La Russie, pays qui s'étale sur onze fuseaux horaires, s'apprête à élire aujourd'hui ses députés, des législatives présentées par le pouvoir comme un plébiscite pour le président Vladimir Poutine, à trois mois de son départ annoncé du Kremlin. Jusqu'à la dernière minute, les autorités ont redoublé d'effort pour exhorter les 109 millions d'électeurs à aller voter. Car le risque d'une très forte abstention est l'objet de toutes les craintes du parti au pouvoir, Russie unie, donné largement favori avec plus de 60% des intentions de vote dans les sondages. Les services chargés de la sécurité intérieure (FSB, issus de l'ex-KGB) sont déjà à pied d'œuvre pour coordonner les activités des 450.000 policiers et militaires mobilisés pour assurer la sécurité dans les bureaux de vote. "Le 2 décembre, les Russes ont choisi le président Poutine comme leader national de la Russie", ont anticipé les Nachi ("Les Nôtres") dans un communiqué se félicitant du "score écrasant" de Russie unie. Washington a de nouveau exprimé son inquiétude sur la régularité des législatives. Seul un groupe restreint d'observateurs étrangers surveillera ce scrutin. La principale instance de surveillance électorale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH), a décidé de boycotter les élections, en invoquant les entraves mises par Moscou. Après le scrutin de dimanche, les Russes seront appelés aux urnes le 2 mars pour une présidentielle à laquelle M. Poutine ne peut pas se présenter. Le président continue à rester flou sur son avenir, entretenant les rumeurs d'un retour rapide au Kremlin ou d'une nomination à un poste à définir qui lui permettrait de continuer à diriger le pays. La Russie, pays qui s'étale sur onze fuseaux horaires, s'apprête à élire aujourd'hui ses députés, des législatives présentées par le pouvoir comme un plébiscite pour le président Vladimir Poutine, à trois mois de son départ annoncé du Kremlin. Jusqu'à la dernière minute, les autorités ont redoublé d'effort pour exhorter les 109 millions d'électeurs à aller voter. Car le risque d'une très forte abstention est l'objet de toutes les craintes du parti au pouvoir, Russie unie, donné largement favori avec plus de 60% des intentions de vote dans les sondages. Les services chargés de la sécurité intérieure (FSB, issus de l'ex-KGB) sont déjà à pied d'œuvre pour coordonner les activités des 450.000 policiers et militaires mobilisés pour assurer la sécurité dans les bureaux de vote. "Le 2 décembre, les Russes ont choisi le président Poutine comme leader national de la Russie", ont anticipé les Nachi ("Les Nôtres") dans un communiqué se félicitant du "score écrasant" de Russie unie. Washington a de nouveau exprimé son inquiétude sur la régularité des législatives. Seul un groupe restreint d'observateurs étrangers surveillera ce scrutin. La principale instance de surveillance électorale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH), a décidé de boycotter les élections, en invoquant les entraves mises par Moscou. Après le scrutin de dimanche, les Russes seront appelés aux urnes le 2 mars pour une présidentielle à laquelle M. Poutine ne peut pas se présenter. Le président continue à rester flou sur son avenir, entretenant les rumeurs d'un retour rapide au Kremlin ou d'une nomination à un poste à définir qui lui permettrait de continuer à diriger le pays.