Le barrage de Beni-Haroun, situé à Djebel Lakehal, dans la wilaya de Mila, à l'Est du pays, vient d'être fermé pour deux mois, en raison de fuites d'eau jugées "importantes", constatées au niveau du tunnel de transfert des eaux. Le barrage de Beni-Haroun, situé à Djebel Lakehal, dans la wilaya de Mila, à l'Est du pays, vient d'être fermé pour deux mois, en raison de fuites d'eau jugées "importantes", constatées au niveau du tunnel de transfert des eaux. Inauguré le 5 septembre dernier par le Président Bouteflika, cet ouvrage a présenté, lors de sa mise en service, des malfaçons qui ont provoqué l'ire du chef de l'Etat. Le pire serait-il donc à venir ? Ces déperditions d'eau considérées comme impressionnantes ont donc conduit les responsables du secteur de l'hydraulique et ceux de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) à prendre la décision d'arrêter temporairement le pompage à partir de la grande station de Douar el Bidi. Le tunnel de transfert sert à acheminer les eaux du barrage de Beni-Haroun vers le barrage réservoir de Oued-Athmania (Mila). La déperdition de l'eau, en raison de ces fuites, a atteint, selon les responsables de l'hydraulique, 35 % du volume pompé qui est de 12,5 mètres cubes par seconde. Cet arrêt momentané du pompage qui devrait durer deux mois, soit le temps nécessaire pour mener les travaux de réparation que devra entreprendre la firme italienne Condotte d'Aqua ayant réalisé le tunnel, «n'aura aucune incidence sur l'approvisionnement en eau de la population et ce, compte tenu du volume de l'ordre de 16 millions de mètres cubes emmagasinés par le barrage-réservoir de Oued Athmania», assurent les services locaux de l'hydraulique. Ce volume représente tout de même une "réserve d'eau de plus de 3 mois", selon les responsables locaux du secteur. S'agissant des causes de cet incident, les autorités locales et les responsables du secteur de l'hydraulique de la wilaya de Mila n'excluent pas la thèse d'une corrélation entre les secousses telluriques enregistrées dans la région au cours de ces derniers jours et surtout celle d'hier qui avait une magnitude 3,3 degrés sur l'échelle de Richter, et l'apparition de ces fuites. Pour l'instant, la population est informée de l'arrêt temporaire du pompage à partir de la grande station de Douar el Bidi, en attendant qu'une équipe d'experts suisses et belges se déplace sur les lieux dans les tout prochains jours. Le complexe hydraulique de Béni Haroun est une réalisation stratégique majeure dans le programme du développement du secteur des ressources en eau. Cet énorme édifice, érigé sur le territoire de la wilaya de Mila, représente aussi le sésame tant attendu et un atout-maître pour le Constantinois et les Aurès dans la mesure où les infrastructures complémentaires programmées ont prolongé leurs tentacules vers les wilayas de Jijel, de Constantine, d'Oum El-Bouaghi, de Batna ainsi que vers des régions limitrophes ayant connu un manque chronique en eau potable, notamment en période estivale. Par ailleurs, il devrait permettra l'irrigation de plus de 400.000 hectares de terres agricoles. Ce site relevant de la gageure au départ, fut l'un des plus grands défis de l'Algérie indépendante. Cet exploit, pour lequel le Président Bouteflika n'a pas manqué de faire part de ses réserves le jour de son inauguration, en raison de malfaçons enregistrées et qui mettraient en danger la résistance du barrage au poids de 500 millions de m3, alors qu'il a été construit pour contenir 960 millions de m3 n'aura pas fait long feu. L'ANBT jointe hier à maintes reprises par téléphone, pour essayer d'avoir des éclairages sur cet incident et rassurer éventuellement les citoyens sur les éventuelles répercussions de ces fissures sur leur vie est restée sans voix. Il est utile de souligner que le débit de 12,5 m3 par seconde enregistré dans les fuites qui viennent de se déclarer sur le tunnel de transfert des eaux du barrage de Beni-Haroun, sont jugées importantes et «extrêmement sérieuses», selon l'avis d'un technicien spécialiste de la question que nous avons interrogé à cet effet. Selon notre source, ce volume d'eau en déperdition «ne manquera pas de provoquer des dégâts collatéraux aussi bien sur les infrastructures elles-mêmes que sur l'environnement immédiat du barrage». Cette quantité d'eau favorisera l'érosion des sols dans un périmètre plus ou moins important. Sur les causes exactes de cet incident, un autre technicien spécialiste des barrages et ayant eu à exercer au sein de l'ANBT est presque formel en récusant la thèse de l'incidence de l'activité sismique sur l'infrastructure hydraulique endommagée. Selon notre source, «les secousses telluriques ne peuvent qu'aggraver une défectuosité initiale d'une partie du tunnel». Notre interlocuteur ira plus loin en considérant la thèse de la corrélation entre les récentes secousses telluriques signalées dans la région et les fissures qui y sont apparues juste après, arguant du fait que « ce type d'ouvrage ultramoderne est censé être construit dans le respect des normes antisismiques et que les relevés topographiques mis à la disposition du constructeur avant le lancement du projet tiennent compte de l'activité sismique de la région ». Pour notre source, «il n'y a pas l'ombre d'un doute, il s'agit d'une malfaçon dans la construction». Quoi qu'il en soit, les experts suisses et belges qui sont