Les tableaux d'une surface inhabituelle pour le public algérien disent en quelque sorte qu'il n'est pas besoin de perspective ou de «contiguïté» pour exprimer des sentiments, des émotions, provoquer un savoir. Les tableaux d'une surface inhabituelle pour le public algérien disent en quelque sorte qu'il n'est pas besoin de perspective ou de «contiguïté» pour exprimer des sentiments, des émotions, provoquer un savoir. Le Musée national d'art moderne d'Alger sera inauguré demain avec une exposition d'art contemporain signée Malek Salah. Cette manifestation officielle aura lieu dans les locaux des anciennes «Galeries algériennes» à la rue Ben M'Hidi, face à la Cinémathèque. Sur les lieux, Malek Salah et le commissaire de l'exposition M. Ferroukhi s'affairent à organiser la disposition des éléments, qui arrivent au fur et à mesure, d'une œuvre aux multiples facettes. L'artiste est au-dessus d'une fosse d'où s'élèvent, semblables à des momies revenues des temps anciens, des êtres qui vous scrutent avec bienveillance : ce serait Gandhi ou Bouddha figures de l'absolue sérénité campée latéralement à un mur de sept colonnes entre lesquelles des femmes se dresseront comme des parties solidaires de ces cieux dont chacun a la couleur du visible et du caché. Malek Salah signe la première œuvre aux traits multiples, aux voix multiples, aux formes variées avec des matériaux divers : la couleur est ici dans son essence première, le pigment qui donne une intensité et une profondeur à ce qu'elle révèle ; la résine est métal ou albâtre, marbre qui donne aux sculptures une saisissante présence par delà les volumes. Les tableaux ou plutôt ces portraits en pied sont obtenus après de multiples superpositions, un peu comme Andy Warhol faisait pour les multiplications sérigraphiques. Cela donne une «peinture» de lavis qui instille cette impression de ressemblance avec le modèle. Déjà, le temps chronologique est aboli ; «le temps qui ne se mesure pas est en mouvement. Dans l'Univers» affirme Malek Salah qui a mis 18 mois pour être au rendez-vous. Au-dessus du monde palpable, au rez-de-chaussée du musée d'Art Moderne d'Alger, des tableaux captent des éléments en suspension dans le cosmos, particules ou objets célestes, ils «sont une « copie» de nous-mêmes si l'on était réduit- à l'échelle de l'univers la forme primaire, c'est-à-dire la cellule» ajoute presque soucieux de notre capacité à comprendre le plasticien en quête de matérialisation d'idées cosmogoniques qui échappent à l'Histoire ou en tout cas sont une autre histoire, une perception «scientifique» du monde. Les tableaux d'une surface inhabituelle pour le public algérien disent en quelque sorte qu'il n'est pas besoin de perspective ou de «contiguïté» pour exprimer des sentiments, des émotions, provoquer un savoir. Car, «Madjnûn Layla» est avant tout un concept mis en formes et en sonorités pour une perception nouvelle des expressions artistiques ; en ce sens, c'est une leçon de choses de la création, de l'Esprit. Malek Salah en Madjnûn et contrairement à Stanley Kubrick qui ne croyait pas à la connaissance du futur avant qu'il ne soit présent, Malek Salah s'en remet aux avancées de la physique quantique. «L'Homme mesure le Temps ; il a besoin de ce début et de cette fin (de lui-même) pour les nier ou les conjurer. «Pour moi, les propriétés de la matière et l'esprit de matière, sont intangibles. Je suis donc libre de la reconstituer et non plus de la voir dans son évolution chronologique. Ce n'est pas un film. Si vous me parlez de Kubrick à cause de «2001, Odyssée de l'espace», la seule ressemblance est dans l'imagination de ce génie du cinéma qui crée un espace qui n'existait pas.» Comment est né ce majnun ? «Les autorités responsables de l'Institut du Monde arabe m'ont demandé de produire une exposition ; j'ai répondu en donnant mon accord, que je réservais mon idée de «Madjnûn Layla» à l'Algérie. La direction de l'IMA a confirmé son engagement «Madjnûn Layla» doit beaucoup à André Miquel qui en a fait une traduction à partir de l'arabe. Il faut savoir que ce texte vit dans le monde entier, sous toutes les formes et dans toutes les langues ! Il a une force prodigieuse. André Miquel avait promis un texte pour accompagner mon travail, mais le temps l'en a empêché…» Malek Salah dit que cette œuvre est née grâce aussi à M. Bouayad, conseiller culturel du président de la République : «Cet homme a soumis mon