Longtemps silencieux, le diabète est la première cause de cécité avant 50 ans et est responsable de 10.000 amputations par an. Pourtant, moins d'un patient sur deux fait régulièrement surveiller ses yeux et moins d'un sur cinq ses pieds… Longtemps silencieux, le diabète est la première cause de cécité avant 50 ans et est responsable de 10.000 amputations par an. Pourtant, moins d'un patient sur deux fait régulièrement surveiller ses yeux et moins d'un sur cinq ses pieds… Maladie longtemps silencieuse, le diabète peut être à l'origine de graves complications : infarctus, cécité, amputations… Le coeur, les yeux, les pieds… peuvent indifféremment être touchés par le diabète. Un diabétique sur cinq est atteint de complications cardiovasculaires. Le risque de développer une maladie cardiovasculaire est doublé chez les personnes diabétiques et près d'un malade sur deux décède d'un accident cardiovasculaire Pour garder un coeur en pleine forme, la meilleure solution reste la prévention. Mais il n'est pas toujours facile de faire prendre conscience de la nécessité d'examens réguliers à un malade dépourvu de symptôme… "La prévention ainsi que le bon suivi du traitement se heurtent au caractère sournois du diabète (et des autres troubles comme l'hypertension ou l'hypercholestérolémie…). La plupart des troubles restent invisibles jusqu'à la survenue de complications" Des dépistages insuffisants Parmi les autres organes touchés par ces excès de glycémie : les yeux et les pieds. - La rétinopathie diabétique constitue la première cause de cécité dans les pays industrialisés avant l'âge de 65 ans. Détectés précocement par un examen de fond d'oeil, ces troubles peuvent être bien traités par laser. Une fois les complications survenues, il est souvent trop tard, d'où la nécessité d'un dépistage annuel. En plus de la nécessaire sensibilisation des patients et des professionnels de santé, un tel dépistage se heurte à la pénurie d'ophtalmologues. - La neuropathie périphérique diabétique constitue la première cause d'amputation non traumatique, car elle prédispose aux plaies des pieds en provoquant une perte de sensibilité. Selon les déclarations des diabétiques, seulement un patient sur cinq a bénéficié d'un dépistage adéquat des lésions des pieds. - La néphropathie diabétique, l'atteinte des reins liée au diabète, devient dramatique. C'est la seule cause d'insuffisance rénale terminale conduisant au rein artificiel (dialyse) qui augmente en fréquence actuellement dans tous les pays industrialisés. Seuls des dépistages réguliers et un bon suivi du traitement peuvent permettre d'éviter les complications du diabète. Améliorer le suivi des patients Face à ce bilan, il apparaît donc urgent d'améliorer la prise en charge des complications du diabète. Selon les experts, l'accent doit surtout être mis sur la médecine générale. En effet, 92 % des diabétiques sont suivis par leur généraliste. Bien choisir son lecteur de glycémie Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. L'intérêt de la surveillance glycémique L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelé lecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques. Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d'adapter leur posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme. Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiable et simple associé à un autopiqueur très doux. Comment fonctionne cette analyse ? C'est le sang déposé sur la bandelette réactive qui va déclencher une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang. Attention, cette valeur peut être affichée dans deux unités différentes sur certains lecteurs. Dans ce cas, choisissez celle que votre médecin aura indiquée et surtout n'en changez pas en cours de suivi. Pour faire l'analyse, le lecteur et la bandelette ne se suffisent pas, il faut l'associer à un autopiqueur utilisant des lancettes. Chaque marque de lecteur et d'autopiqueur est compatible avec un type de consommables.. Bien utiliser son lecteur Le bon usage du lecteur est ensuite indispensable. Première recommandation : vérifiez régulièrement que votre lecteur est bien réglé et que les résultats qu'il indique sont fiables. Pour cela, vous pouvez utiliser les solutions de contrôle fournies par les laboratoires. Autre possibilité, utiliser des bandelettes qui permettent un contrôle visuel de la valeur de la glycémie grâce à la couleur. Vérifiez également que vos bandelettes ne sont pas périmées, elles risqueraient dans ce cas de vous induire en erreur. Elles ne doivent pas être humides et conservées à une température raisonnable. Ne désinfectez pas le bout de votre doigt, ne touchez pas la bandelette sur sa partie réactive, cela pourrait également fausser le résultat. Vérifiez régulièrement les piles ou batteries ainsi que la propreté de votre appareil. Et s'il fait trop chaud ou trop froid, prenez des précautions. En effet, les réactifs et bandelettes supportent mal les grandes chaleurs et les