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Empreinte d'une grande star
Rétrospective consacrée à Audrey Hepburn
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 12 - 2007

Le Ciné-club de l'association Chrysalide a présenté tout au long du mois de novembre un cycle «Audrey Hepburn», la star la plus adorée des années 50-60. Loin des films de science fiction, d'action ou d'épouvante qui occupent nos écrans et nos salles de cinéma, l'association Chrysalide tente d'offrir aux cinéphiles des films ressuscitant ainsi les légendes du cinéma. Le public a retrouvé naturellement le chemin vers la cinémathèque Mohamed-Zinet, malgré les caprices de la météo.
Depuis le début du mois de novembre, Chrysalide propose un cycle dédié à l'actrice Audrey Hepburn. Le premier film projeté dans le cycle daté de 1953 et intitulé «Vacances romaines», relate l'histoire d'un journaliste américain (Gregory Peck) qui rencontre une jeune princesse moderne et enflammée. Dés lors commence une belle romance. Le cinéaste William Wyler réalise une des plus populaires comédies de tous les temps, couronnée par trois Oscars sur un total de dix nominations. Et c'est là qu'Audrey Hepburn obtient l'Oscar de la meilleure actrice, dès son premier grand rôle. Le chef-d'œuvre qui a suivi n'est autre que le pétillant «Diamant sur canapé». Audrey Hepburn y interprète le rôle de Holly Golighty, une jeune femme délicieuse très en vue à New-York, déterminée à se marier à un milliardaire. Son voisin (George Peppard) est un jeune écrivain. D'une relation amicale va naître une forte passion entre ces deux êtres si différents. Une nouvelle fois, Audrey illumine l'écran de son charme ensorceleur.
Les cinéphiles n'avaient pas fini de s'émouvoir, que le ciné-club a projeté le troisième film intitulé «Charade», tourné en 1963, sous la direction de Stanley Donen, dans lequel elle partage l'affiche avec Gary Grant.
Enfin, hier après-midi le quatrième film qui clôt le cycle «Audrey Hepburn» a carrément conquit le public présent. C'est l'histoire d'un couple au bord d'une crise, après douze ans de mariage. Mark et son épouse Joanna se rendent sur la Côte d'Azur chez Maurice, un des employeurs de Mark. Leur déplacement réveille de nombreux souvenirs. En douze ans, Mark et Joanna ont effectué trois fois la route qui conduit de Londres au Midi de la France. Ils s'y sont rencontrés, amusés et séduits. Pendant ces voyages, ils décidèrent de se marier et envisagèrent d'avoir un enfant. Au fil des kilomètres parcourus et des voitures usées, ils se sont fâchés, disputés, ignorés, humiliés et trompés. Au cours de ce nouveau périple, le couple s'interroge sur son avenir. Dans «Voyage à deux», la voiture occupe une place essentielle. Moyen de transport amoureux, la voiture est aussi le véhicule du flash-back : ainsi, les deux auto-stoppeurs que les Wallace laissent derrière eux sur le bord de la route ne sont personne d'autre qu'eux-mêmes, douze ans plus tôt. Métaphore de la vie, avec les accords et désaccords du couple, la route croise le présent avec le passé et réunit le puzzle des souvenirs : la romance naissante, le «road movie» illuminé, la conjugalité monotone… En assemblant dans ce long voyage nostalgique les blessures et les délices de la vie à deux, Stanley Donen, en plus d'une satire réjouie du mariage, signe un grand film romantique.
Ce fut son troisième et dernier long métrage avec Audrey Hepburn. Lorsqu'elle accepta le rôle, l'actrice éprouvait des difficultés dans sa vie affective. Au cours du tournage, elle tomba amoureuse d'Albert Finney. Dans «Voyage à deux», la réalité se confond avec la fiction, servit par le charme gracile d'Audrey Hepburn.
Le Ciné-club de l'association Chrysalide a présenté tout au long du mois de novembre un cycle «Audrey Hepburn», la star la plus adorée des années 50-60. Loin des films de science fiction, d'action ou d'épouvante qui occupent nos écrans et nos salles de cinéma, l'association Chrysalide tente d'offrir aux cinéphiles des films ressuscitant ainsi les légendes du cinéma. Le public a retrouvé naturellement le chemin vers la cinémathèque Mohamed-Zinet, malgré les caprices de la météo.
Depuis le début du mois de novembre, Chrysalide propose un cycle dédié à l'actrice Audrey Hepburn. Le premier film projeté dans le cycle daté de 1953 et intitulé «Vacances romaines», relate l'histoire d'un journaliste américain (Gregory Peck) qui rencontre une jeune princesse moderne et enflammée. Dés lors commence une belle romance. Le cinéaste William Wyler réalise une des plus populaires comédies de tous les temps, couronnée par trois Oscars sur un total de dix nominations. Et c'est là qu'Audrey Hepburn obtient l'Oscar de la meilleure actrice, dès son premier grand rôle. Le chef-d'œuvre qui a suivi n'est autre que le pétillant «Diamant sur canapé». Audrey Hepburn y interprète le rôle de Holly Golighty, une jeune femme délicieuse très en vue à New-York, déterminée à se marier à un milliardaire. Son voisin (George Peppard) est un jeune écrivain. D'une relation amicale va naître une forte passion entre ces deux êtres si différents. Une nouvelle fois, Audrey illumine l'écran de son charme ensorceleur.
Les cinéphiles n'avaient pas fini de s'émouvoir, que le ciné-club a projeté le troisième film intitulé «Charade», tourné en 1963, sous la direction de Stanley Donen, dans lequel elle partage l'affiche avec Gary Grant.
Enfin, hier après-midi le quatrième film qui clôt le cycle «Audrey Hepburn» a carrément conquit le public présent. C'est l'histoire d'un couple au bord d'une crise, après douze ans de mariage. Mark et son épouse Joanna se rendent sur la Côte d'Azur chez Maurice, un des employeurs de Mark. Leur déplacement réveille de nombreux souvenirs. En douze ans, Mark et Joanna ont effectué trois fois la route qui conduit de Londres au Midi de la France. Ils s'y sont rencontrés, amusés et séduits. Pendant ces voyages, ils décidèrent de se marier et envisagèrent d'avoir un enfant. Au fil des kilomètres parcourus et des voitures usées, ils se sont fâchés, disputés, ignorés, humiliés et trompés. Au cours de ce nouveau périple, le couple s'interroge sur son avenir. Dans «Voyage à deux», la voiture occupe une place essentielle. Moyen de transport amoureux, la voiture est aussi le véhicule du flash-back : ainsi, les deux auto-stoppeurs que les Wallace laissent derrière eux sur le bord de la route ne sont personne d'autre qu'eux-mêmes, douze ans plus tôt. Métaphore de la vie, avec les accords et désaccords du couple, la route croise le présent avec le passé et réunit le puzzle des souvenirs : la romance naissante, le «road movie» illuminé, la conjugalité monotone… En assemblant dans ce long voyage nostalgique les blessures et les délices de la vie à deux, Stanley Donen, en plus d'une satire réjouie du mariage, signe un grand film romantique.
Ce fut son troisième et dernier long métrage avec Audrey Hepburn. Lorsqu'elle accepta le rôle, l'actrice éprouvait des difficultés dans sa vie affective. Au cours du tournage, elle tomba amoureuse d'Albert Finney. Dans «Voyage à deux», la réalité se confond avec la fiction, servit par le charme gracile d'Audrey Hepburn.


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