé d'appliquer au Kosovo le modèle de Hong Kong, bénéficie du soutien de la Russie qui a fait échouer en juillet dernier l'adoption au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution favorable à une indépendance contrôlée. Belgrade a demandé dans un premier temps que les élections kosovares soient retardées puis a ensuite appelé la minorité serbe à ne pas y participer. Les dirigeants serbes ont justifié leur choix en invoquant aussi les conditions de vie difficiles des quelque 100.000 Serbes de la province qui vivent généralement dans des enclaves protégées par des soldats de la force de l'OTAN pour le Kosovo (KFOR). Belgrade avait également appelé au boycottage lors des élections législatives de 2004 et moins d'1 % de l'électorat serbe s'était alors rendu aux urnes. Mais, en refusant de participer au scrutin, les Serbes du Kosovo risquent de perdre, au profit des Albanais, le contrôle des quelques municipalités où ils sont majoritaires, ont averti des analystes. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargée de surveiller les élections, a toutefois indiqué que 33 Serbes du Kosovo s'étaient inscrits sur les listes. Belgrade considère les élections au Kosovo, la semaine prochaine, comme une tentative évidente d'ouvrir la voie à l'indépendance de la province administrée par l'ONU et a marqué son opposition en appelant les Serbes qui y résident à les boycotter. Au grand dam de la Serbie qui y voit une "interférence", les élections, législatives et municipales, samedi prochain au Kosovo auront lieu alors que Serbes et Kosovars albanais négocient le statut définitif de la province et doivent se retrouver quelques jours après pour un nouveau face à face. Formellement province serbe, le Kosovo, où les Albanais représentent plus de 90 % d'une population de 2 millions d'habitants, est administré par l'ONU depuis la fin du conflit de 1998-1999 après des bombardements de l'OTAN pour contraindre les forces serbes à arrêter la répression contre les séparatistes. Belgrade, qui refuse l'indépendance que les Kosovars réclament et a récemment proposé d'appliquer au Kosovo le modèle de Hong Kong, bénéficie du soutien de la Russie qui a fait échouer en juillet dernier l'adoption au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution favorable à une indépendance contrôlée. Belgrade a demandé dans un premier temps que les élections kosovares soient retardées puis a ensuite appelé la minorité serbe à ne pas y participer. Les dirigeants serbes ont justifié leur choix en invoquant aussi les conditions de vie difficiles des quelque 100.000 Serbes de la province qui vivent généralement dans des enclaves protégées par des soldats de la force de l'OTAN pour le Kosovo (KFOR). Belgrade avait également appelé au boycottage lors des élections législatives de 2004 et moins d'1 % de l'électorat serbe s'était alors rendu aux urnes. Mais, en refusant de participer au scrutin, les Serbes du Kosovo risquent de perdre, au profit des Albanais, le contrôle des quelques municipalités où ils sont majoritaires, ont averti des analystes. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargée de surveiller les élections, a toutefois indiqué que 33 Serbes du Kosovo s'étaient inscrits sur les listes.