grands froids mais également les brusques variations de températures. Si vous devez transporter ces réactifs, conservez-les dans leurs emballages d'origine et choisissez la solution des pochettes isothermes sans y ajouter de glace ou autre. Maladie longtemps silencieuse, le diabète peut être à l'origine de graves complications : infarctus, cécité, amputations… Le coeur, les yeux, les pieds… peuvent indifféremment être touchés par le diabète. Un diabétique sur cinq est atteint de complications cardiovasculaires. Le risque de développer une maladie cardiovasculaire est doublé chez les personnes diabétiques et près d'un malade sur deux décède d'un accident cardiovasculaire Pour garder un coeur en pleine forme, la meilleure solution reste la prévention. Mais il n'est pas toujours facile de faire prendre conscience de la nécessité d'examens réguliers à un malade dépourvu de symptôme… "La prévention ainsi que le bon suivi du traitement se heurtent au caractère sournois du diabète (et des autres troubles comme l'hypertension ou l'hypercholestérolémie…). La plupart des troubles restent invisibles jusqu'à la survenue de complications" Des dépistages insuffisants Parmi les autres organes touchés par ces excès de glycémie : les yeux et les pieds. - La rétinopathie diabétique constitue la première cause de cécité dans les pays industrialisés avant l'âge de 65 ans. Détectés précocement par un examen de fond d'oeil, ces troubles peuvent être bien traités par laser. Une fois les complications survenues, il est souvent trop tard, d'où la nécessité d'un dépistage annuel. En plus de la nécessaire sensibilisation des patients et des professionnels de santé, un tel dépistage se heurte à la pénurie d'ophtalmologues. - La neuropathie périphérique diabétique constitue la première cause d'amputation non traumatique, car elle prédispose aux plaies des pieds en provoquant une perte de sensibilité. Selon les déclarations des diabétiques, seulement un patient sur cinq a bénéficié d'un dépistage adéquat des lésions des pieds. - La néphropathie diabétique, l'atteinte des reins liée au diabète, devient dramatique. C'est la seule cause d'insuffisance rénale terminale conduisant au rein artificiel (dialyse) qui augmente en fréquence actuellement dans tous les pays industrialisés. Seuls des dépistages réguliers et un bon suivi du traitement peuvent permettre d'éviter les complications du diabète. Améliorer le suivi des patients Face à ce bilan, il apparaît donc urgent d'améliorer la prise en charge des complications du diabète. Selon les experts, l'accent doit surtout être mis sur la médecine générale. En effet, 92 % des diabétiques sont suivis par leur généraliste. Bien choisir son lecteur de glycémie Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. L'intérêt de la surveillance glycémique L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelé lecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques. Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d'adapter leur posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme. Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiable et simple associé à un autopiqueur très doux. Comment fonctionne cette analyse ? C'est le sang déposé sur la bandelette réactive qui va déclencher une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang. Attention, cette valeur peut être affichée dans deux unités différentes sur certains lecteurs. Dans ce cas, choisissez celle que votre médecin aura indiquée et surtout n'en changez pas en cours de suivi. Pour faire l'analyse, le lecteur et la bandelette ne se suffisent pas, il faut l'associer à un autopiqueur utilisant des lancettes. Chaque marque de lecteur et d'autopiqueur est compatible avec un type de consommables.. Bien utiliser son lecteur Le bon usage du lecteur est ensuite indispensable. Première recommandation : vérifiez régulièrement que votre lecteur est bien réglé et que les résultats qu'il indique sont fiables. Pour cela, vous pouvez utiliser les solutions de contrôle fournies par les laboratoires. Autre possibilité, utiliser des bandelettes qui permettent un contrôle visuel de la valeur de la glycémie grâce à la couleur. Vérifiez également que vos bandelettes ne sont pas périmées, elles risqueraient dans ce cas de vous induire en erreur. Elles ne doivent pas être humides et conservées à une température raisonnable. Ne désinfectez pas le bout de votre doigt, ne touchez pas la bandelette sur sa partie réactive, cela pourrait également fausser le résultat. Vérifiez régulièrement les piles ou batteries ainsi que la propreté de votre appareil. Et s'il fait trop chaud ou trop froid, prenez des précautions. En effet, les réactifs et bandelettes supportent mal les grandes chaleurs et les grands froids mais également les brusques variations de températures. Si vous devez transporter ces réactifs, conservez-les dans leurs emballages d'origine et choisissez la solution des pochettes isothermes sans y ajouter de glace ou autre.