attendus sur place dans les jours à venir, devraient identifier les raisons de cet incident et déterminer si les milliers d'Algériens vivant dans le périmètre du barrage de Beni Haroun ont raison ou non d'avoir peur pour leurs vies. Inauguré le 5 septembre dernier par le Président Bouteflika, cet ouvrage a présenté, lors de sa mise en service, des malfaçons qui ont provoqué l'ire du chef de l'Etat. Le pire serait-il donc à venir ? Ces déperditions d'eau considérées comme impressionnantes ont donc conduit les responsables du secteur de l'hydraulique et ceux de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) à prendre la décision d'arrêter temporairement le pompage à partir de la grande station de Douar el Bidi. Le tunnel de transfert sert à acheminer les eaux du barrage de Beni-Haroun vers le barrage réservoir de Oued-Athmania (Mila). La déperdition de l'eau, en raison de ces fuites, a atteint, selon les responsables de l'hydraulique, 35 % du volume pompé qui est de 12,5 mètres cubes par seconde. Cet arrêt momentané du pompage qui devrait durer deux mois, soit le temps nécessaire pour mener les travaux de réparation que devra entreprendre la firme italienne Condotte d'Aqua ayant réalisé le tunnel, «n'aura aucune incidence sur l'approvisionnement en eau de la population et ce, compte tenu du volume de l'ordre de 16 millions de mètres cubes emmagasinés par le barrage-réservoir de Oued Athmania», assurent les services locaux de l'hydraulique. Ce volume représente tout de même une "réserve d'eau de plus de 3 mois", selon les responsables locaux du secteur. S'agissant des causes de cet incident, les autorités locales et les responsables du secteur de l'hydraulique de la wilaya de Mila n'excluent pas la thèse d'une corrélation entre les secousses telluriques enregistrées dans la région au cours de ces derniers jours et surtout celle d'hier qui avait une magnitude 3,3 degrés sur l'échelle de Richter, et l'apparition de ces fuites. Pour l'instant, la population est informée de l'arrêt temporaire du pompage à partir de la grande station de Douar el Bidi, en attendant qu'une équipe d'experts suisses et belges se déplace sur les lieux dans les tout prochains jours. Le complexe hydraulique de Béni Haroun est une réalisation stratégique majeure dans le programme du développement du secteur des ressources en eau. Cet énorme édifice, érigé sur le territoire de la wilaya de Mila, représente aussi le sésame tant attendu et un atout-maître pour le Constantinois et les Aurès dans la mesure où les infrastructures complémentaires programmées ont prolongé leurs tentacules vers les wilayas de Jijel, de Constantine, d'Oum El-Bouaghi, de Batna ainsi que vers des régions limitrophes ayant connu un manque chronique en eau potable, notamment en période estivale. Par ailleurs, il devrait permettra l'irrigation de plus de 400.000 hectares de terres agricoles. Ce site relevant de la gageure au départ, fut l'un des plus grands défis de l'Algérie indépendante. Cet exploit, pour lequel le Président Bouteflika n'a pas manqué de faire part de ses réserves le jour de son inauguration, en raison de malfaçons enregistrées et qui mettraient en danger la résistance du barrage au poids de 500 millions de m3, alors qu'il a été construit pour contenir 960 millions de m3 n'aura pas fait long feu. L'ANBT jointe hier à maintes reprises par téléphone, pour essayer d'avoir des éclairages sur cet incident et rassurer éventuellement les citoyens sur les éventuelles répercussions de ces fissures sur leur vie est restée sans voix. Il est utile de souligner que le débit de 12,5 m3 par seconde enregistré dans les fuites qui viennent de se déclarer sur le tunnel de transfert des eaux du barrage de Beni-Haroun, sont jugées importantes et «extrêmement sérieuses», selon l'avis d'un technicien spécialiste de la question que nous avons interrogé à cet effet. Selon notre source, ce volume d'eau en déperdition «ne manquera pas de provoquer des dégâts collatéraux aussi bien sur les infrastructures elles-mêmes que sur l'environnement immédiat du barrage». Cette quantité d'eau favorisera l'érosion des sols dans un périmètre plus ou moins important. Sur les causes exactes de cet incident, un autre technicien spécialiste des barrages et ayant eu à exercer au sein de l'ANBT est presque formel en récusant la thèse de l'incidence de l'activité sismique sur l'infrastructure hydraulique endommagée. Selon notre source, «les secousses telluriques ne peuvent qu'aggraver une défectuosité initiale d'une partie du tunnel». Notre interlocuteur ira plus loin en considérant la thèse de la corrélation entre les récentes secousses telluriques signalées dans la région et les fissures qui y sont apparues juste après, arguant du fait que « ce type d'ouvrage ultramoderne est censé être construit dans le respect des normes antisismiques et que les relevés topographiques mis à la disposition du constructeur avant le lancement du projet tiennent compte de l'activité sismique de la région ». Pour notre source, «il n'y a pas l'ombre d'un doute, il s'agit d'une malfaçon dans la construction». Quoi qu'il en soit, les experts suisses et belges qui sont attendus sur place dans les jours à venir, devraient identifier les raisons de cet incident et déterminer si les milliers d'Algériens vivant dans le périmètre du barrage de Beni Haroun ont raison ou non d'avoir peur pour leurs vies.