Au volet logement rural, M. Nacer Djama, directeur de la CNL, a affirmé que plus de 514.000 aides ont été attribuées. Le foncier, selon l'avis de certains responsables au ministère de l'Habitat et de l'urbanisme, reste la contrainte majeure dans la concrétisation de ces projets. Au volet logement rural, M. Nacer Djama, directeur de la CNL, a affirmé que plus de 514.000 aides ont été attribuées. Le foncier, selon l'avis de certains responsables au ministère de l'Habitat et de l'urbanisme, reste la contrainte majeure dans la concrétisation de ces projets. De janvier à octobre de l'année en cours, 34.500 logements sociaux participatifs (LSP) ont été distribués sur le territoire national, note un bilan de la Caisse nationale de logement (CNL). Pour l'exercice 2007, l'Etat a octroyé une enveloppe financière de l'ordre de 155 milliards de dinars, dont 105 milliards déjà consommés, comme aide au logement social participatif. Depuis l'année 2005 jusqu'au mois d'octobre 2007, il a été recensé, par les services de la Caisse nationale de logement (CNL), pas moins de 130.000 bénéficiaires de logements sociaux participatifs. Selon les statistiques de cette caisse, au cours des dix premiers mois de cette année, 656.163 personnes ont bénéficié d'une aide au logement. 277.000 d'entre eux ont payé la première tranche et 151.524 autres en sont à la troisième. Au volet logement rural, M. Nacer Djama, directeur de la CNL, a affirmé que plus de 514.000 aides ont été attribuées. Le foncier, selon l'avis de certains responsables au ministère de l'Habitat, reste la contrainte majeure dans la concrétisation de ces projets. «Les wilayas qui enregistrent une forte demande sur le logement se sont aussi celles qui connaissent un gros problème de foncier, telles Alger, Boumerdès, Annaba et Constantine.» Dans ce sillage, il a estimé le besoin en logements à 200.000 unités annuellement. Pour répondre favorablement à cette forte demande, il est impératif, signale le directeur de la CNL, de mobiliser au moins 300 milliards de dinars. Etant un partenaire incontournable, les banques, estiment des responsables à la CNL, restent le maillon faible dans cette chaîne. Réfutant catégoriquement ce constat, une source au département crédit immobilier de la Banque de développement local (BDL) nous a indiqué que «les crédits bancaires sont passés de 465 millions de dinars en 2001 à 23 milliards DA en 2007». En 2005, la BDL a accordé des prêts bancaires à plus de 35.000 demandeurs de logement, avant de préciser : «La BDL finance les projets aussi bien des particuliers que des promoteurs immobiliers.» Toutefois, elle n'a pas omis de signaler que les taux d'intérêts pratiqués ont été revus à la baisse. Dans le cadre de ses missions, la Caisse nationale du logement (CNL) a pour vocation de gérer l'ensemble des systèmes d'aide à la pierre et à la personne dans le domaine du logement. Elle assure les financements publics mobilisés à cet effet pour le compte de l'Etat et en relation avec les collectivités locales. Chaque année, l'Etat prend en charge environ 60.000 logements sociaux locatifs en Algérie. Ces programmes sont financés à 100 % par ce dernier. Les fonds qui leur sont destinés sont gérés par la CNL qui se charge des opérations de paiement des entreprises, qui réalisent les travaux pour le maître d'ouvrage public, l'OPGI. Ces aides se situent entre 400.000 et 500.000 DA en fonction du type du logement et elles n'ont pas été revues à la hausse depuis le début de cette formule. Les raisons invoquées par le directeur de la CNL sont la cherté des terrains surtout en ce qui concerne la couronne algéroise et le prix de revient d'un logement qui se situerait aux environs des 2.000.000 DA. Ce système d'aide est aussi accordé aux clients qui achètent un logement déjà réalisé. D'autres banques se sont lancées dans le cadre du financement des logements, en plus de la Cnep. Ces institutions financières, telles que le Crédit Populaire d'Algérie (CPA), la BNA et la BDL permettent d'injecter directement l'aide de l'Etat au niveau des guichets des banques. Les aides chiffrées depuis 2000 s'élèvent à 495 milliards et les décaissements effectués par la Caisse nationale de logement est de 474,9 milliards de DA. La problématique de l'immobilier en Algérie, assure le directeur de la CNL, réside dans l'impossibilité de trouver le point d'équilibre entre la demande croissante et les moyens disponibles. Se basant sur des données chiffrées de l'Office national des statistiques (ONS), ce responsable a expliqué : «Chaque année, l'Algérie compte 150.000 nouveaux mariages. 