projet à M. Le Président qui l'a transmis au ministre de la Culture.» A l'ouverture du musée d'Art Moderne d'Alger, on associera désormais Malek Salah le «Madjnûn Layla» à une nouvelle perception de l'Univers. Le Musée national d'art moderne d'Alger sera inauguré demain avec une exposition d'art contemporain signée Malek Salah. Cette manifestation officielle aura lieu dans les locaux des anciennes «Galeries algériennes» à la rue Ben M'Hidi, face à la Cinémathèque. Sur les lieux, Malek Salah et le commissaire de l'exposition M. Ferroukhi s'affairent à organiser la disposition des éléments, qui arrivent au fur et à mesure, d'une œuvre aux multiples facettes. L'artiste est au-dessus d'une fosse d'où s'élèvent, semblables à des momies revenues des temps anciens, des êtres qui vous scrutent avec bienveillance : ce serait Gandhi ou Bouddha figures de l'absolue sérénité campée latéralement à un mur de sept colonnes entre lesquelles des femmes se dresseront comme des parties solidaires de ces cieux dont chacun a la couleur du visible et du caché. Malek Salah signe la première œuvre aux traits multiples, aux voix multiples, aux formes variées avec des matériaux divers : la couleur est ici dans son essence première, le pigment qui donne une intensité et une profondeur à ce qu'elle révèle ; la résine est métal ou albâtre, marbre qui donne aux sculptures une saisissante présence par delà les volumes. Les tableaux ou plutôt ces portraits en pied sont obtenus après de multiples superpositions, un peu comme Andy Warhol faisait pour les multiplications sérigraphiques. Cela donne une «peinture» de lavis qui instille cette impression de ressemblance avec le modèle. Déjà, le temps chronologique est aboli ; «le temps qui ne se mesure pas est en mouvement. Dans l'Univers» affirme Malek Salah qui a mis 18 mois pour être au rendez-vous. Au-dessus du monde palpable, au rez-de-chaussée du musée d'Art Moderne d'Alger, des tableaux captent des éléments en suspension dans le cosmos, particules ou objets célestes, ils «sont une « copie» de nous-mêmes si l'on était réduit- à l'échelle de l'univers la forme primaire, c'est-à-dire la cellule» ajoute presque soucieux de notre capacité à comprendre le plasticien en quête de matérialisation d'idées cosmogoniques qui échappent à l'Histoire ou en tout cas sont une autre histoire, une perception «scientifique» du monde. Les tableaux d'une surface inhabituelle pour le public algérien disent en quelque sorte qu'il n'est pas besoin de perspective ou de «contiguïté» pour exprimer des sentiments, des émotions, provoquer un savoir. Car, «Madjnûn Layla» est avant tout un concept mis en formes et en sonorités pour une perception nouvelle des expressions artistiques ; en ce sens, c'est une leçon de choses de la création, de l'Esprit. Malek Salah en Madjnûn et contrairement à Stanley Kubrick qui ne croyait pas à la connaissance du futur avant qu'il ne soit présent, Malek Salah s'en remet aux avancées de la physique quantique. «L'Homme mesure le Temps ; il a besoin de ce début et de cette fin (de lui-même) pour les nier ou les conjurer. «Pour moi, les propriétés de la matière et l'esprit de matière, sont intangibles. Je suis donc libre de la reconstituer et non plus de la voir dans son évolution chronologique. Ce n'est pas un film. Si vous me parlez de Kubrick à cause de «2001, Odyssée de l'espace», la seule ressemblance est dans l'imagination de ce génie du cinéma qui crée un espace qui n'existait pas.» Comment est né ce majnun ? «Les autorités responsables de l'Institut du Monde arabe m'ont demandé de produire une exposition ; j'ai répondu en donnant mon accord, que je réservais mon idée de «Madjnûn Layla» à l'Algérie. La direction de l'IMA a confirmé son engagement «Madjnûn Layla» doit beaucoup à André Miquel qui en a fait une traduction à partir de l'arabe. Il faut savoir que ce texte vit dans le monde entier, sous toutes les formes et dans toutes les langues ! Il a une force prodigieuse. André Miquel avait promis un texte pour accompagner mon travail, mais le temps l'en a empêché…» Malek Salah dit que cette œuvre est née grâce aussi à M. Bouayad, conseiller culturel du président de la République : «Cet homme a soumis mon projet à M. Le Président qui l'a transmis au ministre de la Culture.» A l'ouverture du musée d'Art Moderne d'Alger, on associera désormais Malek Salah le «Madjnûn Layla» à une nouvelle perception de l'Univers.