Mokhtar Chahboub a tiré la sonnette d'alarme. Il a appelé les pouvoirs publics à investir à hauteur de 3 milliards de DA dans l'entreprise, seule condition pour la rendre éligible à la privatisation. La SNVI est, en effet, handicapée par son endettement. Mokhtar Chahboub a tiré la sonnette d'alarme. Il a appelé les pouvoirs publics à investir à hauteur de 3 milliards de DA dans l'entreprise, seule condition pour la rendre éligible à la privatisation. La SNVI est, en effet, handicapée par son endettement. «Si des mesures concrètes en terme d'investissement ne sont pas consentis, la SNVI risque de mettre la clé sous le paillasson et compromettre ainsi le carnet de commande de ses clients, pour la plupart africains, sans oublier les quelque 8.000 postes d'emploi permanents ». C'est en ces termes que le PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub a tiré la sonnette d'alarme lors d'une intervention, hier, à la chaîne III. Il a appelé les pouvoirs publics à investir à hauteur de 3 milliards de DA dans l'entreprise, seule condition pour la rendre éligible à la privatisation. La SNVI est, en effet, handicapée par son endettement. Il faut savoir, en effet, que 47 milliards de dinars de découvert bancaire ont été gelés depuis septembre 2003 par les pouvoirs publics, ce qui a permis à la trésorerie de l'entreprise d'être excédentaire de 800 millions de dinars. Jadis, fleuron de l'industrie mécanique au niveau africain, la SNVI (Société nationale de véhicules industriels) survit, bon an mal an, grâce à la commande publique. Le manque d'investissement et la menace représentée par l'importation des véhicules industriels asiatiques, plus compétitifs, sont autant d'entraves pour cette entreprise, relève son PDG. La survie de la SNVI a été au centre des discussions entrant dans le cadre de la stratégie devant relancer l'activité industrielle et au passage sauver l'entreprise de la disparition. Pour autant, en l'état actuel, la SNVI intéresse-t-elle les gros carrossiers d'envergure internationale ? Ces derniers préfèrent être prudents. Sans doute, estime le PDG, « le temps que l'Etat assure un plan d'assainissement à même d'honorer les créances de l'entreprise ». Or, entre le discours et la réalité, beaucoup reste à faire, en ce sens que l'investissement promis par l'Etat, dans le cadre de l'assainissement de SNVI, tarde à venir. Le PDG de la SNVI appelle à œuvrer en faveur d'un climat propice à l'investissement de la part des gros constructeurs d'envergure internationale qui préfèrent pour l'instant, opter pour l'exportation vers l'Algérie à défaut de s'y implanter et consentir des investissements. Cependant, ils invoquent, relève-t-il, l'instabilité du marché du fait de la concurrence déloyale pratiquée par les constructeurs de véhicules industriels asiatiques faisant prévaloir le prix au détriment de la qualité et la technologie. Dans le même ordre d'idée, M. Chahboub déplore la désorganisation du marché national de l'après vente de pièces détachées, la tôlerie en particulier, la contrefaçon de produits labellisés européens, ainsi que l'absence de respect, par certains constructeurs concurrents, de normes de sécurité dans la fabrication de véhicules. Par ailleurs, le premier responsable de SNVI a précisé que, d'ores et déjà, les discussions avec le carrossier français BTK ont abouti à un accord avec le CPE, fixant la part de BTK à 60% et celle de SNVI à 40% et ce, dans le cadre de l'ouverture du capital de l'unité de production de Tiaret. Au demeurant, le PDG de SNVI, se dit favorable au partenariat comme forme de privatisation, en affichant sa préférence pour le partenariat avec les grands constructeurs européens concernant les deux autres filiales SNVI proposées à la reprise. En outre, il sied de noter que le chiffre d'affaire de la SNVI s'élève à 20 milliards DA bien que ses capacités permettent d'atteindre 25 milliards DA. «Si des mesures concrètes en terme d'investissement ne sont pas consentis, la SNVI risque de mettre la clé sous le paillasson et compromettre ainsi le carnet de commande de ses clients, pour la plupart africains, sans oublier les quelque 8.000 postes d'emploi permanents ». C'est en ces termes que le PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub a tiré la sonnette d'alarme lors d'une intervention, hier, à la chaîne III. Il a appelé les pouvoirs publics à investir à hauteur de 3 milliards de DA dans l'entreprise, seule condition pour la rendre éligible à la privatisation. La SNVI est, en effet, handicapée par son endettement. Il faut savoir, en effet, que 47 milliards de dinars de découvert bancaire ont été gelés depuis septembre 2003 par les pouvoirs publics, ce qui a permis à la trésorerie de l'entreprise d'être excédentaire de 800 millions de dinars. Jadis, fleuron de l'industrie mécanique au niveau africain, la SNVI (Société nationale de véhicules industriels) survit, bon an mal an, grâce à la commande publique. Le manque d'investissement et la menace représentée par l'importation des véhicules industriels asiatiques, plus compétitifs, sont autant d'entraves pour cette entreprise, relève son PDG. La survie de la SNVI a été au centre des discussions entrant dans le cadre de la stratégie devant relancer l'activité industrielle et au passage sauver l'entreprise de la disparition. Pour autant, en l'état actuel, la SNVI intéresse-t-elle les gros carrossiers d'envergure internationale ? Ces derniers préfèrent être prudents. Sans doute, estime le PDG, « le temps que l'Etat assure un plan d'assainissement à même d'honorer les créances de l'entreprise ». Or, entre le discours et la réalité, beaucoup reste à faire, en ce sens que l'investissement promis par l'Etat, dans le cadre de l'assainissement de SNVI, tarde à venir. Le PDG de la SNVI appelle à œuvrer en faveur d'un climat propice à l'investissement de la part des gros constructeurs d'envergure internationale qui préfèrent pour l'instant, opter pour l'exportation vers l'Algérie à défaut de s'y implanter et consentir des investissements. Cependant, ils invoquent, relève-t-il, l'instabilité du marché du fait de la concurrence déloyale pratiquée par les constructeurs de véhicules industriels asiatiques faisant prévaloir le prix au détriment de la qualité et la technologie. Dans le même ordre d'idée, M. Chahboub déplore la désorganisation du marché national de l'après vente de pièces détachées, la tôlerie en particulier, la contrefaçon de produits labellisés européens, ainsi que l'absence de respect, par certains constructeurs concurrents, de normes de sécurité dans la fabrication de véhicules. Par ailleurs, le premier responsable de SNVI a précisé que, d'ores et déjà, les discussions avec le carrossier français BTK ont abouti à un accord avec le CPE, fixant la part de BTK à 60% et celle de SNVI à 40% et ce, dans le cadre de l'ouverture du capital de l'unité de production de Tiaret. Au demeurant, le PDG de SNVI, se dit favorable au partenariat comme forme de privatisation, en affichant sa préférence pour le partenariat avec les grands constructeurs européens concernant les deux autres filiales SNVI proposées à la reprise. En outre, il sied de noter que le chiffre d'affaire de la SNVI s'élève à 20 milliards DA bien que ses capacités permettent d'atteindre 25 milliards DA.