80 % de ces nouveaux couples ont besoin d'un logement. Il nous faut équilibrer entre la forte demande et les moyens.» Pour cela, le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme étudie la possibilité d'alléger et d'assouplir les procédures d'accès au logement social participatif. Cette formule, notent des responsables au ministère de l'Habitat, peut constituer la clé du problème de logement. «Elle est assez réussie.» Parmi les mesures à prendre, la révision à la hausse du taux de l'aide accordée par l'Etat aux souscripteurs à ce type de logement. «Depuis 2000, le montant de l'aide n'a pas changé. Des discussions sont actuellement en cours pour le revoir», a indiqué M. Djama, directeur de la CNL. Une proposition d'augmenter cette aide à 600.000 DA a été faite. Selon le même responsable, le département de l'Habitat se concentre sur trois points pour l'amélioration de la formule LSP. Il s'agit de la revue à la hausse de l'aide publique, la facilitation de l'accès au foncier ainsi que l'amélioration de la qualité des logements. D'après les chiffres de la CNL, 20 % des demandeurs de logements ont des revenus en deçà des conditions éligibles au crédit. En théorie, explique-t-il, pour que le bénéficiaire du logement soit solvable, il faudrait que le coût du mètre carré soit équivalent au salaire minimum garanti (SNMG). Dans les faits, cela est impossible. L'Etat vend ainsi le mètre carré à 14 000 DA alors que sa vraie valeur dépasse les 20 000. Pour éviter qu'une seule personne puisse avoir accès à de nombreux logements, des fichiers sont constitués au niveau de la CNL et des OPGI. Le système est en train de se mettre en place. Mais de l'avis même du responsable de la CNL, cela risquerait de prendre des années. De janvier à octobre de l'année en cours, 34.500 logements sociaux participatifs (LSP) ont été distribués sur le territoire national, note un bilan de la Caisse nationale de logement (CNL). Pour l'exercice 2007, l'Etat a octroyé une enveloppe financière de l'ordre de 155 milliards de dinars, dont 105 milliards déjà consommés, comme aide au logement social participatif. Depuis l'année 2005 jusqu'au mois d'octobre 2007, il a été recensé, par les services de la Caisse nationale de logement (CNL), pas moins de 130.000 bénéficiaires de logements sociaux participatifs. Selon les statistiques de cette caisse, au cours des dix premiers mois de cette année, 656.163 personnes ont bénéficié d'une aide au logement. 277.000 d'entre eux ont payé la première tranche et 151.524 autres en sont à la troisième. Au volet logement rural, M. Nacer Djama, directeur de la CNL, a affirmé que plus de 514.000 aides ont été attribuées. Le foncier, selon l'avis de certains responsables au ministère de l'Habitat, reste la contrainte majeure dans la concrétisation de ces projets. «Les wilayas qui enregistrent une forte demande sur le logement se sont aussi celles qui connaissent un gros problème de foncier, telles Alger, Boumerdès, Annaba et Constantine.» Dans ce sillage, il a estimé le besoin en logements à 200.000 unités annuellement. Pour répondre favorablement à cette forte demande, il est impératif, signale le directeur de la CNL, de mobiliser au moins 300 milliards de dinars. Etant un partenaire incontournable, les banques, estiment des responsables à la CNL, restent le maillon faible dans cette chaîne. Réfutant catégoriquement ce constat, une source au département crédit immobilier de la Banque de développement local (BDL) nous a