L‘horreur a encore frappé à Alger. Une fois de plus, un « 11 » meurtrier vient s‘ajouter au triste répertoire des attentats du Palais du gouvernement, en avril et celui de Lakhdaria, en juillet. Un mouvement indescriptible régnait aux alentours du Conseil Constitutionnel, hier, vers les coups de 10h 00 du matin. L‘édifice fraîchement inauguré a été fortement endommagé par un attentat à la bombe, un quart d‘heure auparavant. Sur les lieux, un décor de champ de bataille s‘offre aux yeux, où des débris de verre, de ferraille et de béton jonchent le sol le long de l‘avenue, au milieu d‘une foule aussi compacte que déchaînée. Les policiers ont éprouvé tout le mal du monde à maintenir le cordon de sécurité. Les vitres des fenêtres de la résidence des magistrats, où se tenait un séminaire, ont volé en éclat, de même que l‘annexe de l‘APW d‘Alger et les locaux du centre commercial d‘à côté. Les sirènes des ambulances feront plusieurs va-et-vient, se faufilant péniblement au milieu de plusieurs véhicules endommagés par la déflagration, où l‘on distingue notamment, un bus de transport des étudiants calciné et une voiture de la police éjectée sur le trottoir. Les hommes de la protection civile s‘affairent à retirer des corps de sous les décombres. Une image qui renseigne sur l‘ampleur des dégâts. Selon les témoignages recueillis sur place, le bus serait vide et en panne, lors de la déflagration. Un peu plus loin, un autre bus similaire a été également affecté, mais moins gravement que le premier. A l‘arrivée des officiels sur les lieux de l‘attentat, où l‘on distinguait le ministre de l‘Intérieur, Yazid Zerhouni, le ministre délégué aux collectivités locales, Dahou Ould Kablia, le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbas et le SG de l‘UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, les hommes de la protections civile continuaient encore à évacuer les corps des victimes vers les hôpitaux. La polyclinique, située en face du bâtiment ciblé par l‘attentat, est remplie de blessés. Les employés de cette structure médicale ont dû fermer les portes, pour pouvoir traiter les blessés, sans avoir à subir la pression d‘un grand nombre de citoyens à la recherche des membres de leurs famille. Les pleurs des femmes et des étudiants s‘élevaient du milieu de la foule. Un jeune, la vingtaine entamée à peine, s‘est accroupi entre des débris de verre et de tôle et pleurait chaudement. Inconsolable, il nous fera savoir que son copain qui passait à moto au moment de l‘attentat, a été soufflé par la bombe. Un peu plus bas, près d‘une voiture poussée par la déflagration jusqu‘au trottoir de cette large chaussée et à l‘intérieur de laquelle gisait le corps d‘un homme, écrasé contre le votant de son véhicule, on y distinguait une motocyclette « scooter » tachée de sang, au milieu d‘une marre de sang et des morceaux de chair humaine éparpillés sur le sol et même collés aux murs. Insoutenable. C‘est horrible ! De l‘autre côté, une femme aux pieds nus, scrute les lieux du massacre. Ses lamentations sont étouffées par le bruit provoqué par les tessons de verre, et les amas de béton et de briques jetés par-dessus l‘édifice du Conseil constitutionnel par les hommes de la protection civile. Une panique indescriptible règne aux alentours. L‘on aperçoit des gens désorientés, aux visages livides, courant dans tous les sens. Les propriétaires des locaux commerciaux jouxtant le siège du Conseil constitutionnel, encore sous le choc, se contentent de constater les dégâts, avant que les services de la police n‘évacuent carrément les lieux, pour permettre aux éléments de la police scientifique de faire leur travail. Du lieu de l‘attentat jusqu‘à la faculté de Droit de Ben Aknoun, les policiers tentent, tant bien que mal, de contenir l‘énorme foule qui s‘est agglutinée, bloquant même la circulation. C‘est tout simplement effroyable ! L‘horreur a encore frappé à Alger. Une fois de plus, un « 11 » meurtrier vient s‘ajouter au triste répertoire des attentats du Palais du gouvernement, en avril et celui de Lakhdaria, en juillet. Un mouvement indescriptible régnait aux alentours du Conseil Constitutionnel, hier, vers les coups de 10h 00 du matin. L‘édifice fraîchement inauguré a été fortement endommagé par un attentat à la bombe, un quart d‘heure auparavant. Sur les lieux, un décor de champ de bataille s‘offre aux yeux, où des débris de verre, de ferraille et de béton jonchent le sol le long de l‘avenue, au milieu d‘une foule aussi compacte que déchaînée. Les policiers ont éprouvé tout le mal du monde à maintenir le cordon de sécurité. Les vitres des fenêtres de la résidence des magistrats, où se tenait un séminaire, ont volé en éclat, de même que l‘annexe de l‘APW d‘Alger et les locaux du centre commercial d‘à côté. Les sirènes des ambulances feront plusieurs va-et-vient, se faufilant péniblement au milieu de plusieurs véhicules endommagés par la déflagration, où l‘on distingue notamment, un bus de transport des étudiants calciné et une voiture de la police éjectée sur le trottoir. Les hommes de la protection civile s‘affairent à retirer des corps de sous les décombres. Une image qui renseigne sur l‘ampleur des dégâts. Selon les témoignages recueillis sur place, le bus serait vide et en panne, lors de la déflagration. Un peu plus loin, un autre bus similaire a été également affecté, mais moins gravement que le premier. A l‘arrivée des officiels sur les lieux de l‘attentat, où l‘on distinguait le ministre de l‘Intérieur, Yazid Zerhouni, le ministre délégué aux collectivités locales, Dahou Ould Kablia, le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbas et le SG de l‘UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, les hommes de la protections civile continuaient encore à évacuer les corps des victimes vers les hôpitaux. La polyclinique, située en face du bâtiment ciblé par l‘attentat, est remplie de blessés. Les employés de cette structure médicale ont dû fermer les portes, pour pouvoir traiter les blessés, sans avoir à subir la pression d‘un grand nombre de citoyens à la recherche des membres de leurs famille. Les pleurs des femmes et des étudiants s‘élevaient du milieu de la foule. Un jeune, la vingtaine entamée à peine, s‘est accroupi entre des débris de verre et de tôle et pleurait chaudement. Inconsolable, il nous fera savoir que son copain qui passait à moto au moment de l‘attentat, a été soufflé par la bombe. Un peu plus bas, près d‘une voiture poussée par la déflagration jusqu‘au trottoir de cette large chaussée et à l‘intérieur de laquelle gisait le corps d‘un homme, écrasé contre le votant de son véhicule, on y distinguait une motocyclette « scooter » tachée de sang, au milieu d‘une marre de sang et des morceaux de chair humaine éparpillés sur le sol et même collés aux murs. Insoutenable. C‘est horrible ! De l‘autre côté, une femme aux pieds nus, scrute les lieux du massacre. Ses lamentations sont étouffées par le bruit provoqué par les tessons de verre, et les amas de béton et de briques jetés par-dessus l‘édifice du Conseil constitutionnel par les hommes de la protection civile. Une panique indescriptible règne aux alentours. L‘on aperçoit des gens désorientés, aux visages livides, courant dans tous les sens. Les propriétaires des locaux commerciaux jouxtant le siège du Conseil constitutionnel, encore sous le choc, se contentent de constater les dégâts, avant que les services de la police n‘évacuent carrément les lieux, pour permettre aux éléments de la police scientifique de faire leur travail. Du lieu de l‘attentat jusqu‘à la faculté de Droit de Ben Aknoun, les policiers tentent, tant bien que mal, de contenir l‘énorme foule qui s‘est agglutinée, bloquant même la circulation. C‘est tout simplement effroyable !