indiqué que «les crédits bancaires sont passés de 465 millions de dinars en 2001 à 23 milliards DA en 2007». En 2005, la BDL a accordé des prêts bancaires à plus de 35.000 demandeurs de logement, avant de préciser : «La BDL finance les projets aussi bien des particuliers que des promoteurs immobiliers.» Toutefois, elle n'a pas omis de signaler que les taux d'intérêts pratiqués ont été revus à la baisse. Dans le cadre de ses missions, la Caisse nationale du logement (CNL) a pour vocation de gérer l'ensemble des systèmes d'aide à la pierre et à la personne dans le domaine du logement. Elle assure les financements publics mobilisés à cet effet pour le compte de l'Etat et en relation avec les collectivités locales. Chaque année, l'Etat prend en charge environ 60.000 logements sociaux locatifs en Algérie. Ces programmes sont financés à 100 % par ce dernier. Les fonds qui leur sont destinés sont gérés par la CNL qui se charge des opérations de paiement des entreprises, qui réalisent les travaux pour le maître d'ouvrage public, l'OPGI. Ces aides se situent entre 400.000 et 500.000 DA en fonction du type du logement et elles n'ont pas été revues à la hausse depuis le début de cette formule. Les raisons invoquées par le directeur de la CNL sont la cherté des terrains surtout en ce qui concerne la couronne algéroise et le prix de revient d'un logement qui se situerait aux environs des 2.000.000 DA. Ce système d'aide est aussi accordé aux clients qui achètent un logement déjà réalisé. D'autres banques se sont lancées dans le cadre du financement des logements, en plus de la Cnep. Ces institutions financières, telles que le Crédit Populaire d'Algérie (CPA), la BNA et la BDL permettent d'injecter directement l'aide de l'Etat au niveau des guichets des banques. Les aides chiffrées depuis 2000 s'élèvent à 495 milliards et les décaissements effectués par la Caisse nationale de logement est de 474,9 milliards de DA. La problématique de l'immobilier en Algérie, assure le directeur de la CNL, réside dans l'impossibilité de trouver le point d'équilibre entre la demande croissante et les moyens disponibles. Se basant sur des données chiffrées de l'Office national des statistiques (ONS), ce responsable a expliqué : «Chaque année, l'Algérie compte 150.000 nouveaux mariages. 80 % de ces nouveaux couples ont besoin d'un logement. Il nous faut équilibrer entre la forte demande et les moyens.» Pour cela, le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme étudie la possibilité d'alléger et d'assouplir les procédures d'accès au logement social participatif. Cette formule, notent des responsables au ministère de l'Habitat, peut constituer la clé du problème de logement. «Elle est assez réussie.» Parmi les mesures à prendre, la révision à la hausse du taux de l'aide accordée par l'Etat aux souscripteurs à ce type de logement. «Depuis 2000, le montant de l'aide n'a pas changé. Des discussions sont actuellement en cours pour le revoir», a indiqué M. Djama, directeur de la CNL. Une proposition d'augmenter cette aide à 600.000 DA a été faite. Selon le même responsable, le département de l'Habitat se concentre sur trois points pour l'amélioration de la formule LSP. Il s'agit de la revue à la hausse de l'aide publique, la facilitation de l'accès au foncier ainsi que l'amélioration de la qualité des logements. D'après les chiffres de la CNL, 20 % des demandeurs de logements ont des revenus en deçà des conditions éligibles au crédit. En théorie, explique-t-il, pour que le bénéficiaire du logement soit solvable, il faudrait que le coût du mètre carré soit équivalent au salaire minimum garanti (SNMG). Dans les faits, cela est impossible. L'Etat vend ainsi le mètre carré à 14 000 DA alors que sa vraie valeur dépasse les 20 000. Pour éviter qu'une seule personne puisse avoir accès à de nombreux logements, des fichiers sont constitués au niveau de la CNL et des OPGI. Le système est en train de se mettre en place. Mais de l'avis même du responsable de la CNL, cela risquerait de prendre des années.